Plus loin qu'un verre feat. Maisie Cooper

Je le regardais avec un petit sourire en coin, sa réponse ne me surprenait même pas pour tout dire. C’est dommage que les hommes aussi galants que lui se fassent aussi rare de nos jours. En revanche, est-ce que j’avais pété un plomb ? Non parce que je venais quand même d’accepter de me rendre chez lui pour un dernier verre. Je savais très bien qu’il ne me ferait pas de mal mais je ne sais pas, j’étais curieuse d’en savoir un peu plus sur lui et de savoir pourquoi les créatures mythologique lui donnait autant la nausée.

On quittait le pub et je montais dans sa voiture. Pour tout dire, j’avais toujours voulu y monter. J’étais le gendre de fille a adorer la vitesse et je savais que cette voiture avait des capacités incroyables. Malheureusement, il était clair que je n’aurai jamais les moyens de me payer un tel bolide. Rien que l’assurance devait coûter un rein. Je tournais le visage vers lui pour lui répondre, même si je me doutais parfaitement que ce dernier allait surtout se concentrer sur la route. « J’habite dans un super appartement qui e trouve juste à l’entrée du parc. Je commence toutes mes journées par aller courir. »

« Je n’en doute pas monsieur, je sais très bien que sans ça je ne serai pas au BEM. » Et voilà, je l’avais encore appeler monsieur. Mais je ne le faisais pas exprès, il était mon directeur et je lui devais le respect, j’avais du mal à l’appeler par son prénom pour le moment en tout cas. Mais ça allait peut-être changer. « Les hommes qui prennent soins des femmes comme vous le faîtes ce font trop rare je trouve. » Franchement, je trouvais ça flatteur dans un certains sens mais un peu abusé dans l’autre.

« Mais on est quand même dans une époque ou les femmes sont devenues les égal des hommes sur pratiquement tous les niveaux. Alors pourquoi vous obstinez à vouloir nous traiter comme des personnes qui doivent obligatoirement être entretenue ? » Sa voiture allait de plus en plus vite et j’adorais vraiment ça ! Je savais qu’il ne se prendrait jamais de contravention. Très franchement, j’étais carrément jalouse. Les seules fois où je n’en prenais pas, c’est quand j’étais en mission. Mais dans ma vie de tous les jours, ça m’arrivait souvent. Désolée mais rouler à 50 , c’est pas mon truc.

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Princesse coup de pied aux fesses.

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Je roulais comme un dingue dans les rues de New York. J’allais amené la belle et charmante brune dans mon appartement. Appartement à ne pas confondre avec ma maison en fait. La maison était purement confidentielle et personne ne venait là-bas en dehors de ma personne. J’avais même un système de sécurité hors-norme. Je souriais en coin alors qu’elle me disait que les hommes qui prenaient soins des femmes comme je le faisais étaient rare.

- Oh, c’est simplement que les gens ont oublié comment fonctionne le monde civilisé Maisie.

Je changeais de vitesse avant de faire un léger dérapage. Je me fichais bien du code de la route comme toujours. Je roulais pour me rendre là-bas dans l’Upper East Side. Quartier huppé et de grande classe. Je riais en l’écoutant parler par la suite et je tournais la tête vers elle.

- Je n’ai jamais dit le contraire Maisie. Je dis simplement que certaines choses sont ici pour des gens comme moi. Des hommes de ma génération qui savent vivre. Dans un certain sens, cela fait partie de la séduction. Tu me l’as dit toi-même sans le dire, ça te flatte dans un sens.

Les femmes comme elle, elles gueulaient bien fort l’autonomie, mais elles n’étaient pas contre un peu de fantaisie lorsque l’occasion se présentait. Je continuais de rouler comme un dingue avant de m’arrêter devant un immeuble assez imposant et de grande classe. Je sortais de mon véhicule alors qu’un valet ouvrait la porte à Maisie. Je lançais mes clefs à Victor.

