Event # 1 : Vernissage au Guggenheim

Ϟ Messages : 308 Ϟ Nous a rejoint le : 10/10/2020 Ϟ Petite bio :

Premier événement

Tour 1

New York est LA ville pour passer les fêtes. Il s'y passe toujours quelque chose, quel que soit le quartier. Les décorations sont toujours sublimes, où que l'on regarde, et les activités ne manquent pas. Parmi elles, un vernissage a lieu dans un musée, est pas des moindres: le Guggenheim, célèbre musée d'art contemporain situé dans l'Upper East side, cinquième avenue ! Un jeune artiste émergent a réussi à obtenir l'autorisation d'y exposer ses toiles. Incroyable, non ?
Cet artiste n'est pas n'importe qui, pour qui connaît l'art moderne. En effet, Floyd Hansen a commencé à faire parler de lui voilà quelques années. Les amateurs d'art le connaissent, le B.E.M aussi. Cet homme est en effet un demi-dieu, l'un des fils d'Apollon, le dieu des arts. Quelques agents vont profiter de ce vernissage pour essayer de le capturer...

TOUR 1 Pour une raison qui vous est propre, vous décidez de vous rendre à l'exposition qui démarre à 17h. Tenue correcte exigée, il s'agit d'un grand musée et également d'une soirée de gala. Champagne et petits fours seront offert, musique d'ambiance et des personnalités. Les œuvres habituellement exposées côtoieront les créations de l'artiste et certaines seront même en vente, évidemment. Connaissez-vous l'artiste personnellement ? Allez le saluer. Faites des rencontres. Êtes-vous là pour le travail (B.E.M) ? Faites du repérage, communiquez les informations à vos agents de liaison, sécurisez le périmètre... Et si vous repérez d'autres créatures, c'est encore mieux !

CONSIGNES - Chaque tour de jeu dure une semaine, vous avez ce laps de temps pour poster au moins une réponse RP. Bien entendu, vous avez le droit de poster plusieurs fois par tour, du moment que vous ne postez pas eux fois d'affilée.

- Tenez compte de ce qui a été dit par vos camarades et par le MJ, et n'interprétez pas les personnages joués par des joueurs à leur place. Par contre vous pouvez inclure des PNJ dans vos postes.

- Il n'y a pas d'ordre de passage précis, vous pouvez poster quand bon vous semble.

- Amusez-vous !

Premier événement

Tour 1

Tamara avait de la facilité à mentir, jouer un rôle, et ce grâce à toutes ces années au B.E.M. A présent, elle y était de retour dans un but précis et secret, mais elle devait regagner leur confiance et faire ses preuves. Cependant, lorsqu'il fallait mentir à celui qui était devenu son mari, c'était moins anodin. En effet, Haytham croyait qu'elle avait trouvé un poste comme agent de sécurité, et que ce soir-là, elle devait assister avec ses employeurs à une soirée. Au final, ce détail-là n'était pas si faux, mais tout de même. Au moins, ce soir-là, le fils de Maris travaillait dans son restaurant. Il venait d'ouvrir, il avait donc beaucoup de boulot et Tam savait qu'ainsi, elle pourrait oeuvrer en toute discrétion. Eileen était donc avec la baby-sitter. Sa maman lui avait expliqué que travaillant tous les deux ce soir-là, la grande fille de 4 ans allait passer la soirée avec sa grande copine mais qu'à son réveil, ils seraient tous les deux là.

La mission était simple, repérer l'artiste, un demi-dieu, et tâcher de l'attraper ainsi que d'autres de son entourage s'il y en avait. Une soirée mondaine, rien de tel pour passer inaperçu. Tamara savait qu'elle serait rejointe par de nombreux collègues à elles, dont fort probablement Elisabeth Caldwell, qui avait monté en grade durant son absence. Elle avait senti toute l'appréhension de cette ancienne collègue quand elle avait de nouveau montré le bout de son nez. Et que dire d'elle? Tam savait très bien qu'elle était à l'origine du coup du B.E.M qui avait enlevé sa mère alors qu'elle avait trouvé refuge dans le domaine de ses parents à ma Nouvelle-Orléans. Mais celui qu'elle détestait par-dessus tout, c'était Sheppard, le directeur. Elle n'avait qu'une hâte, lui fracasser la tête en vidant son chargeur dedans.

Mais pour l'heure, il fallait faire preuve de patience. Les festivités avaient démarré tôt. A partir de 17h, les invités pouvaient arriver. Tamara avait choisi une robe de soirée rouge, et la voilà arrivant sur place. Dans un premier temps, il était proposé aux invités de faire un tour dans l'exposition, visiter les différentes salles du musée pour y admirer les oeuvres de l'artiste. Pourvue d'une coupe de champagne qu'on lui avait donné à l'entrée, la belle brune observait les lieux. Le Guggenheim était conçu de manière spéciale, avec un couloir en spirale qui montait d'étage en étage. Ainsi, il serait plus facile de repérer les agissements et déplacements de l'artiste une fois qu'il paraîtrait. L'agent de terrain regarda son téléphone personnel pour s'assurer que tout allait bien avec Eileen, mais aucun message de la nounou. Elle regarda le cellulaire professionnel pour voir si elle avait des messages d'autres collègues. Son agent de liaison lui parlait dans l'oreillette mais elle n'écoutait pas.

- Ouais ouais, très bien. Fin de transmission.

Ce mec ne valait pas Marvin Knight.

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Captain Beau-Gosse + Colonel Badass = Princesse Pirhaña

Event # 1

Event collectif

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Du levé au coucher, Haytham n’avait pas une minute à lui ces derniers temps ; et pour cause, il venait d’ouvrir son propre restaurant. Dégoûté par les refus qu’il avait essuyés lors de ces quelques audacieuses candidatures, le demi-dieu avait décidé d’inaugurer son établissement. Le restaurant « Chez Gino » était une institution dans le coin, lui-même étant jeune s’y rendait avec Angel de temps à autre. Au fil du temps, c’était même devenu leur Q.G. en quelque sorte. Reprendre le bâtiment à l’abandon relevait donc d’une évidence à laquelle le Marsien ne pouvait se soustraire. Ainsi, il avait remis en ordre les lieux, avant de procéder à une grande rénovation mobilisant des moyens alloués par Richard Lond, le père de Tamara ; toujours décidé à se faire pardonner. Et l’on imagine sans peine qu’avec un budget illimité, l’on fait des miracles et qu’il est aisé en de telles circonstances de faire renaître de ses cendres une institution tombée dans l’oubli.

