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Event # 1 : Vernissage au Guggenheim

Sujet: Re: Event # 1 : Vernissage au Guggenheim    Mar 11 Jan - 20:30
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Premier évènement

- 20 déc 2021, New-York -

Premier étage
Les gens ici n’étaient rien à mes yeux. Enfin, pour la plupart. Ma vie privée restant tout simplement privée. Je conseillais ce pauvre homme en difficulté avec un léger sourire machiavélique. Il y avait tellement de mélanges ici, ça me donnait presque envie de faire placer une bombe pour tout faire sauter. Je regardais une toile avec de voir une de mes anciennes pensionnaires qui avait pris la fuite. Je n’étais pas fautif, n’étant pas le dernier à avoir été en contact avec elle. Notre dernier tête avait été assez … intéressant si je pourrais le dire. Je détournais mon regard de la créature en question. J’étais bien concentré lorsqu’il se mettait à avoir de l’agitation. Une toile brisée, un homme renversé et un demi-dieu hystérique. Voilà qui me plaisait. Les alarmes autour et un sourire toujours sur mes lèvres alors que je regardais les grilles se fermer autour de nous. Tiens tien tiens … Voilà qui était intéressant.

J’approchais doucement du peintre de la soirée et je mettais mon oreillette de façon à être seulement en contact avec la charmante, et distinguée, Elisabeth. Exit le feu de circulation, je ne voulais parler à personne d’autre.

- Mauvais étage. Je vais avoir une discussion avec Hansen. Trouvez le moyen de venir sans Lond.

J’arrivais à la hauteur de l’artiste et j’usais de mes talents d’orateur pour l’entrainer légèrement à l’écart. Hors de question qu’il reste près de 251-9. Je lançais un regard relativement meurtrier, mais satisfait à la brunette. Sans elle, les choses auraient sans aucun doute été moins facile. Les gens avaient peur et visiblement, les hommes s’occupant de la sécurité n’étaient pas présent dans le coin. Quel dommage vraiment. Je posais la main subtilement sur ma ceinture et je retirais le cran de sureté de mon arme. Chaque chose en son temps.

- Restez près de moi monsieur Hansen. Il ne sert à rien de vous mettre dans un tel état. Il serait même imprudent de votre part de rester près de gens aussi … intensément pris dans la peur.

Finalement, une chance que j’avais décidé de me joindre à la fête. Je ne comptais laisser personne approcher de l'artiste. Ça risquait de devenir rapidement musclé.





Sujet: Re: Event # 1 : Vernissage au Guggenheim    Mar 11 Jan - 22:35
Carwyn A. Keegan
Carwyn A. Keegan
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Ϟ Petite bio : Are you my Golden Arrow ?
Event  # 1 : Vernissage au Guggenheim  - Page 3 Original

You have her fire, will you burn me with hate ? Or welcome me with a warm embrace ?
Event  # 1 : Vernissage au Guggenheim  - Page 3 53a99e473f69269d5fa6db8e0535709f


-Possède un pendentif de lapis-lazuli reçu de la part de son père qui lui permet de bloquer un peu sa perception des émotions
Premier événement

Tour 3 - 1er étage





Au milieu de la semi-panique qu’étais la mienne, je ne vis pas la jeune femme arriver vers moi et la percutai si fort que je valsai contre un mur, traversant une des toiles et ayant presque le souffle coupé par l’impact. Quand je rouvris les yeux, je vis que la femme qui m’était rentré dedans était une créature ailée et griffue aux dents acérées. Sans doute une stryge.

Alors qu’elle s’excusait platement, je me rendis compte avec horreur que je sentais sa confusion, sa peur et sa colère comme si c’étaient les miennes. Portant ma main à mon coup sans répondre à la créature, je dus me rendre à l’évidence : mon collier n’était plus là. Et je n’eus pas le temps de le chercher des yeux avant que Hansen arrive en courant et en me hurlant dessus que sa toile était inestimable. Tellement de colère et de frustration qui se mêlaient à la panique montant en moi que je me relevai d’un bond et lui répondis, sans doute plus sèchement que nécessaire :


« - Oh ça va, je ne l’ai pas fait exprès ! Je vous l’achète, cette toile, si vous insis… »

Les alarmes se mirent à sonner et soudain, une vague de panique qui n’était pas la mienne m’envahit comme un raz-de-marée, me coupant le souffle aussi efficacement qu’un coup de poing dans le ventre. Les invités avaient peur, très peur, je sentais leurs angoisses grouiller au-dessus et au-dessous de moi comme des centaines et des centaines d’ombres glacées. Ma main se mit à trembler et je la cachai dans ma poche.

La peur des invités se mua en panique et je sentis revenir le dégoût de l’homme que j’avais vu plus tôt. Il ne fallait pas que le peintre reste avec lui, il ne fallait pas ! Cependant, j’étais incapable de me concentrer avec l’assaut de toutes les émotions autour de moi et je ne pouvais empêcher mes mains et mes membres de trembler. Il fallait que je trouve mon collier, que je trouve de l’aide, que je fasse quelque chose !


« - Attendez… monsieur Hansen… attendez ! »


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If you believe everything you feel is an illusion then you’re delusional. Your emotion is part you. You’re made with it. Denying it and thinking it is all your mind, is denying your existence
BANGERZ
Sujet: Re: Event # 1 : Vernissage au Guggenheim    Mer 12 Jan - 18:48
Licinia Alis
Licinia Alis
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Ϟ Petite bio : Event  # 1 : Vernissage au Guggenheim  - Page 3 XEOatL3
Premier événement - 1er étage

- 20 déc 2021, New-York - 1er étage

Il se passait trop de choses en même temps, et à la fois pas assez… C’était simple, ma bousculade avec le monsieur avait déclenché un bruit affreux qui me fit lâcher un sifflement de dégoût et de souffrance auditive, mes mains sur mes oreilles, tandis que le peintre, visiblement offusqué, criait sur celui que j’avais bousculé, et qui lui répondait. Mais ce n’était pas ça le pire, ni ces gens qui semblaient soudain paniqués et qui couraient das tous les sens, non, le pire c’était que je réalisai avec ce que je voyais et entendais, que j’étais bloquée à cet étage avec le directeur Sheppard. Des grilles étaient tombées, nous barrant la route aussi bien pour monter que pour redescendre. Mon coeur battait encore plus fort. Et alors que je reposais enfin mon regard sur le peintre et l’autre personne que j’avais bousculée, je vis Sheppard qui nous avait rejoint. Là, mon sang ne fit qu’un tour alors qu’il me faisait son sourire narquois, le même que lorsqu’il m’avait torturée. Je fronçai les sourcils affichant un regard noir. j’étais sur mes gardes, griffes écartes, prête à le lacérer s’il s’approchait trop près. Cette fois, je n’étais pas attachée ni sous sédatif, et je ne voyais pas son affreuse batte pleine de barbelés tranchants. Mais je le vis se saisir du peintre, lui parlant pour qu’il reste avec lui. Pourquoi s’intéressait-il à lui ? Je compris qu’il devait être un demi-dieu, car il n’avait l’allure d’aucune créature que j’avais pu croiser dans mon ancienne vie ou dans les sous-sols du B.E.M. J’étais bien désolée pour cet homme, mais je m’estimais déjà heureuse d’être en vie et de ne pas être sa cible aujourd’hui…
Soudain, l’homme que j’avais bousculé voulut s’interposer, appelant le peintre. Les yeux ronds comme des billes, je me demandais à quoi il jouait. Je l’attrapai alors par le bras en lui murmurant :

- A quoi vous jouez ? Taisez-vous, vous allez nous faire tuer, ou pire… soufflai-je avec mon accent italien.