- Bonsoir monsieur Sheppard.

- Bonsoir Victor.

- Belle soirée, n’est-ce pas monsieur ?

- Absolument.

Je faisais signe à Maisie de me suivre alors que le portier nous ouvrait en me saluant par mon nom de famille alors que le valet allait porter ma voiture dans le garage sous-terrain. On avait le luxe ou on ne l’avait pas. Je me rendais à l’ascenseur. Le hall avec le plancher de marbre faisant résonner nos chaussures. J’appuyais sur le bouton. Un gardien de sécurité à l’entrée qui s’approchait pour me donner une enveloppe.

- Merci Frank.

Je regardais Maisie avec un petit sourire en coin.

- Après toi ma chère.

On ne pouvait pas dire que mon directeur en avait quelque chose à foutre des limitations de vitesse. Ceci dit, je m’en fichais aussi. Je savais très bien qu’il n’allait pas nous mettre dans le décor et je savais aussi qu’il ne recevrait jamais de contravention en vue de sa profession. Je regardais donc le paysage défiler à toute allure, puis, je tournais mon visage vers lui. Il avait tout à fait raison dans ce qu’il était en train de me dire. Les hommes avaient tendance à oublier certaines choses. « Je suis bien d’accord avec vous sur ce point. »

On se dirigeait vers les quartiers huppés. Le genre d’endroit où même louer un studio ne serait pas dans mes moyens. Je le regardais tout en écoutant ce qu’il me disait. Dans un sens, il avait raison, encore une fois. C’est vrai qu’un homme galant, ça fait du bien parfois. C’est quelque chose qui est devenu tellement rare de nos jours. « Il y a galanterie et galanterie James. Le fait que vous m’ouvriez la porte de la voiture oui, c’est quelque chose d’agréable. Ce n’est pas moi qui vous direz le contraire. Mais le fait de refuser de me laisser payer, je ne trouve pas que ce soit de la galanterie. »

La voiture s’immobilisa et un valet vint m’ouvrir la portière avant que je n’ai eu le temps de le faire moi-même. Je le remerciais et je sortais rejoindre James qui m’avait fait signe de le suivre. J’entrais dans le hall et je levais la tête. Bon sang, cet endroit était immense. James récupéra une enveloppe et me fit signe de passer devant, chose que je faisais. J’allais appuyer sur le bouton de l’ascenseur car connaissant notre cher directeur, il ne devait pas loger au rez de chaussée.

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Non, mais elle ne pouvait simplement pas apprécier le moment ? Elle devait me faire chier avec ses principes à la con là tout de suite ? Je grognais intérieurement en la regardant du coin de l’oeil avant de rire jaune à ses propos. Je n’avais pas de gêne et elle le prenait comme ça ? Elle risquait d’être surprise de la réponse que j’allais lui donner.

- Et si, au lieu de protester sans arrêt, tu profitais simplement du moment ? Ça serait déjà un bon début.

Sale peste ! Une femme comme plusieurs que j’avais croisé. Le genre de femme que tu gardes une nuit simplement et que tu en as bien assez. Je roulais comme un malade avant d’arriver à mon immeuble. Je passais voir le gardien en prenant une enveloppe et je laissais miss indépendance appuyer sur le bouton de l’ascenseur. Je restais en retrait en la laissant s’engouffrer en premier et j’appuyais sur le dernier étage. Penthouse sans grande surprise. Je restais silencieux en gardant l’enveloppe sous mon bras. Je sortais mes clefs d’appartement avant que la porte ne s’ouvre. Je sortais en premier. Petit hall avec une table et deux portes. Je prenais celle de gauche et j’insérais ma clef avant d’entrer. Un code rapide sur l’alarme. Un endroit classique et dénaturé que je gardais par simple précaution. Je retirais mes chaussures avant de marcher. Je pointais le bar dans le salon.