Le succès était là autant que la satisfaction de s’être lancé à corps perdu dans ce rêve un peu fou. Bien sûr, le demi-dieu s’en voulait parfois de ne pas être assez présent et pour sa femme et pour ses filles. Maisie le vivait bien de par son âge avancé, mais qu’en était-il d’Eileen ? Une question à laquelle il n’avait toujours pas de réponse. Pour ce qui est de Tamara, le retour à New York lui avait aussi réussi professionnellement parlant. Hay était fier de sa femme et ne manquait pas de le faire savoir, loin de s’imaginer qu’elle lui mentait depuis des mois. Comment aurait-il pu s’en douter, lui qui lui faisait aveuglément confiance ? Ce qui rendait les évènements à venir difficiles à entrevoir, tant la trahison sera grande, autant que le retour à la réalité.

Aujourd’hui était une première et pour cause, Haytham et son équipe s’apprêtaient à inaugurer le service traiteur du restaurant. Jouant de ses quelques relations, le Marsien avait réussi à obtenir le contrat par son talent. Mais aussi (et surtout) parce qu’il était un demi-dieu tout comme son client d’un jour, le dénommé Floyd Hansen, une véritable petite célébrité dans le monde de l’art contemporain. Hay, n’étant pas un admirateur d’art, ignorait tout des talents du fils d’Apollon, mais n’en demeurait pas moins ravi d’avoir été choisi comme traiteur durant cette soirée au Guggenheim. Il voyait là l’occasion de rencontrer du monde et de séduire de potentiels clients.

Embarquant dans un camion fraichement floqué aux couleurs du restaurant, le Marsien avait prévu de se rendre plutôt sur place. Mais avant tout, il s’octroya quelques minutes pour appeler la baby-sitter et ainsi parler à la petite Eileen. Puis il envoya un SMS à sa femme, lui souhaitant « naïvement » de passer une bonne soirée ; loin de se douter que d’ici quelques minutes, ils allaient se croiser.

Sur place, tout le monde s’activait et telle une fourmilière géante, la salle de réception grouillait de petites ouvrières s’affairant pour régler les derniers préparatifs. Pourvu de son inconfortable smoking et d’un badge autour du cou, le demi-dieu parvint à entrer sans difficulté. Aidé de ses employés, il déchargea le contenu du camion et commença à tout installer sans perdre de temps. Le fils de Mars était tellement concentré, qu’il ne prêta aucune attention aux premiers arrivants qui se dirigèrent presque aussitôt vers l’exposition. Le champagne coulait à flot un peu plus loin, assez pour obliger Hay à mettre une petite distance histoire de ne pas laisser ses vieux démons mettre à mal des années de sobriété. Et quoi de mieux pour se faire que d’aller dans les cuisines pour s’assurer du bon déroulement des choses ? Le demi-dieu s’éloigna donc à nouveau tandis qu’à quelques mètres, vêtue d’une magnifique robe rouge, sa femme coupe de champagne en main, faisait son entrée.

(C) MR. CHAOTIK

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Ce n'est qu'amour

“Si l'amour est dur avec toi, sois dur avec lui ; perce l'amour qui te perce et possède le"

Ϟ Messages : 541 Ϟ Nous a rejoint le : 22/01/2021 Ϟ Petite bio :

Premier événement

Tour 1

Je ne comprenais pas toutes ces choses que s'imposaient les Mortels. Porter des vêtements incofortables, des chaussures, ce qui en soit était encore plus incofortable, devoir travailler pour obtenir du papier vert qui servait à récupérer des choses inutiles et de la nourriture puante qu'ils pourraient très bien chasser ou faire pousser eux-mêmes s'ils ne détruisaient pas la nature et s'ils n'étaient pas aussi feignants. Mais je devais apprendre. Je n'avais plus personne au monde en terme de famille et je ne savais pas comment rentrer chez moi, la seule personne qui me restait et qui comptait pour moi était mon sauveur, Darren. Je le respectais énormément et avais appris à ses côtés que durant des années j'avais fait fausse route. J'avais toujours cru, de par mon éducation et ma nature, que les Mortels n'étaient que des proie, destinés à se reproduire pour que nous puissions manger leurs enfants, ou eux à défaut, et que les mâles servaient seulement à nous aider à perpétuer notre espèce. J'avais alors toujours cru quem ne servant qu'à cela, les Mortels n'avaient pas d'âme, pas de sentiments, pas d'importance... Et j'avais visiblement été bien punie de penser ainsi. J'avais passé toutes les années depuis mes dix-septs ans jusqu'à maintenant, enfermée et torturée par des Mortels en colère. À présent, je comprenais la nuance. Ils étaient tous différents, chaque individu avec son caractère et sa façon de penser, au même titre que les stryges.

Après quelques jours dans un chalet isolé en périphérie de la ville, Darren avait dû s'absenter, et moi, livrée à moi-même, je n'avais su que faire quand une fille du B.E.M m'était tombée dessus dans les boism alors je l'avais recherché. Quelques jours dqns l'indiana et finalement nous étions rentrés à New York. Je détestais cette ville, mais c'était là qu'était la vie de Darren, alors forcément la mienne aussi.
Il m'annonça que d'ici quelques jours, il devrait assister à une réception avec de l'Art pour son travail. Je n'avais pas compris toutes les subtilités mais il me proposa de l'accompagner pour en apprendre plus sur la culture des Mortels. J'avais finalement accepté. Je mis donc ces jours à profit pour apprendre, grâce à ce que Darren appelait des "tuto youtube", l'art du maquillage et de la coiffure. Il n'y avait pas à direm les Mortelles femelles se compliquaient beaucoup la vie.

Arrivé au jour J, heureusement, j'étais parvenue à faire quelque chose de mes cheveux et également à appliquer toutes ces choses qu'il semblait falloir avoir sur le visage pour avoir l'air sophistiqué pour une soirée. Aucune idée de ce que ça voulait dire mais cela semblait important et je ne voulais surtout pas faire honte à Darren qui m'avait gentiment donné une carte pour aller trouver une "tenue de soirée". La Mortelle dans le magasin m'avait fait essayer une robe étrange et elle avait l'air de dire que c'était parfait. Le fait de ne pas y avoir passé trop de temps me permit de ne pas avoir trop envie de la griffer quand elle avait voulu me toucher. Mais j'avais vraiment fulminé quand elle m'avait montré les souliers qu'il fallait que je porte avec la robe. Me voyant fort peu à l'aise, elle m'avait dit que je pouvais m'entraîner chez moi pour les casser.

- Je peux les casser en les jetant contre le mur...