J’ignorais ce qu’il savait, qui il était, mais s’il était au courant, peut-être que lui aussi avait déjà eu à faire au B.E.M ? Je n’en savais rien, je préférais ne pas m’avancer. S’il était une créature ou un demi-dieu, il verrait que je n’étais pas une Mortelle. Je gardai un oeil sur Sheppard, parce qu'il ne fallait jamais tourner le dos à son ennemi, et que je me méfiais de lui plus que tout.






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One day, revenge will be mine.

Sujet: Re: Event # 1 : Vernissage au Guggenheim    Mer 12 Jan - 19:17
Tamara Lond
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Event  # 1 : Vernissage au Guggenheim  - Page 3 242595Haybaby
Premier événement - Rez-de-chaussée

- 20 déc 2021, New-York - Rez-de-chaussée

Tamara avait souvent un bon instinct, et là, celui-ci lui hurlait que ça puait grave. Un espace clos et encore plus compartimenté suite à l'alarme qui venait de faire tomber les grilles, ma présence d'Haytham ET du B.E.M, tout ceci n'avait rien de rassurant pour l'avenir de la famille Lond-Cassidy. Premier problème: réussir à faire sortir Hay de là sans que le B.E.M ne voie le demi-dieu, puisque son visage leur était désormais connu - certes cela faisait quatre ans, mais sait-on jamais- , et second problème majeur: le faire sans se faire repérer ni du principal intéressé, ni du B.E.M. A ce stade, l'agent de terrain ignorait que son demi-dieu de mari l'avait déjà grillée.

En plus je porte cette saloperie de robe ultra voyante... agent de liaison à la con, depuis quand je les écoute moi ?

Un soupir.

Depuis qu'il faut montrer patte blanche...

Elle toucha son oreillette pour se mettre sur le canal de son agent de liaison pour ne pas attirer les soupçons.

- Hansen est au premier, je tâche d'en repérer d'autres ici, ça peut servir. Fin de transmission.

Communication coupée, elle interpella Melissa qui vint à sa rencontre. Ce recoin d'escalier constituait une parfaite planque pour ne pas être repérée des collègues et boss situés aux étages supérieurs.

- Ecoutez-moi docteur, c'est très important. Je ne dois pas être grillée, ni par mes employeurs qui sont vos ennemis, ni par mon mari. C'est l'homme qui est là-bas, très grand, séduisant et qui essaie toujours d'aider tout le monde avant lui-même. Il faut que vous et lui vous vous mettiez à l'abri. Des agents sont postés aux étages supérieurs, essayez de sortir d'ici dès que l'occasion se présentera, vous m'avez comprise ?

Elle avait chuchoté tout cela et lui avait ensuite fait signe d'aller rapidement en direction d'Haytham.

- Ne lui dites pas que vous m'avez vue. S'il vous plaît.






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Sujet: Re: Event # 1 : Vernissage au Guggenheim    Mer 12 Jan - 21:31
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Premier évènement

- 20 déc 2021, New-York -

Rez-de-chaussée

La sirène était toujours en fonction, la panique toujours à son comble. Les grilles ne voulaient absolument pas bouger malgré les essais désespérés de nombreux invités. La mère de ma patiente m'attira dans un recoin sous un escalier proche de notre position.
Ce qu'elle m'expliqua me laissa au début très perplexe. Elle me parla de mes ennemis, les seuls que je connaissais, c'étaient les agents du BEM qui avaient décimé notre camp à deux reprises en 2015. Comment connaissait-elle cette organisation ? Travaillait-elle pour ces horribles personnes ?

"Comment se fait-il que vous connaissiez le BEM ? Car il ne peut s'agir que d'eux quand vous parlez de mes ennemis. Vous travaillez pour eux ?"

Je m'écartai d'elle afin de la regarder de haut en bas. Comment avais-je pu lui faire confiance ? Comment pouvait-elle travailler pour eux alors que sa fille et son mari étaient du même côté de la barrière que moi ?

"Vous travaillez pour eux ! Comment pouvez-vous faire cela à votre fille et à votre mari ? Est-il au courant de votre boulot ?"

La suite de notre conversation confirma ce que je pensai. Elle n'avait rien dit à son demi-dieu de mari et elle voulait que nous prenions la poudre d'escampette dès que nous en aurions l'occasion. Elle était sincère dans ses paroles, c'était certain. Elle voulait vraiment nous protéger de ses collègues.
Et puis, elle m'indiqua du doigt l'homme qu'elle avait épousé. Je reconnus assez rapidement Haytham, demi-frère de mon Angel. Il m'avait vaguement montré une photo d'eux deux.

"Vous voulez que je dise à votre fils de Mars de mari de quitter la zone de combat ? Vous voulez que moi, fille du Dieu de la Médecine, parte d'ici alors que je pourrais être utile ? Pour ma part, il en est hors de question et je ne compte pas sortir d'ici sans savoir ce qu'il se passe pour mon chéri."

Tout naturellement j'avais qualifié Angel de "chéri". Pourquoi ? Parce que j'en avais plus qu'envie ? Parce que c'était sorti sans que j'y réfléchisse ? Je venais de m'apercevoir que j'avais devant moi potentiellement ma belle-soeur.
Je réfléchis quelques instants à la situation. Je lui avais demandé ce que je pouvais faire pour l'aider et je comptais répondre à sa demande. Elle voulait que je prévinsse son mari et c'était ce que je comptais faire. Je me dirigeai donc vers l'homme qu'elle m'avait indiqué.

"Bonsoir Haytham, on ne se connait pas encore, mais je connais très bien Angel et Eileen. Je suis le médecin qui s'est occupée d'elle quand elle est tombée dans le jardin d'enfants il y a quelques semaines.
Ne me demandez pas qui m'a prévenu, je suis soumise au secret professionnel même dans cette situation. Mais, il y a plusieurs agents du BEM présents à la soirée et il faut que vous fassiez attention à vous et que vous essayiez de vous enfuir dès que possible."


J'étais certaine que mon avertissement ne servirait à rien, mais au moins, le frère de Piñata était au courant de ce qu'il pouvait se tramer durant cette soirée. Un fils de Mars prévenu était toujours un atout pour notre camp.





Sujet: Re: Event # 1 : Vernissage au Guggenheim    Mer 12 Jan - 21:37
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Premier événement

Tour 4




Cette alarme et surtout ces grilles tombées emprisonnant les convives ont créé une certaine agitation. Tout un chacun réagit différemment à tout ça, certains paniquent tandis que d’autres, plus rares, s’en amusent.

2 EME ÉTAGE
Les agents de sécurité du musée sont montés par un ascenseur privé, ils vont sécuriser le musée en démarrant par le haut. Quatre employés sortent de l’ascenseur et font le tour des salles présentes, demandant aux visiteurs présents d’aller vers la grille pendant qu’ils vérifient les salles et les œuvres. Cela prend une dizaine de minutes, puis ils rejoignent le petit groupe de personnes, s’adressant à  @Angel Castellanos

« — La situation est sous contrôle ici. Nous allons déverrouiller la grille pour descendre à l’étage inférieur. Il faut suivre la procédure. Rangez votre arme, ce n’est pas nécessaire dans un musée. »

Pendant ce temps, les autres interrogent les personnes présentes et s’excusent de la gêne occasionnée. L’un d’eux s’adresse à  @Elisabeth Caldwell

« - Est-ce que tout va bien, madame ? Avez-vous été blessée ? Avez-vous vu quelque chose de suspect ? »

De même pour  @Darren White

« — Toutes nos excuses, Mr White. Avez-vous eu le temps de discuter avec l’artiste ? Son agent nous avait prévenus qu’une personne viendrait l’interviewer. On m’informe qu’il se trouve à l’étage inférieur. »

Finalement, après avoir demandé à tout le monde de les suivre dans le calme, le chef du groupe déverrouille la grille afin que chacun soit libre de descendre à l’étage inférieur. Le groupe peut se diriger vers le premier étage.

1 ER ÉTAGE

Pendant que l’artiste vocifère, entouré de ses deux gardes du corps qui communiquent avec la sécurité, le directeur du BEM tente une approche. L’un des gardes du corps s’avance.