Visiblement, cela voulait dire les porter assez longtemps pour ne plus avoir mal aux pieds... Pourquoi les porter puisque j'allais avoir mal aux pieds ? Aucune logique ces Mortels.

Je sortis finalement de la salle de bain, prête à y aller, entrâinée à marcher avec ces horreurs aux pieds, maquillée comme le tuto youtube avait dit et coiffée auss, me promettant de ne jamais plus laisser une brosse à cheveux s'approcher de ma tête. Darren aussi était prêt. Il portait encore plus de vêtements que d'habitude, une veste sans manches par-dessus une chemise, et par-dessus tout cela une veste avec des manches cette fois... Pourquoi en avoir une sans manches alors ? Je soupirai intérieurement.

Nous voilà arrivés au musée. J'avais l'impression de décourir une autre ville, un autre monde. Tout le monde portait le même style de vêtements bizarre, les hommes quasiment tous sur le même modèle. A l'intérieur du bâtiment, c'était étrange mais moins oppressant que l'intérieur d'un immeuble ou d'un building. Et puis quelqu'un s'approcha de nous avec une sorte de bouclier sur lequel se trouvaient de drôles de verres avec un liquide à la couleur dont je tairai la comparaison. Il voulait qu'on en prenne. Je regardai autour de moi pour voir combien il fallait en prendre. Un chacun apparemment. Je pris donc le verre et attendit les instructions de Darren.

Premier évènement

- 20 déc 2021, New-York -

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Me voici de nouveau sur le terrain ce soir. Une exception qui commençait à devenir une habitude, bien que cela ne rentrait normalement plus dans mes fonctions de sous-directrice. Un poste administratif, où j'étais normalement vouée à m'enterrer dans un bureau du matin au soir. Oh bien-sûr, c'était effectivement ce que je faisais. La plupart du temps. Mais ces derniers mois, ma présence était souvent requise ailleurs et je devais bien avouer que cela était loin de me déplaire. C'était presque comme avant...cette époque me manquait parfois, même si sans Shawn cela n'avait plus vraiment la même signification. Je m'arrêtais devant l'imposant bâtiment circulaire, scrutant son architecture un peu trop avant-gardiste à mon goût, posant sur la façade un regard critique. Encore un vernissage lamentable, comme c'était souvent le cas dans cette institution qui se voulait 'contemporaine'. A mon sens, une bande d'escrocs qui se contentaient de gribouiller quelques formes hasardeuses en clamant ces infimités comme étant de l'Art. Affligeant. C'était pourtant là que notre cible avait choisi de se montrer, lui et ses vieilles croûtes colorées. Un demi-dieu que je comptais bien appréhender aujourd'hui, avec l'aide des collègues du BEM qui ont été placés sur cette mission.

Sur mon trente-et-un (évidemment), je fis mon entrée, détaillant les autres invités de haut en bas, véritables carnages stylistiques. Parmi toutes ces hérésies vestimentaires, je repérais Lond, silhouette écarlate qui agressait l'œil en frôlant l'extravagance. Au moins était-elle assortie aux tapisseries qui pendaient aux murs, attendant d'éventuels acheteur...
Non, je ne lui avais toujours pas pardonné, comme je n'avais pas non plus tout à fait pardonné à Sheppard de l'avoir reprise dans les rangs du BEM. Dans mon équipe, qui plus est. La trahison est une chose que je vivais très mal et que je n'arriverai jamais à cautionner, quelques soient les raisons qui avaient poussé Lond à agir ainsi. Une faute grave, qu'elle ne parviendra sans doute jamais à racheter à mes yeux quoiqu'elle fasse. De toute manière, je n'avais pas la sensation qu'elle cherchait à se racheter, ou même à essayer d'améliorer les choses. Et je n'en faisais pas davantage de mon côté : nos relations s'étaient sensiblement dégradées et j'estimais que c'était uniquement de sa faute. Aussi, je n'avais pas à entamer le moindre effort pour réparer ça, le mieux qui puisse m'arriver étant qu'elle finisse par disparaître de mon quotidien. Tout simplement.

Un serveur vint me proposer une coupe de champagne, que je déclinais poliment. Pour deux raisons, la première étant que j'étais en service et qu'il était hors de question de me laisser distraire de la sorte. La seconde, parce que je ne tenais absolument pas l'alcool et que je tenais à conserver tous mes moyens si j'avais à intervenir. Je ne connaissais pas les facultés du demi-dieu que nous allions appréhender -excepté son manque de talent évident pour les coups de pinceaux- et je me devais d'être prête en toute circonstance. Rares étaient ceux qui avaient pu me voir un verre à la main, et je tenais à ce que ça reste ainsi aujourd'hui...du moins autant que possible. En silence, je repérais les lieux, analysant les sorties déjà visibles. Je m'approchais d'un tableau, faisant mine de le trouver un minimum intéressant, laissant volontairement traîner mes oreilles dans la manœuvre, indifférente (en apparence, car c'était toujours flatteur) aux regards qui se retournaient parfois dans mon sillage.

[ @Tamara Lond || @Haytham Cassidy || @Licinia Alis ]

Premier Evénement

Tour 1

Le mois de décembre avait débuté sans que je ne m’en rendais compte. Les décorations de Noël faisaient briller la ville dans ses moindres recoins. Le travail à l’hôpital était toujours aussi prenant et intéressant.
Depuis le premier jour au QHC, je n’avais pas regretté mon choix d’avoir changer de lieu de travail. Même le départ précipité et énigmatique de Keyleen n’entachait pas mon plaisir à me rendre dans cet hôpital jour après jour.

Je n’avais pas revu Angel depuis notre tête-à-tête dans le réfectoire de l’académie. Etais-je touchée par ce silence radio ? Oui, un peu, peut-être plus que je ne voulais le reconnaître. Pourquoi ? Je n’étais pas capable de le dire.
Pour me changer les idées, je m’octroyais une soirée mondaine comme je n’avais plus fait depuis bien longtemps. Chiron m’avait envoyé une invitation pour le vernissage d’un enfant d’Apollon dans le prestigieux musée du Guggenheim.

Je ne connaissais pas le dénommé Floyd Hansen, mais je me disais qu’une soirée entourée d’œuvres d’art allait changer mon rythme de vie. Je vivais toujours à cent à l’heure avec notamment toutes mes gardes dans le service des urgences.
Ce soir, j’allais pouvoir prendre mon temps pour vivre et pour profiter des bonheurs de la vie. J’avais pris une journée de repos pour me préparer sereinement pour l’exposition. Massage, manucure, épilation, coiffeur et tout le tralala.