« — Monsieur, déclinez votre identité, je vous prie. »

Le second voit  @Carwyn A. Keegan interpeller l’artiste. Il le reconnaît pour l’avoir vu au début de la soirée avec le peintre et lui fait signe d’approcher.

« — Vous êtes l’invité de Raban Harker, non ? »

Floyd Hansen semble au bord de la crise de nerfs. Les agents de sécurité les rejoignent rapidement et apprennent que c’est la chute de Carwyn qui a déclenché l’alarme. Il a été noté cependant qu’il allait acheter la toile. Quelqu’un alors affirme que c’est la jeune femme en blanc et doré qui a poussé Carwyn, en désignant  @Licinia Alis

REZ-DE-CHAUSSÉE

Pour le moment, la situation reste la même, tant que tout n’a pas été clarifié au premier étage.

Sujet: Re: Event # 1 : Vernissage au Guggenheim    Jeu 13 Jan - 15:50
Haytham Cassidy
Haytham Cassidy
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Ϟ Petite bio :

    Entre la guerre et la paix, je choisis de forger mon propre chemin,avec l'épée d'un guerrier et le cœur d'un homme qui aspire à la paix.


Event  # 1 : Vernissage au Guggenheim  - Page 3 24565626e953ba5568c4c4e5ac3fce083521d7c6

    ■■■□□ Stratégie
    ■■■□□ Maîtrise de l'épée
    ■■■□□ Acuité sensorielle (-2 à cause perte auditive côté gauche)
    ■■■■■ Combat
    ■■■■□ Maîtrise des armes
    ■■■■■ Force
    ■■■■■ Résistance physique
    ■■■■□ Tir


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Récompenses:

Premier événement - Rez-de-chaussée

- 20 déc 2021, New-York -

I l était là, cet odieux, mais presque imperceptible sifflement. Celui qui vous accompagne, bien que vous n’ayez pas cherché sa compagnie en amont. D’ordinaire, on l’ignore parce que l’on trouvera toujours quelque chose sur quoi se focaliser, mais il est là attendant le bon moment, la défaillance. L’odieux sifflement n’est pas une agréable mélopée, comme peut l’être parfois le chant des sirènes ; non lui bien qu’imperceptible pour le commun des mortels, est sinistre, si peu mélodieux que l’on préférait ne jamais l’entendre ; plus encore lorsque l’on parvient à définir la nature des évènements qui le précède.

La première fois qu’Haytham Cassidy l’a entendu, c’était lorsqu’il était adolescent, un jour de pluie à La Nouvelle-Orléans. Cela aurait pu être poétique, si la fatalité en la présence d’une créature du bestiaire mythologique, n’avait pas pris au demi-dieu, la vie si précieuse de sa mère tout en saccageant l’existence de la famille Lond. Puis des années plus tard, en Irak, l’odieux sifflement est revenu sur ce qui s’apparentait à un champ de bataille ; l’endroit parfait pour le fils de Mars. Inutile de tout énumérer, car cela vaudrait à Hay de se remémorer les sombres instants de son existence tout entière.
Certains se plairont à dire que c’est comme une espèce d’instinct semi-divin, poussé à son paroxysme. Peut-être est-ce vrai ; toujours est-il qu’à présent, Haytham Cassidy était quasi certains que la fatalité allait à nouveau s’abattre ; reste à savoir quand, si ce n’est pas déjà le cas.

Toujours le portable en main, il venait de raccrocher au nez de son demi-frère éprit par d’autres préoccupations. Haytham allait devoir compter sur lui-même ce soir et mettre de côté ce pour quoi il était là. De ce fait, le voilà réduit à une énième déception l’obligeant à s’interroger à nouveau sur la possibilité d’avoir un jour une vie normale. Puis il y avait Tamara qui, malgré l’élégance de ses atours, venait de commettre ce qui s’apparente à un parjure aux yeux de son mari qui ne pouvait que très difficilement cacher sa déception et l’impression d’être le dindon d’une farce, tout sauf drôle. Il poussa un énième soupire, maugréant quelques paroles que lui seul pouvait comprendre. Son regard ne quittait toutefois pas son épouse se rendant compte qu’il n’aurait de toute façon pas pu l’éviter vu la tonalité plus que rougeoyante de son apparat. D’ailleurs, d’où venait cette robe que le demi-dieu était à peu près sûr de n’avoir vue dans le dressing de sa femme ?

Voilà qu’à nouveau l’odieux sifflement vint murmurer à l’oreille du Marsien et ce alors que l’artiste laissait éclater toute sa consternation. C’est à partir de ce moment que l’on peut se permettre de dire de façon triviale que « tout est parti en couilles. » Dès lors, le sifflement s’est amplifié pour devenir d’une autre nature ; ce n’était plus un avertissement à ce stade. Les grilles tombèrent telle la lame de la guillotine sur l’échafaud tandis que les alarmes faisaient entendre leur sordide tonalité. Les moins vaillants se laissèrent envahir par la peur et commencèrent à gesticuler de tous les côtés, certains en bousculèrent d’autres sans prendre le temps de s’excuser. Le fils de Mars cessa dès lors de rester en retrait et vint aider une vieille femme à se relever. C’était presque plus fort que lui, il ne pouvait se résoudre, qu’importe la nature de cette personne, à détourner le regard et laissait à la fatalité le soin d’exécuter sa basse besogne.
Passé l’acte altruiste, il se redressa, cherchant du regard Tamara ; qui même si elle savait se défendre, aurait pu se faire emporter par la foule. Mais non, elle était là, droite comme un « i » tapotant nonchalamment son oreille. De là où il se trouvait, Hay parvenait à lire sur ses lèvres et comprit assez rapidement le pourquoi du comment de la présence de celle qu’il peinait à considérer ce soir, comme sa femme, tant la trahison était grande. De toute évidence, elle et le B.E.M, étaient là pour cueillir l’artiste et tous les demi-dieux à portée de main.

Dès lors, il devenait évident pour Cassidy, que sa seule préoccupation était de protéger Hansen et tant pis si pour se faire, il devait paraître aux yeux d’Elisabeth Caldwell ou d’autres agents du B.E.M susceptibles de le reconnaître. Mais avant tout, il devait analyser le terrain et dresser mentalement toutes les perspectives se dessinant à l’horizon. De prime abord, rien ne pouvait être tenté tant que le système de protection était opérant. Pour se faire, il allait falloir compter sur la réactivité du service de sécurité ; ce qui n’était pas gagné. Le portable d’Haytham se mit alors à vibrer à nouveau, le sortant presque aussitôt de son analyse mentale. Il s’agissait de Tamara, qu’il préféra ignorer, la demoiselle se noyant un peu plus dans son mensonge.

Les cuisines ne bénéficiaient d’aucun système de sécurité. Avec un peu de chance, je pourrais faire sortir les gens par là…  Et alors qu’il cherchait à nouveau à se créer une occasion, les bribes d’une conversation remontèrent jusqu’à son oreille gauche ; la droite demeurait « hors service » depuis son escapade dans l’une des succursales du BIM quelques mois auparavant. Il y avait au moins, en plus de Tamara, un autre agent de terrain qui munit de son oreillette, attendait « les prochaines instructions. » Puis la voix de Tam se fit entendre non sans difficulté au vu du brouhaha ambiant. Ça n’était pas clair, comme des interférences mettant à mal la patience du Marsien comprenant qu’une fille Esculape conversait avec Tam qui semblait la solliciter pour venir le prévenir de partir. — Même pas en rêve ! grommela le Marsien en rejoignant discrètement les cuisines pour s’assurer du bon fonctionnement de son plan. Mais alors qu’il longeait le couloir, il se retrouva confronté à un type qui, de toute évidence, avait eu la même idée que lui.

« Vous foutez quoi ? » demanda-t-il, laissant apparaître une hostilité qui ne trompait personne ; il était sur les nerfs, trop pour que cela ne paraisse point suspect. Cependant, bien que désireux de lui mettre la dérouillée de sa vie, le demi-dieu ne pouvait se résoudre à céder si facilement à ses pulsions belliqueuses. — Je fais partie du service traiteur. Je venais m’assurer qu’il nous reste de quoi boire et manger. J’ai l’impression que ça ne fera de mal à personne. L’homme demeurait hostile, il ne fallait pas tenter le diable. — Je repasserai plus tard alors , lâcha le demi-dieu, surpris d’avoir su garder son calme malgré le fait qu’il se trouvait très probablement face à un agent de terrain du B.E.M.

C’est donc légèrement contrarié, que le fils du dieu de la guerre revint sur ses pas. Peut-être était-il préférable qu’il reste ici pour l’instant ; même si dans le fond, il n’en était pas vraiment convaincu. Ne sachant que faire, il observa à nouveau les lieux, avant de planter son regard sur la table lui faisant face. Un serveur venait d’y poser son plateau sur lequel trônaient quelques flûtes à champagne, vides pour la plupart, excepté une qui attira tout particulièrement l’attention du demi-dieu, assez pour ne pas voir venir la charmante demoiselle s’approchant. Cette dernière qui semblait le connaître s’adressa à lui, l’empêchant ainsi de céder à une vieille tentation.

— Je vous demande pardon !  lança-t-il intrigué avant que la demoiselle ne se risque à véritable échange. C’était donc elle, la fameuse personne à qui Tamara s’était adressée plutôt. Le simple fait qu’elle énonce connaître Angel puis Eileen suffit aussitôt à amoindrir l’hostilité que le Marsien avait laissé paraître l’espace d’un instant. — Si vous connaissez mon frère, c’est que soit vous êtes une personne à emmerde, soit de confiance. Mais j’aurais tendance à pencher pour la seconde alternative puisque vous êtes médecin et que vous vous êtes occupé de ma fille. Il tenta de chercher Tamara du regard en vain, de toute évidence, l’agent de terrain s’était fait oublier. — Je sais qui vous a prévenu. Ma femme est de toute évidence assez naïve pour croire que je ne l’ai pas repéré. Elle a sûrement oublié que c’était mon audition qui était défaillante et non ma vision. Pour ce qui est du B.E.M, oui j’ai cru comprendre. Il y en a un dans le couloir qui mène aux cuisines, le seul endroit où le système de sécurité n’est pas de mise. Je voulais m’y rendre pour en être sûr. On aurait pu, de ce fait, faire sortir les gens par là.

Son soliloque fut dès lors marqué par un silence, malaisant pour le commun des mortels. Le demi-dieu se mit alors à froncer les sourcils tout en levant les yeux au ciel. — Il y a du mouvement aux étages supérieurs.  Il reporta alors son attention sur la jeune femme. — Fille d’Esculape c’est ça ? Il est fort à parier que tout comme moi, vous choisissez de rester, je me trompe ? Écoutez, ils veulent mettre la main sur l’artiste et sur tous les demi-dieux aux alentours. Il faut à tout prix que l’on arrive à éviter le bain de sang et que l’on parvienne à prévenir Hansen, je ne sais pas quoi, tout ça en essayant de ne pas utiliser nos pouvoirs. Les agents du B.E.M eux-mêmes ne pourront pas intervenir, il a des humains ici, donc trop de risques. Vous connaissez d’autres demi-dieux par ici ?








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Ce n'est qu'amour

“Si l'amour est dur avec toi, sois dur avec lui ; perce l'amour qui te perce et possède le"
Sujet: Re: Event # 1 : Vernissage au Guggenheim    Jeu 13 Jan - 17:00
Tamara Lond
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Event  # 1 : Vernissage au Guggenheim  - Page 3 242595Haybaby
Premier événement

- 20 déc 2021, New-York - Rez-de-chaussée

La fille d’Esculape ne semblait pas comprendre exactement les enjeux, mais il aurait été trop complexe de tout lui expliquer, que Tam avait travaillé plus de dix ans pour le B.E.M, qu’en retrouvant Haytham elle avait compris que pas tous les êtres mythologiques étaient des dangers et qu’ils ne méritaient pas tous de finir morts ou sous les verrous, qu’elle avait dû fuir passant pour une traîtresse auprès du B.E.M, et ce pendant quasiment cinq ans, avant de finalement revenir à New York et les réintégrer en secret dans le but de se venger et les faire sauter de l’intérieur. Oui c’était dangereux, mais la brunette vivait avec un tel souhait de vengeance par rapport à ce que le B.E.M avait fait à sa mère qui avait déjà tant souffert pour ainsi dire la plus grande partie de sa vie… Sa mère était la raison qui l’avait fait choisir le B.E.M voilà plus de quinze ans, à force de la voir léthargique et mutique suite à l’attaque du monstre, sans parler de la fuite d’Haytham d’ailleurs, et finalement, sa mère (ou ce que le B.E.M lui avait fait sur ordre de Caldwell) était sa raison d’y revenir, mais pour d’autres motifs. Bref, Melissa aurait trop de questions, ce n’était pas le moment, le temps pressait et Tamara voulait mettre à l’abri son mari. Qu’elle soit en danger était une chose, mais Eileen ne pouvait risquer de perdre ses deux parents.
Comme Tam s’y attendait, la doctoresse était pleine de reproches dans ses premiers mots. L’agent de terrain l’attrapa par les épaules fermement et parla entre ses dents, la fixant du regard.

- J’ai pas le temps de vous expliquer, mais vous croyez vraiment que je serais là à vous prévenir si j’étais pas de votre côté ? Non, mon mari ne sait pas que j’y suis retournée, il ne comprendrait pas. Je comprends vos paroles, mais là, on s’en balance de qui est enfant de qui, le seul enfant qui compte, c’est ma fille et je veux pas prendre le risque qu’elle soit orpheline ce soir, alors je vous le demande, faites en sorte de vous tirer avec Haytham aussitôt qu’une brèche sera perceptible. Et en attendant, mettez-vous à couvert.

Elle évoqua son chéri. Tam la relâcha et soupira.

- Quand tout le monde veut protéger tout le monde, c’est là que ça part en cacahuète.

Elle ignorait bien sûr qu’il s’agissait de Piñata, sans quoi elle l’aurait assuré qu’il n’avait rien à craindre.

- Montrez-le moi et j’essaierai de le protéger.

Laissant aller la belle Melissa, Tam tenta un regard vers les étages, observant ce qu’elle pouvait entrevoir de là où elle était. Du mouvement se faisait, l’alarme était enfin coupée, et visiblement, le premier et le second étage étaient enfin raccordés. Cela voulait dire qu’il y avait une chance que les sorties finissent par se déverrouiller. Pour le moment, Melissa partait discuter avec Haytham, et balayant les étages du regard, Tamara repéra les agents de sécurité et…

- Angel, étouffa-t-elle.

Par les foutus dieux de la putain d’Olympe, pourquoi faut-il que toute la famille soit là !

Et Sheppard qui était juste à côté avec le peintre. Bon… lui, c’était peut-être trop tard pour sauver son cul… Tam aperçut également une femme aux mains griffues. Elle se demanda quelle créature cela pouvait être, elle ne voyait pas d’ailes, alors ce n’était potentiellement pas une stryge. Si elle se montrait dangereuse, peut-être qu’elle pourrait la choper pour le B.E.M, au moins ce serait toujours une prise. Elle vit également Caldwell. Toujours se rapprochant de Sheppard.