A l’heure prévue, je me trouvais au bas des marches amenant à ce musée d’art contemporain vêtue d’une robe blanche avec des bandes noires autour du cou. Même si je ne les mettais que rarement, mes chaussures à talon me donnaient une belle allure et étaient confortable à porter.
En entrant dans le hall du Guggenheim, il y avait déjà beaucoup de monde. Je ne reconnaissais personne pour le moment, mais il était évident qu’il y avait des demi-dieux présents ce soir. Je pouvais les sentir.

Je pris une coupe de champagne sur le plateau que me présentait un serveur embauché pour l’occasion. Tout en sirotant ma boisson, je commençai à faire le tour de l’exposition. Quelques tableaux attirèrent mon attention, il était le digne fils de son père ce Floyd Hansen, j’aimais beaucoup son coup de pinceau.
Je vis qu’il y avait une galerie à l’étage, je décidai de m’y rendre afin d’avoir une vue d’ensemble sur tous les convives. J’aimais bien être en hauteur et observer ce qu’il se passait autour de moi. Cela me permettait de mieux anticiper les problèmes quand il devait en avoir. Cicatrices des attaques du camp…

Codage par Libella sur Graphiorum

Premier évènement

- 20 déc 2021, New-York -

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Les demi-dieux étaient de la vermine. Une infestation sans limite qu’il fallait éradiquer le plus possible pour garder pleinement le contrôle. J’avais été formé ainsi et je ne les voyais pas autrement. J’avais choisi avec un immense soin les agents de terrain qui serait sur place. J’allais observer de haut les agissements de tout un chacun pour analyser. J’interviendrais en cas de besoin. Je me fondrais dans la masse en regardant cette Lond faire. Oh, je l’avais à l’oeil et je savais que la charmante et diabolique Elisabeth ne la portait pas dans son coeur. J’avais usé de mon autorité pour mettre Lond dans les rangs de cette dernière. Que ma sous-directrice m’en veuille, je m’en foutais complètement. Je savais qu’elle la garderait à l’oeil et c’était ça le plus important. Je ne faisais jamais rien au hasard contrairement à ce que plusieurs pouvaient croire.

Lunette sur le nez pour voir au travers de la brume et complet noir dans toute sa splendeur. Je me foutais bien de me fondre dans la masse. C’était ce que je désirais. Arme dans mon holster avec balle en bronze céleste. Ma précieuse batte avec du barbelé en bronze étant restée au repos dans mon immense maison cachée dans cette ville. Les gens connaissaient le penthouse, mais aucun ne venait à mon domicile. Je levais les yeux en mettant mes boutons de manchettes et je regardais une photo de ma Viviane. Un léger sourire en coin. C’était toujours elle qui mettait mes boutons de manchettes. Ça faisait si longtemps désormais.

- Je suis suffisamment présentable Vi ? Je sais ce que tu dirais à propos de la barbe … Oh que je le sais.

Un doigt qui touchait la photo avant d’enfiler mon veston pour aller à ma voiture. Une McLaren neuve avec des petites options B.E.M. J’aimais bien me la péter un peu avec ce beau bébé à moteur. Je me mettais donc en route pour le musée. Léger rire alors que le voiturier venait prendre les clefs de ma précieuse alors que je voyais de la vermine partout. Ça allait être plaisant comme endroit. L’objectif était simple : attraper cet imbécile de fils d'Apollon. Je me prenais une coupe de champagne et je marchais lentement en observant. Je connaissais plusieurs personnes importantes présentes comme le gouverneur de notre état que j’allais voir. Je remarquais Elisabeth du coin de l’oeil et je souriais un peu. Pas trop mal et toujours aussi coincée comme je l’appréciais. Lond avait décidé de se la jouer robe rouge beaucoup trop voyante et dire qu’elle avait de l’expérience sur le terrain. Je prenais une gorgée de champagne.

[ @Tamara Lond || @Haytham Cassidy || @Licinia Alis || @Elisabeth Caldwell || @Mélissa Méditrine ]

Premier évènement

- 20 déc 2021, New-York -

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N’allez pas croire que j’avais posé un lapin à la belle et charmante Mélissa. Le fait est que à peine j’avais sorti mon cul à demi mexicain de la Novum que je recevais un appel pour partir en mission. SU-PER. Je ne pouvais pas refuser et ça me mettait un peu en rage. J’étais encore plus grincheux qu’à mon habitude et suite à l’attaque du B.E.M. où j’avais pissé le sang, j’étais encore plus suspicieux qu’avant. J’étais donc passé donner les clefs de la maison à Tamara et Haytham comme chaque fois que je partais. Je devais me rendre en Australie cette fois. Je ne pouvais pas parler de mes missions. Secret défense oblige. Je prenais une profonde inspiration en rentrant dans l’avion. Interminable les vols pour le pays des kangourous et les deux-cents-cinquante trucs venimeux qui y vivaient. Les dieux avaient décidé de foutre tout ce qui était dangereux et hautement mortel là-bas ou quoi ? Clairement c’était un putain de complot. J’étais donc de retour à New York pile poil pour les fêtes. J’avais deux nièces à gâter en tant qu’oncle cool et gâteau pas possible. Je ferais n’importe quoi pour ces deux petits bouts de femmes. Je ferais n’importe quoi pour la briseuse de plombage aussi et mon frangin, ça tombait simplement sous le sens en fait.

J’étais en train de défaire ma valise lorsque je recevais un appel de mon ami Floyd Hansen. Ça faisait un sacré moment que je ne l’avais pas croisé et il me demandait si j’avais du temps devant moi. Je haussais un sourcil en allumant une clope. Un autre boulot, mais privé cette fois. Assurez sa sécurité lors d’un vernissage. C’était quoi un vernissage d’abord ?! Pourquoi est-ce qu’il voulait que je le surveille pendant qu’il vernissait un plancher ? Je comprenais finalement quand il me parlait de ce fameux musée avec un nom imprononçable. Je grognais car ça voulait dire tenu de soirée ça. J’avais horreur des cravates et j’écrasais ma clope en répondant.

- Pas de cravate.

Approuvé par le boss. La soirée arrivait plus rapidement que prévue et j’étais en train de me préparer. J’allais m’occuper de diriger les équipes de sécurité de base. Je n’en parlais pas à personne car c’était un boulot comme un autre. Je n’allais pas alerter la planète car j’allais bosser. Je comptais bien appeler Mélissa après la soirée. Les portes ouvraient finalement et je marchais en regardant autour. Beaucoup de gens présents. Je voyais une femme brune un peu trop près d’une toile. Je venais près d’elle pour l’aviser. Elle était vieille et semblait se prendre pour une autre.

- Conservez la distance demander madame merci.