Quelle lèche-cul celle-là… pas étonnant qu’elle ait fini sous-directrice… Elle a dû passer sous le directeur pour ça…

Soufflant, elle se radossa contre le dessous d’escalier et ouvrit son mini sac pour en sortir un point américain en bronze céleste. Son mini pistolet était toujours attaché à sa cuisse, dissimulé sous la robe. On ne pouvait décemment pas sortir une arme à feu dans un musée au vu et au su de tous avec des agents de sécurité, même si l'arme en question avait été conçue pour être indéteectable, il fallait attendre le moment opportin pour ne pas faire de connerie et traumatiser la foule. Soudain, elle vit un collègue arriver depuis ce qui était certainement les cuisines, en train de mâchouiller.

Martinez…

- Marty ? Toujours la bouche pleine, bordel, c’est pas possible. Qu’est-ce que tu fous ? Je me croyais seule ici, tu devais être sacrément débordé… Surveille l’issue de secours, il faudrait pas que le peintre nous file entre les doigts et si son escorte le fait sortir, ce sera par là.

« - Je viens d’en croiser un… Sa gueule me disait quequ’chose alors j’ai vérifié dans les dossiers. C’est celui qui s’est tiré avec toi y a cinq ans...».

- Tu te fous de ma gueule ?! Il est où ?

Le coeur de Tamara s’emballa, là, il fallait trouver une astuce pour ne pas que Martinez s’en mêle. Ce dernier lui fit un signe de tête pour lui montrer le fils de mars sous le premier étage, à l’autre bout de la pièce.

- C’est bon, je me le fais ! Toi surveille la sortie et s’il s’approche, déjà tu seras dans la merde, mais fais tout pour le retenir, pigé ?

Et sans attendre, elle s’élança en direction d’Haytham, espérant qu’il comprendrait ce qu’elle avait l’intention de faire.

- Eh toi, sale chien d’enfoiré ! cria-t-elle avant de murmurer, priant que son oreille encore valide entende: contracte tes abdo !

La vieille dame qu’il avait aidée à se relever auparavant s’exclama que ce n’était pas des façons de parler à un homme aussi gent…
Trop tard, le poing de l’agent de terrain venait de s’abattre dans l’estomac du fils de Mars. Evidemment, vu de l’extérieur, cela semblait violent, mais Tam avait retenu son coup.






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Sujet: Re: Event # 1 : Vernissage au Guggenheim    Jeu 13 Jan - 18:49
Darren White
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Premier évènement

- 20 déc 2021, New-York - Retour au 1er étage

C ’était chaotique, bien que divertissant. Jamais je n’aurai cru en venant jusqu’ici vivre de telles péripéties. Au moins, ça me fera de quoi écrire pour l’article que j’étais censé rédiger. Car oui, je n’étais certainement pas là pour le plaisir d’observer des vieilles croutes, mais bel et bien pour remettre à mon rédac chef un semblant d’interview du type dont le nom m’échappait, mais qui avait suffisamment d’influence pour dépêcher un journaliste afin de lui passer de la pommade. Du moins, c’est ainsi que j’aurai dû penser avant d’être séparé de Licinia et d’apercevoir son bourreau. Dès lors, mes priorités n’étaient plus les mêmes et je me foutais bien de flatter l’ego d’un artiste par le biais d’un article luisant de lèche et sans sincérité. Je devais impérativement retrouver Lici, c’était ma seule et unique priorité et pour ce faire, j’étais prêt à tout. Ne dit-on pas qu’à cœur vaillant rien n’est impossible ?

Par chance (car elle subsiste dans ce grand merdier), ma sacro-sainte accréditation m’avait permis de migrer vers un étage, me rapprochant ainsi de l’artiste, mais pas de Lici que mon regard cherchait encore. Mais où était-elle bordel de merde ? Ce silence radio était-il annonciateur d’une catastrophe à venir ? Le directeur au charisme exacerbé était-il parvenu à la reconnaître ? Si oui, l’avait-il capturé sans sommation ? Plus je me questionnais et plus la boule dans mon ventre prenait une place que je ne pouvais ignorer ; tout comme une conversation téléphonique qui ne m’était pas destinée. Mais que voulez-vous, nombreuses sont les déformations professionnelles lorsque l’on enquête sur le terrain ; à commencer par laisser une oreille trainer pour glaner quelques informations.
Mon inattention m’avait fait perdre mon interlocuteur privilégié et la perspective d’avoir enfin accès à l’artiste. Était-ce grave ? Question rhétorique cher Darren et j’avais à présent une nouvelle cible, qui avait un tant soit peu conscience de ce qui se passait en ces lieux.

— Je suis journaliste ! Darren White. tentais-je en faisant paraître le badge dont on m’avait affublé à l’entrée. — Je dois interviewer le type à l’origine de cette exposition. Je tâchais de rester aimable malgré la rudesse de mon interlocuteur bien emmerdé par ma présence. Mais avant que je ne puisse reprendre la parole, une alarme résonna aux quatre coins du musée avant que des grilles ne s’abaissent, nous empêchant de fuir si l’envie nous en prenait. Le rustre cessa aussitôt de me calculer, il tapotait vigoureusement son oreillette tout en s’adressant à un hypothétique interlocuteur. Le jargon employé me laissait à penser qu’il faisait partie de la sécurité et qu’il était fort possible qu’il gère celle de l’artiste dont le nom m’échappait encore. Il réitéra ses paroles tandis que les gens autour de nous se laissaient submerger par la peur.

— Hey restez calme ! tentais-je vainement en essayant de ne pas être bousculé à mon tour. La plupart des gens en perdition allaient s’agglutiner contre les grilles fermées réclamant leur ouverture immédiate. Je vis le type à l’oreillette sortir une arme tout en s’approchant lui aussi des grilles qui demeuraient closes. Les gens continuaient à se pousser entre eux, engendrant du stress au stress. Moi, dépassé, je n’avais de cesse de chercher ma protégée du regard, sentant mon cœur se contracter un peu plus à chaque seconde passée loin d’elle. Je me sentais coupable de l’avoir trainé jusqu’ici et perdu aussi facilement. De bien sombres pensées m’envahir presque aussitôt, me ramenant brusquement à ma simple condition de mortel. L’homme au flingue se mit à hurler, effrayant au passage les quelques personnes le collant d’un peu trop prêt. Mais dans le lot et pas très loin de moi, une femme attira mon attention. Elle semblait calme, presque trop pour que cela paraisse normal, ajoutons à cela un sarcasme que je lui enviais.

[b — En tout cas, je serais vous j’éviterai de piétiner son orgueil, car aux dernières nouvelles c’est lui qui a une arme »[/b], répondis-je à sa suite, sans hostilité cependant. Elle en était rendue à croiser les bras, mais demeurait sereine tout en m’impliquant dans la conversation sans que je ne m’y attende ; moi qui pensais assister à une joute verbale entre elle et le type armé. — Je dois bien reconnaître que j’aimerai en finir et rapidement de préférence. Mais je préférais aussi éviter les balles perdues ; la rubrique faits divers n’étant pas faite pour moi. » Je tâchais de faire de l’humour pour dédramatiser, mais aussi pour paraître un tant soit peu serein, même si dans le fond ça n’était pas le cas. Pour ne rien vous cacher, je n’avais de cesse de penser à Licinia.

— Je pense que les agents de sécurité dont je préfère loué la compétence, vont nous sortir de là.  Le Destin étant joueur, il avait, semblerait-il, décidé de me faire une fleur en ce jour. En effet, l’ascenseur privé venait de déverser toute une légion de types bien taillés dans leurs costumes noirs, mais dont la patience semblait limitée. Quatre d’entre eux, aboyant presque conjointement dans leurs oreillettes, firent un tour rapide avant de nous demander de rejoindre les grilles afin d’assurer un contrôle un peu plus approfondi des salles exposantes. — Je pense que si quelqu’un tente de voler un tableau cela se verra non ?  ironisais-je avant de me plier aux injonctions des gorilles.

Dix minutes plus tard, nous nous retrouvâmes agglutinés contre les grilles. Lici n’était toujours pas dans mon champ de vision, mais la menace demeurait permanente autant que mon sentiment d’impuissance qui m’exempta des formules de politesse après que l’agent ait cherché à s’enquérir de ma situation. — Oui ça va, mais j’ai connu mieux comme condition de travail ceci dit. Et non, je n’ai pas eu le temps de faire mon travail. D’ailleurs, mon assistante a disparu, ce qui est assez problématique. Elle est peut-être à l’étage inférieur. Mais je n’étais sûr de rien et faute de mieux, je devais me contenter de suivre le gars qui menait la danse.
Nous pûmes de ce fait rejoindre l’étage inférieur ; une délivrance de courte durée, car je n’avais toujours pas Lici en visu à l’inverse de l’artiste qui s’agitait dans tous les sens et faisait montre d’une impatience qui frôlait l’hystérie. Ah ces artistes ! Mais alors que je m’apprêtais à l’approcher, je vis à ses côtés le sinistre directeur que j’avais croisé quelques moins auparavant dans un ascenseur. Il allait sûrement me reconnaître, je ne pouvais de ce fait, me risquer à tenter une approche. Alors que faire ?









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Sujet: Re: Event # 1 : Vernissage au Guggenheim    Dim 16 Jan - 14:55
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Premier évènement

- 20 déc 2021, New-York -

Rez-de-chaussée

J'avais l'habitude dans mon travail d'être le messager avec les bonnes comme les mauvaises nouvelles mais être au milieu d'un couple composé apparemment de deux membres qui se trouvaient dans deux camps différents n'était pas la position que je préférais.
J'avais donc dit à Haytham ce que sa femme voulait que je lui transmisse. Ne connaissant pas les pouvoirs du fils de Mars, je n'étais donc pas au courant qu'il savait déjà tout ce que je venais de lui annoncer. Il savait également qui était l'expéditeur de l'avertissement.

Le traiteur du soir m'expliqua ses différentes déductions tirées de sa science du combat et de son audition impressionnante. Ce qu'il me dit ne fit que renforcer ma volonté de rester sur place pour aider du mieux que je pouvais.
Comme je m'y attendais, lui non plus ne comptait pas s'en aller et il cherchait déjà un moyen de faire sortir tous les mortels présents à ce vernissage. Il me demanda ensuite ma position concernant ce qu'il se passait.

"Bien évidemment que je vais rester ici, je ne pourrais jamais me pardonner d'être partie s'il y avait des blessés ou pire à la fin de cette soirée. Et pour répondre à votre dernière question, le seul autre demi-dieu que nous deux que je connais ici, c'est votre frère Angel. Je pense qu'il travaille ce soir et sûrement pour le service de sécurité du peintre. Je dois le prévenir."

Je ne lui laissai même pas le temps de répondre quoique ce soit. Je me mis dans un coin et me dépêchai d'envoyer un sms à  @Angel Castellanos pour le tenir au courant de ce qu'il se tramait.

"Salut Angel. Je suis avec ton frère, le BEM a infiltré la soirée et compte mettre la main sur le peintre ainsi que sur tous les demis-dieux ou créatures qu'ils trouveront. Fais attention à toi.
Désolée pour mon comportement de tout à l'heure, un peu trop de fierté de mon côté. Tu m'as manqué, ça m'a fait plaisir de te voir. On essaye de se retrouver après toute cette histoire.
Mélissa."


Une fois mon message envoyé, je me retournai juste au moment où la traîtresse tout de rouge vêtu était en train de mettre un coup de poing dans le ventre de celui qui était son mari. Le geste me choqua et je m'élançai vers Haytham afin de l'aider à se relever.
En regardant autour de moi, je vis la robe écarlate rejoindre un espèce de pinguoin qui devait être un agent qui préférait manger à l'oeil plutôt que faire son travail et l'engueuler en lui indiquant une sortie à l'opposé de la cuisine et de la sortie non sécurisée.

Je compris très rapidement qu'elle venait de faire partir l'agent du BEM qui nous empêchait jusque là de faire sortir les innocents du musée. Le coup de poing n'était qu'une mise en scène de sa part pour nous donner une chance de nous en sortir.
J'attrapai le fils de Mars et le tirai en direction des cuisines en disant à tous ceux qui voulaient m'aider de me laisser tranquille, j'étais médecin et le patient avait besoin d'air et de tranquillité. Je finis par atteindre les cuisines avec Haytham.

"Votre femme vient sûrement de vous sauver la vie et de nous donner la possibilité de faire sortir du monde d'ici. Elle a ordonné à l'agent qui vous a gêné tout à l'heure d'aller surveiller une issue à l'autre bout du musée.
Commencez à faire sortir vos employés et moi, je vais commencer à préparer quelques potions de guérison au cas où. Il est fort à parier que nos amis du BEM ont des armes en bronze céleste et qu'ils n'hésiteront pas à s'en servir."






Sujet: Re: Event # 1 : Vernissage au Guggenheim    Dim 16 Jan - 18:39
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Premier évènement

- 20 déc 2021, New-York -

Deuxième étage
Ah bordel de merde que j’en avais marre de cette soirée chiante ! J’étais coincé à un étage avec monsieur le … C’était qui ce mec ?! Il me montrait son badge et je le regardais en hochant la tête. J’avais horreur des journalistes et de tout ce qui allait avec. Je les trouvais inutiles et plus casse-couilles qu’autre chose. La suite me faisait littéralement perdre patience. Je levais les yeux au ciel alors que miss cul-coincé avec barbelé dans sa petite culotte ouvrait sa grande bouche.

- Est-ce que je t’ai seulement parlé hein ?! Respire par tous les orifices de ton corps et ferme ta grande bouche ! Discute donc avec le journaliste qui se prend pour un pingouin !

Un fils de Mars énervé. Du Angel Castellanos à l’état pur. Mon frère m’aurait foutu une claque derrière la tête. Je tentais d’avoir un visuel ici et là comme je pouvais jusqu’à ce que des gars de la sécurité débarque de l’ascenseur. Je regardais les hommes arriver et j’allais en face d’eux directement et je me mettais à rire jaune.

- Que je sache, c’est moi le responsable de la sécurité de Hansen et pas votre petit cul avec du poivre de Cayenne et une matraque  ! Je range mon arme si je veux et vous n’avez absolument aucune autorité sur un agent fédéral en service.

Et bam dans tes dents mon gros imbécile. Je rangeais tout de même mon arme avant de descendre rapidement dès que le passage était ouvert. Hors de question de laisser l’artiste seul. Ça sentait bien trop la merde. Je sentais mon cellulaire vibrer et je regardais le message de Melissa. Elle confirmait ce que je craignais. Il y avait bien trop de monde. J’arrivais au premier étage et je regardais partout. Après toute cette histoire, je voulais des putains de vacances avec Melissa et des bouteilles de whisky sur le bord d’une plage ! Je voyais Carwyn du coin de l’oeil, mais j’irais discuter avec lui plus tard. Je continuais de chercher. Main sur mon arme qui était dans mon holster. Le BEM était présent et quelque chose me disait que les types de la sécurité en mode : poivre de cayenne y était pour quelque chose. Je n’avais pas le souvenir de les avoir croisés alors que je donnais les instructions. Je rageais de plus en plus et je voyais finalement Hansen avec Sheppard et un des gardes du corps. Oh merde … MERDE! Je me planquais en gardant un visuel et j’envoyais un message à mon frère.