Je m'éloignais de la vieille en sentant qu'elle avait quelque chose de négatif à mon égard. J'ai froissé la dame ? Quel dommage ... Je remarquais finalement Mélissa et un sourire me venait aux lèvres. Ça, c’était une belle surprise. Oreillette en place, j’entendais tout ce qui se passait. J’étais également armé. Vive le boulot. Je m’approchais doucement de la brune alors qu’elle se rendait à l’étage et ma main venait au niveau de sa taille.

- Jolie robe, mais je te préfère sans.

[ @Tamara Lond || @Haytham Cassidy || @Licinia Alis || @Elisabeth Caldwell || @Mélissa Méditrine ]

Premier événement

Tour 1

J’avais toujours été un grand amateur d’art, sous toutes ses formes. La musique avait toujours été mon refuge, Raban m’avait fait découvrir la peinture et la poésie, et plus tard, j’avais appris à aimer toutes sortes de formes d’art : mon appartement était décoré de moultes œuvres d’art, certaines de mon cher Raban, d’autres artistes et même une ou deux peintures de mon cru. J’étais loin d’être un expert, mais j’aimais les arts plastiques.

Alors, quand mon beau noiraud m’avait parlé de l’exposition d’un de ses demi-frères où lui-même ne pouvait pas se rendre, je m’étais porté volontaire pour y aller à sa place. Il m’avait alors donné son invitation et m’avait conseillé sur mes habits. J’allais là-bas en ce nom, il ne pouvait pas se permettre de me laisser y aller avec un costume moins que parfait. Nous avions fait du shopping ensemble et comme d’habitude, ces moments avaient été fort agréables.

Le jour de l’exposition, j’étais donc fin prêt, vêtu élégamment d’un costume choisi tout spécialement par mon amant préféré, joliment coiffé et légèrement maquillé. J’étais sobre depuis plusieurs semaines, mais je fis la promesse à Raban d’appeler Haytham ou n’importe qui si je devais sentir que je craquais. Je portais mon collier de lapis-lazuli caché sous ma chemise et j’espérais qu’il n’y ait pas trop de monde ou le moindre problème, car c’était toujours un gros problème pour moi. Les émotions des autres, particulièrement la colère, la haine ou le mépris étaient des choses très difficiles à gérer pour moi et sans mon collier, il y aurait eu bien longtemps que j’aurais arrêté de sortir de chez moi.

Une fois prêt, je me rendis à l’exposition. J’avais hâte de rencontrer le demi-frère de mon cher Raban : s’il était à moitié aussi raffiné et intéressant que le noiraud, il ne faisait aucun doute que la soirée allait être riche de découvertes et de ravissements. Entrant dans le musée d’un pas décidé et un sourire charmeur aux lèvres. Avisant les invités et les œuvres, j’eus le plaisir de voir que les gens étaient venus sur leur trente-et-un et que la soirée promettait des rencontres intéressantes. La musique était très agréable et je me surpris à siffloter quelques notes des airs que je connaissais en cherchant l’artiste des yeux. Raban m’avait chargé de saluer son parent et de lui transmettre ses excuses pour son absence.

Apercevant le peintre, j’attrapai une flûte de champagne sur le plateau d’un des serveurs et m’avançai vers Hansen d’un pas assuré. Mais je marquai un temps d’arrêt en voyant Tamara Lond dans sa robe rouge. Nous avions fait la paix et je savais qu’elle était de notre côté, mais à cette vision, je fus parcouru d’un frisson de crainte. Était-elle seulement là pour l’art ? Était-elle seule ?

M’efforçant de ne pas céder à une paranoïa que je savais être une conséquence directe de mon traumatisme, je pris une grande inspiration et rejoignis le fils d’Apollon pour le saluer et lui transmettre le message de mon amant.

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If you believe everything you feel is an illusion then you’re delusional. Your emotion is part you. You’re made with it. Denying it and thinking it is all your mind, is denying your existence
BANGERZ

Premier évènement

- 20 déc 2021, New-York -

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Me vider la tête était le meilleur des remèdes ; ça et une consultation chez le psy. Le temps venant à manquer, je n’avais d’autre choix que de délaisser la seconde alternative. Depuis le retour d’Indiana, plus rien n’avait de sens pour moi ; encore moins ma quête effrénée de vérité et ce désir tout aussi vivace que de retrouver des personnes disparues. Cependant, par respect pour la mémoire de ma sœur, je ne pouvais me résoudre à mettre fin à « Lys investigation » qui je l’avoue, me rapportait un petit complément en plus de mon métier de journaliste free-lance. L’arrivée de Licina dans ma vie avait également bousculé bon nombre de mes certitudes ; assez pour que je prenne le temps de réévaluer mon quotidien tout entier. J’avais donc accepté de me « ranger » au profit d’un poste au sein d’un grand journal. Et c’est là que nous arrivons au chapitre « Vernissage. »

De vous à moi, je n’ai jamais mis les pieds au Guggenheim depuis que je vis à New York. Je pourrais me targuer de faire entendre avec nonchalance que je ne suis « pas très art contemporain » ; par très art tout court. Sauf que je n’avais pas le choix et que le rédacteur en chef ; accessoirement mon supérieur, voulait que je ponde un papier sur l’exposition consacrée à Floyd Hansen ; un artiste assez en vogue pour faire déplacer plusieurs journalistes. S’il n’y avait que ça ! Porter un costume faisait également partie du package et si d’ordinaire je ne rechignais pas à me fondre dans la masse, j’avais quelques réticences à l’idée de me vêtir en pingouin pour faire mon travail. Fort heureusement, je savais que je ne serais pas seul et que je pouvais saisir cette occasion pour faire découvrir de nouvelles choses à Lici ; et tant pis si je n’ai rien de mieux que de l’art contemporain en stock. La convaincre n’avait pas été difficile et pour cause, ma belle compagne d’infortune avait la candeur d’une enfant et s’émerveillait « presque » de tout ; et puis la culture s’est important non ?

Les tutoriels YouTube furent durant les jours à venir, mes meilleurs alliés pour inculquer quelques notions (peu familières) de féminités à la demoiselle avec laquelle je partageais (bien malgré moi) la vie. Maquillages, façons de se tenir, habillage… rien ne lui avait échappé à ma grande joie. Je devais bien reconnaître, en la voyant s’instruire de la sorte, me sentir un peu plus serein quant à sa capacité à se fondre allégrement dans la masse ; il en allait de sa liberté, mais plus encore de sa survie. Passé la théorie, il lui fallut se lancer à corps perdu dans la pratique. Ne pouvant jouer les personal shopper, je lui avais confié ma carte de crédit ; c’était aussi pour moi l’occasion de voir si elle était capable de se débrouiller seule. De mon côté, je n’avais qu’à ressortir le (l’unique) smoking de mon dressing.