«Premier étage on a de la grosse visite de merde. Ça va péter. Ramène ton cul au premier.» @Haytham Cassidy
«Message reçu»  @Mélissa Méditrine





Sujet: Re: Event # 1 : Vernissage au Guggenheim    Dim 16 Jan - 19:06
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- 20 déc 2021, New-York -

Premier étage
Je mentirais si je dirais que de participer à des missions ne m’intéressait pas. J’adorais être sur le terrain pour botter des fesses de demi-dieux et de créatures. Tuer la vermine et faire le ménage. La mission d’une vie et une vocation sans la moindre faille. Peu de gens pouvaient comprendre et tenter de me résonner était une mauvaise idée. C’était ancré en moi profondément. Certains diraient que j’avais eu un lavage de cerveau et d’autres que j’étais tout simplement un géni. Tout dépendait du point de vue de la chose. Protéger la population humaine étant ce qu’il y avait de plus important. Je devais protéger notre race en déclin face à tous ces demi-dieux et créatures qui se mélangeaient. De la vermine … Pour l’instant, j’attirais l’artiste de la soirée en lançant un regard noir à l’homme qui paniquait et qui tentait de l’attirer également. Un léger sourire en coin alors que l’un des gardes du corps s’approchait. Je me contentais de hocher la tête docilement.

- William Ferguson. Je suis un homme d’affaires New Yorkais et un ami du Président des États-Unis. Je suis ici pour une acquisition personnelle.

Menteur à ce niveau sur mon identité, mais pas sur mon lien avec le président par contre. Je m’approchais tout de même de l’artiste avant de me dire qu’un bon coup de balais à cette soirée ferait le plus grand bien. Où était donc Elisabeth ? Je la cherchais du regard.

- Ne vous inquiétez pas pour votre toile monsieur Hansen. La bêtise est humaine. J’aimerais tout de même discuter de plusieurs acquisitions en privé si vous le voulez bien. Il ne manque que mon épouse pour confirmer les toiles.

Je regardais autour avant de voir du mouvement. Les gens du second venaient nous rejoindre. Elisabeth avait certainement entendu ce que je venais de dire par ailleurs. Je me touchais le lobe d’oreille avant de prendre deux flûtes de champagne. Une pour Hansen malgré ses gardes du corps et une que je gardais dans ma main.

- Disons que je débuterais mon offre à six millions, mais je préfèrerais réellement discuter en privé. Evelyne ! Je suis ici !

Un signe de la main léger. Elle allait comprendre le signal. Il étant temps de passer aux choses sérieuses et j'avais pleinement confiance en une seule personne :  @Elisabeth Caldwell





Sujet: Re: Event # 1 : Vernissage au Guggenheim    Mar 18 Jan - 0:23
Carwyn A. Keegan
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You have her fire, will you burn me with hate ? Or welcome me with a warm embrace ?
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-Possède un pendentif de lapis-lazuli reçu de la part de son père qui lui permet de bloquer un peu sa perception des émotions
Premier événement

Tour 4 - 1er étage





Alors que j’essayais d’attirer l’attention de Floyd pour le détourner de l’homme terrifiant qui voulait l’emmener ailleurs, la stryge qui m’avait bousculé et envoyé percuter la toile me saisit le bras et me murmura des avertissements. Je sentais sa peur et sa colère qui vinrent s’ajouter à mes propres angoisses. J’avais envie de me prendre la tête dans les mains et de partir loin, mais si ce que la créature disait était vrai, le peintre était en danger.

Je serrai les dents et me forçai à masquer mon trouble, malgré le fait que mon regard s’évadait parfois par terre dans l’espoir de retrouver mon collier. Sans lui, je n’étais capable de rien, j’étais vulnérable, mais surtout je pouvais devenir extrêmement dangereux. Quand je le portais, je devais choisir d’ouvrir mon esprit aux émotions des autres pour pouvoir les manipuler. Là, j’avais accès à tous leurs sentiments, toutes leurs émotions et je risquais d’agir d’instinct. Je n’avais jamais réellement appris à contrôler mon pouvoir, car dès le moment où j’avais reçu le pendentif, j’avais complètement cessé d’essayer.


« - cet homme veut du mal à l’artiste ! » murmurai-je à la jeune femme en essayant de dégager mon bras sans grand succès. « On ne peut pas le laisser faire. »

J’avais perdu ma sœur lors de l’attaque de 2015 et, même s’ils ne s’étaient rencontrés que récemment, Raban et Floyd étaient frères. Je ne pouvais supporter l’idée que mon Sunshine subisse la même perte que moi. Je ne pouvais rester les bras croisés et laisser ça arriver. Mais il me fallait reprendre le contrôle de mes émotions et de mon pouvoir. Où était donc tombé ce maudit collier ?

Finalement, un des gardes du corps interpella l’inconnu qui tentait d’emmener Hansen ailleurs et un autre se tourna vers moi pour me demander si j’étais l’invité de Raban. Je sortis mon plus sourire de façade et répondit :


« - En effet. Carwyn Aidan Keegan. Monsieur Harker ayant été retenu par des raisons personnelles m’a demandé de venir à sa place transmettre ses excuses et ses compliments à monsieur Hansen et discuter de l’achat de plusieurs toiles dont il souhaiterait faire l’acquisition. »

Mon regard se fixa sur l’homme près du peintre et je ressentis à nouveau ce dégoût vis-à-vis de moi et du fils d’Apollon. Ma respiration était un peu saccadée, mon poing était serré derrière mon dos, il y avait beaucoup trop de monde dans ce musée pour être ainsi exposé à leurs émotions. Je n’étais pas armé, vulnérable et incapable de penser de manière cohérente. Il fallait que je fasse quelque chose. Mais quoi ?



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If you believe everything you feel is an illusion then you’re delusional. Your emotion is part you. You’re made with it. Denying it and thinking it is all your mind, is denying your existence
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Sujet: Re: Event # 1 : Vernissage au Guggenheim    Mar 18 Jan - 1:52
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Premier événement - 1er étage

- 20 déc 2021, New-York - 1er étage

Il fallait que je sorte d'ici... mais j'avais bien compris que les accès étaient bloqués, sans quoi tous les autres Mortels présents auraient déjà fichu le camp... Néanmoins, je perçus du mouvement et compris que l'étage au-dessus était libéré. Les personnes qui étaient bloquées en au second étaient en train de nous rejoindre ici au premier étage. Ce détail me soulageait car j'imaginais, peut-être naïvement, que sous peu il en serait de même pour l'étage où je me trouvais, et qu'on pourrait enfin accéder au rez-de-chaussée afin de pouvoir sortir, que je puisse retrouver Darren et m'éloigner le plus possible du directeur du B.E.M. Je venais de mettre en garde le jeune homme que j'avais bousculé, mais il me répondit, se débattant un peu, qu'il voulait aider le peintre. Peut-être était-il un demi-dieu lui aussi... Cette pensée me troubla... je me mis à songer pendant une seconde qu'il pourrait saigner et... Non, je devais garder mon sang-froid et ne pas donner une raison à Sheppard de m'embarquer avec ce pauvre Mr Hansen.

- Vous ne savez pas ce qu'ils vous feront... rétorquai-je à celui qui se présenta ensuite `q un autre monsieur sous le nom de Carwyn Aidan Keegan.

Cela faisait beaucoup de noms, mais je n'étais pas là pour en débattre. Pendant ce temps, j'entendis Sheppard se présenter sous un autre nomn que le sien.

-Il ment, murmurai-je au garde qui avait parlé à Carwyn.

Cet homme me regarda un peu de travers, sûrement parce qye c'était de ma faute si le tableau avait été abimé. D'ailleurs je ne comprenais pas pourquoi le peintre se mettait dans un tel état pour ceci, après tout, il l'avait fait lui-même non ? Ne pouvait-il pas le refaire ? Je n'entendais décidément rien à la manière de vivre des Mortels et au monde qui gravitait autour d'eux.