Le jour J était arrivé (trop vite à mon goût.) J’enfilais dès lors ce qui me servait de costume, me parfumant allégrement et réajustant non sans mal ma tignasse blonde pourvue de quelques nuances de blancs sur les tempes. Licinia occupait quant à elle la salle de bains depuis quelques minutes. Dès lors, je ne pouvais m’empêcher de sourire ; sans trop savoir pourquoi d’ailleurs. Peut-être était-ce dû au fait que l’espace d’un instant, je m’étais laissé séduire par ce semblant de normalité. Puis, alors que je demeurais dans mes pensées, la porte s’ouvrit, me coupant le souffle tant la vision qui se présentait était sublime à bien des égards.

— Wow, je suis impressionné , commençais-je le sourire aux lèvres en tâchant d’occulter les battements irréguliers de mon cœur et la salive que je venais d’avaler bruyamment. Bien au-delà du fait d’être fasciné, j’avais la sensation de découvrir une toute nouvelle Licinia qui était loin de me laisser indifférent. — Tu es très belle. Je ne pus résister à l’envie de m’approcher pour réajuster derrière son oreille, la mèche rebelle qui venait d’obstruer ce magnifique visage. — Voilà c’est parfait maintenant.
Nos regards se croisèrent, un léger silence envahit alors la pièce me contraignant à la gêne, que je préférais dissimuler derrière une fausse excuse. — Bien, je crois qu’il est temps de rejoindre l’évènement. Je ne manquais pas surtout de récupérer mon sac en bandoulière qui contenait mon appareil photo, mon carnet de notes et un dictaphone, ainsi que les accréditations nécessaires pour se rendre au vernissage.

— Nous y voilà ! lançais-je presque théâtralement en tendant les accréditations aux agents de sécurité qui purent par la suite nous laisser entrer. — Tu verras, la façade peut paraître austère, mais à l’intérieur c’est vaste. J’avais beau n’avoir jamais visité les lieux, je m’étais renseigné au préalable, histoire d’avoir un tant soit peu la maitrise de la situation. Et il est vrai que l’intérieur, de par ses vastes espaces, avait quelque chose de moins rigide dans l’observation. Un serveur s’approcha de nouveau avec son plateau et ses quelques flutes de champagne. — Il serait malvenu de refuser. Je me saisis à mon tour de la flute pour la porter jusqu’à mes lèvres. — C’est du champagne, une boisson qui si elle est de bonne qualité, peut couter chère. On en boit pour les grandes occasions en règle générale. Vas-y, essaye ! Tout sourire, je me lançais enfin, vidant presque d’une gorgée le contenant. La légèreté était de mise, sauf lorsque je vis au loin, un visage familier. Un flot d’images m’envahit alors, au même titre qu’une musique d’ascenseur. Car c’est bien là que j’avais rencontré ce type quelques mois auparavant. — Merde ! murmurais-je entre mes dents. Le directeur ; son nom m’échappait, mais pas sa fonction de toute évidence. — On va devoir faire preuve de beaucoup de discrétion. Ne panique pas d’accord ? Je tâchais de capter son regard pour éviter le moindre incident. — Il se pourrait bien que l’un de tes geôliers soit présent lâchais-je presque dépité ; assez pour attraper une autre flute et me l’enfiler d’une traite.

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She found me

"Soulmates are two hearts, separated by time and space, that destiny, in its infinite wisdom, has decided to unite. Like two distinct melodies that eventually harmonize, their meeting transcends circumstances, weaving an eternal love written in the stars." aeairiel

Premier évènement

- 20 déc 2021, New-York -

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Les conversations allaient bon train, mais cependant aucune d'entre elle n'était digne d'intérêt. Les badinages fades se mêlaient aux tintement des verres qui s'entrechoquaient et aux rires aussi faux que dissonants. Ah, les joies de la vie mondaine ! Une surface qui se voulait irréprochable et qui s'effritait pourtant à la moindre occasion. Certains invités arrivaient encore et je ne pus m'empêcher de penser que la ponctualité n'était décidément plus de rigueur aujourd'hui. Tous arboraient leurs plus beaux atours, des paons prêts à faire leur parade pour vanter leurs richesses. Peut-être existait-il un demi-dieu fils de Midas dans le lot. Cela ne m'étonnerait guère dans un lieu comme celui-ci, qui regorgeait d'hypocrites endimanchés. Tout ce gratin venu contempler ces horreurs...quel manque de jugement, une faute de goût indéniable. Moi ? Comment ça moi ? Oh mais moi c'est différent voyez-vous : je ne suis là que pour le travail, ce qui est une différence assez notable pour le signifier. Jamais je ne serais venue ici par pur divertissement, ou par intérêt. Déjà parce que je n'en avais aucun pour ce genre d'art primaire qui pouvait s'apparenter à des esquisses de maternelle. Et parce que j'avais généralement bien mieux à faire que de venir perdre mon temps à observer des morceaux de toiles grossières et ainsi rester plantée devant des bouts de murs sans aucune raison valable.

Plusieurs figures connues déambulaient et parmi elles, je reconnus le gouverneur de notre état, qui fut brièvement salué par James Sheppard. Avec satisfaction, je vis qu'il avait fait des efforts et notais chaque détail jusqu'à ses boutons de manchette. J'approuvais ces changements, qui lui donnaient une certaine allure loin d'être anodine et des plus...mon attention fut soudain détournée par une silhouette venue se poster près de moi. L'homme, sans courtoisie aucune, se contenta de m'apostropher sans préambule. Je le détaillais de bas en haut, avant de répliquer sur le même ton :❝Vous d'abord. J'ai bien peur de ne pas vous connaître suffisamment pour permettre le contraire.❞ Et puis quoi encore. On aura tout vu. Qu'est-ce que c'est que ces manières ? Si vous voulez mon avis -vous l'aurez même si vous ne le voulez pas- les gens de nos jours n'ont plus aucune civilité et se dispensaient des politesses les plus fondamentales. Mais je ne me laisserai pas marcher sur les pieds par ce nigaud qui n'avait même pas été capable de s'aligner au code vestimentaire de la soirée. Un 'je-m'en-foutiste', voilà ce qu'il était. Ni plus, ni moins. Passablement raide, je regardais le mal élevé s'éloigner pour aller roucouler plus loin. Je secouais la tête avant de pousser un léger soupir consterné. Toutefois, je changeais de poste d'observation et je me mis à étudier Lond, ce qui entre nous, n'était pas difficile étant donné l'accoutrement qu'elle portait. Je lui fis d'ailleurs part de mon avis lorsque je fus parvenue à sa hauteur.❝Félicitations Lond, vous pouviez difficilement faire plus voyant. Au point où nous en sommes, j'espère que vous n'allez pas vous mettre à clignoter lorsque minuit sonnera, ou je me verrai forcée de vous assigner à l'entrée du bâtiment pour vous permettre de vous fondre avec les autres illuminations de la ville.❞ critiquais-je sans prendre de pincettes, comme c'était mon habitude. Elle dépassait les bornes, vraiment. Ceci était une mission d'infiltration, pas l'élection de Miss Tapageuse. Je lui retirais son verre de champagne des mains, et le posais dans le plateau d'un serveur qui passait à proximité.❝Ne faites pas davantage de dégâts, vous vous faites déjà assez remarquer comme ça.❞ ajoutais-je en la privant d'alcool comme une enfant.

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Ϟ Messages : 308 Ϟ Nous a rejoint le : 10/10/2020 Ϟ Petite bio :

Premier événement

Tour 2

La soirée bat son plein, les invités arrivent à la réception sur le trente-et-un. Une annonce est bientôt faite, l'artiste va passer dans les divers étages pour discuter avec les potentiels acheteurs de ses œuvres.
Floyd Hansen fait son apparition, entouré de son agent de ses proches et quelques agents de sécurité du musée. Il déambule et passe près des gens, souriant, jovial. Il voit une dame distinguée fort proche d'une toile, Élisabeth, et lui sourit.

" Très bon choix, l'une de mes préférées."

Il s'éloigne après lui avoir laissé sa carte. Il aperçoit ensuite une brune sublimée de rouge et s'approche d'elle.

" Le rouge de votre robe est très inspirant. N'hésitez pas à me retrouver plus tard."

Il se pavane encore un peu avant de s'éclipser vers les étages, non sans prendre un petit canapé sur un plateau.

" Félicitez le traiteur de la part" dit-il au serveur.

TOUR 2
Tous les invités déambulent et se rendent dans les différents étages. Choisissez le vôtre soit à l'aide du dé, soit de vous-même. L'artiste va passer. D'ailleurs, le service traiteur passe aussi. Les oeuvres sont protégées derrière des plexiglass. Tout est prévu que pour la soirée se passe au mieux, et surtout, pour que l'artiste vende un maximum d'oeuvres, comme si en vous approchant d'un tableau, celui-ci vous paraissait fait pour vous. C'est dingue, non ?

CONSIGNES
- vous pouvez lancer le dé à 3 faces dans ce sujet (dé Event #1) pour déterminer à quel étage vous allez. Soit vous restez au rez-de-chaussée (0),soit vous montez au premier (1) ou au deuxième étage (2).

- Chaque tour de jeu dure une semaine, vous avez ce laps de temps pour poster au moins une réponse RP. Bien entendu, vous avez le droit de poster plusieurs fois par tour, du moment que vous ne postez pas eux fois d'affilée. En cas d'impossibilité de poster ou besoin d'un délai, svp prévenez aussi vite que possible Tamara.

- Tenez compte de ce qui a été dit par vos camarades et par le MJ, et n'interprétez pas les personnages joués par des joueurs à leur place. Par contre vous pouvez inclure des PNJ dans vos postes.

- Il n'y a pas d'ordre de passage précis, vous pouvez poster quand bon vous semble.

- Amusez-vous !

Premier événement

Tour 2

De plus en plus de monde était là. Tamara avait repéré quelques créatures, et elle savait que beaucoup de demi-dieux seraient là, étant donné que l'artiste en était un. Tout ce qu'elle espérait, c'était qu'il n'y aurait pas de carnage. Au moins, Hay n'était pas présent...
Soudain, celle qui fut jadis une camarade et qui était désormais sa supérieure, fit son apparition devant elle dans une tenue des plus austères. Caldwell ne manqua pas de la sermonner sur sa tenue, ce qui fit sourire Tam. Elle qui détestait porter des robes, elle avait finalement suivi le conseil de son agent de liaison qui avait stipulé qu'en étant voyante, l'artiste ne se méfierait pas, et qu'en plus, le rouge était sa couleur préférée.

- Votre confiance m'honore, très chère, mais voyez-vous, je n'aurais guère voulu avoir l'air de vous imiter en optant pour une tenue tout droit tiré d'un couvent des ursulines, répondit-elle faussement théâtrale.

Son sourire se crispa lorsqu'elle lui retira sa coupe de champagne. Déjà qu'elle ne buvait aucun alcool depuis cinq ans pour soutenir Haytham, pour une fois qu'elle pouvait en profiter un peu...

- Oui maman, rétorqua-t-elle.

Soudain, l'artiste s'approcha et la complimenta sur la couleur de sa tenue, lui demandant de le retrouver un peu plus tard. Affichant son plus beau sourire jusqu'au moment où Hansen s'éloigna, elle reporta son regard sur Elisabeth.

- Apparemment, Mr Hansen aime les décorations de Noël... Peut-être que je devrais clignoter finalement.

D'un geste alerte, elle prit une nouvelle coupe sur un plateau qui passait, avant de s'éloigner, restant au rez-de-chaussée. A mesure qu'elle avançait, elle observait la salle, les gens, et finalement l'artiste au loin qui était la cible, quand soudain, son oeil fut attiré par quelque chose. En effet, la serviette qu'il avait prise pour grignoter son amuse-bouche... le logo présent au centre... c'était celui...

du restaurant d'Haytham ! Merde !

Aussitôt, elle sortit son téléphone portable personnel, intraçable évidemment, et elle s'empressa d'envoyer un message à son mari.

Chéri, il faut que tu rentres, la baby-sitter m'a appelée, elle dit qu'elle peut pas rester."

Un autre message fut envoyé à la baby-sitter pour lui demander de corroborer son mensonge, il fallait qu'elle prétexte devoir rentrer, se sentir mal ou n'importe quoi, pour qu'Haytham rentre à la maison. L'inquiétude gagna de plus en plus l'agent de terrain. Si le fils de Mars était là, et qu'il était reconnu malgré les presque cinq ans depuis qu'il avait fait irruption au B.E.M pour la sauver, sa couverture tomberait et c'est toute la famille qui prendrait des risques.