Toujours sur le qui-vive, j'observais furtivement autour de moi alors que Sheppard faisait signe à une dame... et là, mon coeur se serra, mes mâchoires également. La femme en question était celle qui avait voulu me tuer, elle avait tué l'une de mes soeurs et sa compatriote avait tué ma mère. Je me mis à feuler comme un chat, lâchant le bras de Carwyn, j'allais me diriger vers elle pour lui lacérer le visage, quand soudain mon regard croisa Darren. Aussitôt, je me calmai en me souvenant de ce qu'il avait dit : nous devions être discrets. Pour cela, je ne devais pas aller près de lui, je risquerais de compromettre sa sécurité en faisan tcomprendre au B.E.M qu'il était avec moi. Un sentiment de vide et de solitude s'empara de moi, j'étais terrifiée à l'idée de faire encore une bêtise... Il fallait que je m'éloigne. Je reculai alors sans regarder où j'allais, jusqu'à percuter une personne, encore... @Angel Castellanos

Le choc avait été assez dur, j'eus l'impression de me heurter à un tronc d'arbre. Je me retournai vivement et vis l'homme en question.... qui avait le nez en sang à cause de mon coup de tête... Ce n'était pas un Mortel, c'était un demi-dieu ! Ce sang... cette odeur... J'étais irrémédiablement attirée. Je ne m'étais nourrie que de ça pendant dix-huit ans, j'étais devenue totalement accro à cette substance... et là... ce demi-dieu en avait une rivière qui lui échappait du visage... Mes lèvres se retroussèrent telles les babines d'une lionne, découvrant mes dents pointues que lui était capable de voir puisqu'étant demi-dieu, il voyait à travers la Brume. Je voulais me retenir de l'attaquer, mais c'était plus fort que moi, ce sang m'attirait trop... Je le plauqi alors contre le mur de toutes mes forces, mes bras tremblants car j'essayais encore de lutter contre cette attraction.






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Sujet: Re: Event # 1 : Vernissage au Guggenheim    Mar 18 Jan - 12:51
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Premier évènement

- 20 déc 2021, New-York -

L'autre abruti restait planté devant la grille, sortant son arme pour se donner plus d'importance que ce à quoi il pouvait espérer prétendre au naturel. Une attitude risible que je ne pouvais décemment pas m'empêcher de commenter publiquement, sarcasmes bien sentis contre celui qui faisait étalage de sa grossièreté sans retenue. Sarcasmes auxquels j'avais inclus le journaliste près de moi car il semblait bien trop inactif à mon goût. Après tout, même si les choses ne se passaient pas exactement comme il l'avait prévu, son travail consistait à recueillir l'information quelle qu'elle soit, et à mon sens, il y avait bel et bien de quoi faire présentement. En tout cas, suffisamment pour ne pas rester ainsi les bras ballants. Il me conseilla de ne pas contrarier l'agent de sécurité car contrairement à nous, celui-ci était armé. Bien vu l'aveugle. Sa remarque m'arracha cependant un sourire : l'un des premiers de la soirée à vrai dire.Vous avez raison, Et puis rien ne nous garanti qu'il sache s'en servir. Je ne serai guère étonnée de voir que sa maîtrise de la gâchette se relève finalement aussi peu évoluée que son niveau de courtoisie...répondis-je dans une dernière pique envers l'homme qui m'avait adressé des remarques grivoises. Ce dernier vint corroborer mes propos, répliquant avec une nouvelle vague d'impolitesse à laquelle je m'étais préparée cette fois. Non, je ne lui ferai pas la faveur de m'offusquer une seconde fois, même si je n'en restais pas moins peinée. Je me consolais cependant, en disant que j'avais sans doute visé juste et que l'homme était tout bonnement incapable de faire quoique ce soit pour nous sortir de cette situation et que son seul recours était de nous dire de nous taire, faute de mieux. Dans le mille, Caldwell.

Une unité débarqua à notre étage, déboulant de l'ascenseur dans le but de passer ce niveau au peigne fin. Le petit sourire que j'arborais s'élargit davantage lorsqu'ils firent une remontrance au malpoli et lorsque le journaliste -qui je venais de l'apprendre, se nommais Mr. White- se permit à son tour une petite remarque ironique.N'oubliez pas la rubrique fait-divers.fis-je, amusée par son trait d'humour malgré la situation alarmante (sans jeu de mots). Fais ce que je dis mais pas ce que je fais, n'est-ce pas ?
L'un des agents vint à notre rencontre et s'enquit de ma santé avant de demander ce que j'avais vu. Blessée ? Non, je n'étais pas blessée, sauf dans mon orgueil. Et s'il y avait bien quelqu'un de suspect selon moi, c'était ce rigolo devant les grilles.Je vais bien, merci. Je suis navrée de ne pouvoir vous aider, tout semblait normal jusqu'ici. Ils rassemblèrent les gens pour les convier à descendre au premier. C'est à ce moment-là que j'entendis mon oreillette grésiller faiblement. @James Sheppard , bien-sûr. L'un des seuls que j'acceptais encore de recevoir en communication, ayant refusé tout net que l'on m'attribue un nouvel agent de liaison. Personne ne remplacera Shawn. Jamais. Ce serait trop difficile. J'écoutais la requête attentivement.Compris.acquiesçais-je avant de laisser la transmission ouverte sur notre seul binôme.

J'entendis alors l'intégralité de la discussion entre Sheppard et Hansen, alors que je me trouvais désormais au premier étage avec les autres. Immédiatement, je me mis à sa recherche, me frayant un passage entre les invités et sur ma route, je vis la femme qui avait attiré le regard de Sheppard un peu plus tôt ( @Licinia Alis). Je la toisais avec froideur, détaillant sa robe échancrée et son décolleté provoquant. Un regard qu'elle me rendit avec beaucoup d'animosité, sans que j'en sache la raison et en vérité, je m'en fichais pas mal.Veuillez m'excuser.déclarais-je finalement en la contournant car elle bloquait mon passage. Bouge. Et vas racoler plus loin tant qu'on y est. L'instant d'après, je la vis effectivement plaquer le malotru au pistolet contre le mur. Voilà, embrassez-vous, battez-vous à deux, ça nous fera des vacances.

Je poursuivis mon trajet chaotique et lissais les plis de ma veste de tailleur, toujours tirée à quatre épingles, avant de surprendre le petit geste de la main de @James Sheppard . Je clignais des yeux plusieurs fois, interdite, lorsqu'il me présenta comme sa femme, Evelyne. Evelyne ? Mais qu'est-ce que c'est que ça encore ? Enfin...j'imagine qu'on aurait pu faire pire. Cette fois encore, Sheppard me faisait passer pour son épouse, une couverture qu'il utilisait de plus en plus souvent et qui finirait sans doute par faire jaser, à la longue. Je me composais d'un sourire un peu trop large pour être naturel et rejoignis le duo, guindée. Allez Evelyne, c'est parti...Ah, vous êtes là !m'exclamais-je en me positionnant à côté de mon chef, face à l'artiste.Pardonnez-moi, j'ai été retenue au second étage lorsque le système de sécurité s'est déclenché. Monsieur Hansen, je suis désolée pour votre toile : je sais combien cette dégradation s'annonce inestimable pour vous et pour l'ensemble de votre œuvre.amorçais-je en guise de présentation compatissante, avant d'enchaîner avec celle plus formelle :Je n'ai pas eu le temps de faire convenablement les présentations lorsque nous nous sommes croisés tout à l'heure : Evelyne Ferguson, critique d'art pour le MET.fis-je en avançant le bras pour lui proposer une poignée de main.Mon mari vous l'a très certainement déjà annoncé, mais nous aimerions vous faire une offre. Comme vous le savez, dans ce cadre professionnel qui est le nôtre, il est rare de trouver matière à compliment...mais sachez que j'ai particulièrement apprécié votre travail, Mr. Hansen. C'est pourquoi nous aimerions faire l'acquisition de l'une de vos œuvres dès ce soir, car je sais d'expérience que vous serez très sollicité par la suite.flattais-je en rentrant parfaitement dans mon rôle. Et vas-y que je te brosse dans le sens de la toile. Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire. Tout ça pour des vieux graffitis colorés. Enfin peu importe, de toute façon...ce n'était pas mes sous qui entraient en jeu. Il ne manquerait plus que ça !





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