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Captain Beau-Gosse + Colonel Badass = Princesse Pirhaña

Premier évènement

- 20 déc 2021, New-York -

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Rez-de-chaussée

J'avais à peine commencé à gravir l'escalier menant au premier étage que je sentis une main dans mon dos. Le propriétaire me susurra même qu'il me préférait sans. Le seul ayant le droit et étant capable de me dire ça ne pouvait être qu'Angel.
Ce serait une énorme coïncidence qu'on fut tous les deux invités à la même soirée alors que cela faisait plusieurs mois qu'il n'avait pas donné signe de vie.
Je me retournai afin de vérifier si c'était lui ou si un autre avait eu l'outrecuidance de penser que j'étais une fille facile, une Marie-couche-toi-là. Un sourire se dessina sur mes lèvres sans que je n'eus le contrôle dessus. Oui, j'étais heureuse de le voir, je ne pouvais le nier.

"Et toi, tu es très beau dans ton costume trois pièces, même si je trouve que la chemise et la veste sont de trop." Je le regardai maintenant dans les yeux. "Par contre, je ne suis pas sûre que tu me reverras de sitôt sans robe. Je déteste quand on ne répond pas à mes messages, Angel.
Je peux comprendre que le travail peut être parfois prenant, mais répondre une fois par-ci, par-là c'est faisaible. Je peux être très rancunière et j'oublie très peu. Souviens-t'en la prochaine fois que tu comptes partir je ne sais où sans donner signe de vie."

Je redescendis dans le hall pour me diriger vers le buffet. Je lui en voulais, c'était une évidence pour quiconque me connaissait un minimum. Pourquoi ? Parce qu'il me plaisait et que j'étais attirée par lui ? Ça, c'était certain.
J'avais été tellement de fois déçue par des hommes, qu'inconsciemment, je cherchais toujours la petite bête pour mettre fin à l'histoire avant d'avoir trop mal. Mais, une petite voix en moi me disait que je devais laisser une chance à ce fils de Mars. Je n'avais pas encore vraiment décidé si j'allais l'écouter ou non.

Une annonce fut faite que l'artiste allait faire son apparition et se balader dans chaque étage. Je cherchais des yeux ce Floyd Hansen que je vis s'approcher d'une belle femme tout de rouge vêtu. Elle ressemblait énormément à la mère de la petite Eileen.
Je commençai à m'avancer vers elle pour en être sûre et lui demander des nouvelle de la petite fille, quand une autre femme au visage austère et dur s'approcha d'elle pour lui retirer d'un geste brusque une coupe de champagne.
Ne connaissant pas le lien qui les unissait, je ne voulus pas m'en mêler et retournai prendre quelques petits fours au buffet ainsi qu'une autre flûte de champagne ayant déjà vidé la première.

Je repris le tour des oeuvres exposées au rez-de-chaussée tout en gardant un oeil sur ce qu'il se passait autour de moi et pour voir si Angel allait revenir me voir ou non. Où était-il passé celui-là d'ailleurs ?

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Event # 1

Event collectif

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Haytham peinait encore à se mettre en avant et préférait dès lors rejoindre les cuisines au prétexte d’une vérification en bonne et due forme. Mais en réalité, le demi-dieu n’en menait pas large. Ce soir, était une grande première pour son service de traiteur. Et si par chance tout se passait bien, il pourrait dès lors agrandir son service d’offre. Alors pourquoi donc était-il en train de vérifier les plateaux un par un ? — Le souci du détail ! laissa-t-il entendre à l’un des serveurs qui laissait son regard trainer sur son patron qui croisait les bras à présent faute de mieux. — Je crois que je vais y retourner. Ce qu’il fit sans attendre, rassuré de voir que rien ne s’était cassé la gueule lors du déplacement. Réajustant son nœud de papier, le fils de Mars retrouva la grande salle où une ambiance festive régnait.

L’un des serveurs, endimanché, passa tout près avec son plateau faussement doré. Quelques flutes vides de champagne trônaient de-ci de-là. De toute évidence, les bulles rencontraient un franc succès ce soir ; ce qui n’était pas surprenant. Qui refuserait-il une petite coupelle de champagne ? « Moi ! » songea le Marsien en soupirant légèrement avant de reporter son attention sur l’imposante table sur laquelle se trouvait une multitude de petits fours et quelques autres préparations faites sur le pouce.

« On dirait que les mini burgers au foie gras ont du succès boss ! » Hay sourit à la remarque de la jeune femme à ses côtés. Il est vrai que les petits amuse-bouche rencontraient un petit succès ; assez pour que le traiteur se déleste de son trop-plein de pression. La soirée pouvait enfin commencer. Le traiteur quitta donc son emplacement et tomba nez à nez avec l’artiste d’un soir, le fameux Floyd Hansen plus flamboyant que jamais.

« Ah monsieur le traiteur ! Bravo encore une fois. Ces petites gourmandises sont délicieuses. » Hay inclina la tête, tâchant de ne pas trop s’emballer face à l’exaltation de son interlocuteur qui l’invita à le suivre sur les divers étages. — Je n’y manquerai pas. Et alors que l’artiste s’éloignait, le Marsien sentit sa poche gauche vibrer. — Merde ! lâcha-t-il en s’éclipsant pour découvrir la nature de ce dérangement. Quelle ne fut pas sa surprise en prenant connaissance du message que venait de lui envoyer son épouse. De toute évidence, la baby-sitter venait de partir, laissant la petite Eileen livrée à elle-même. Le quadra était face à un dilemme et alors qu’il se prenait la tête entre les mains, il remarqua au loin un rouge suffisamment vif pour ne point passer inaperçu. — Putain mais j’hallucine. Une révélation ne venant pas seule, il remarqua également, très près de son épouse, une femme pourvue d’une tenue moins excitante pour la rétine. Mais une femme dont la familiarité ne pouvait être omise. C’est alors que le cuisinier d’un soir se rappela aux « bons » souvenirs du BEM et de cette journée où il avait perdu un ami précieux en allant délivrer Victoria Lond. La femme austère y était ; un constat qui ébranla le demi-dieu qui comprit bien malgré lui, que non seulement Tam lui avait menti et qu’il était fort probable que plusieurs agents du BEM soient présents.

Le demi-dieu demeurait au rez-de-chaussée, mais il se mit à l’écart pour ne point être remarqué. Il gardait un œil sur sa femme et sentait la colère l’envahir en l’observant interagir avec les autres. Puis portable en main il appuya longuement sur la touche « 2 » qui lui permettait d’appeler immédiatement son frère, Angel ; le seul en qui il avait confiance et qui était peut-être dans le coin présentement.

(C) MR. CHAOTIK

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Ce n'est qu'amour

“Si l'amour est dur avec toi, sois dur avec lui ; perce l'amour qui te perce et possède le"