- Le bar est là. Si tu veux te servir, tu prends ce que tu veux.

J’allais lui en donner de l’indépendance et de l’autonomie, moi. Je retirais ma veste pour la poser sur le canapé avant d’aller dans mon bureau. J’allumais les lumières au passage et je posais l’enveloppe dans un tiroir que je fermais à clé. Je revenais en détachant deux boutons dans le haut de ma chemise et je retroussais mes manches en me rendant à mon bar. Un verre de whisky se sera pour moi. Je me servais.

- Tu restes dans quel quartier Maisie ?

Bon, apparemment, nous ne serions pas sur la même longueur sur ce sujet. Je ne voulais pas me prendre la tête avec lui car ce n’était pas du tout le but de la soirée, bien au contraire. Le mieux, ce serait de change de sujet. Je lui emboitais le pas sans ajouter quoi que ce soit, préférant profiter de l’intérieur de l’immeuble. Clairement, ce dernier avait de la gueule et je savais que je ne pourrai jamais me payer un appartement dans une résidence telle que celle-ci. Mais au fond, je m’en fichais, je préférais un chalet en plein milieu de la forêt. Qui sait, un jour peut-être.

On finissait par entrer dans son appartement. Il était classe et immense et il avait une vue à couper le souffle. Je ne sais pas pourquoi, mais au fond, je n’étais pas vraiment surprise que mon patron possède un appartement tel que celui-ci. Grand et froid, un peu comme lui en fait. Il me montra le bar et je m’y rendais. Je prenais un verre et je me servais un scotch sec. Je ne préférais pas imaginer le prix de la bouteille. J’attendais quand même que ce dernier se serve avant de boire.

Ce dernier ne tarda pas à revenir et me demandait dans quel quartier je résidais. Je supposais que c’était uniquement dans le but de me faire un peu la conversation car clairement, mon quartier n’était pas aussi huppé que le sien et il devait absolument tout savoir sur moi, ou presque . Mais même si ce n’était pas grand, il était confortable et bien agencé. « Je suis juste en face du Parc. C’est tout de suite cet emplacement qui m’a plu car j’adore courir peu importe le temps qu’il fait. C’est un trois pièces et je m’y sens vraiment bien. »

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Que l’on soit clair, net et précis, Maisie était une gamine. Cela se ressentait dans ses agissements et ça avait le don de me faire lever les yeux au ciel par moment. Les femmes de la nouvelles générations ne prenaient pas le temps de profiter du fait qu’un homme pouvait être charmant. Certain me qualifiait d’être froid et distant, mais je n’étais pas que cela. J’étais un homme avec un coeur et des émotions. Je les gardais simplement dans un coin de ma personnalité que peu de gens auraient accès. Je ne voulais pas qu’ils aient accès à ça de toute façon. Ma vie privée étant tellement secrète que pratiquement personne n’avait su pour le décès de ma femme. J’avais simplement retiré mon alliance un jour. Ce qui me manquait le plus de Viviane c’était sa présence. Vous savez, ce moment où vous rentrer dans votre maison et que vous savez qu’une personne que vous apprécier y est ? Il n’y avait plus cela. Il n’y avait que le silence. Pas de musique, pas d’odeur de nourriture ou encore une bougie parfumée pour embaumer l’air. Rien … C’était peut-être pour cela que je passais autant de temps au Penthouse.

Je me servais à boire en laissant Maisie se servir elle-même. Elle aurait son côté indépendance comme ça la demoiselle. Je goûtais à mon breuvage tranquillement avant de la questionner sur l’emplacement de son lieu de vie. J’étais relativement calme en la regardant. Je hochais la tête. Un appartement devant Central Park. C’était relativement intéressant.

- Le manque de liberté et de verdure hein … Vous n’avez pas pris cet endroit par hasard et pas simplement pour faire votre course à pieds. Vous l’avez choisi car il s’agit du seul et unique emplacement vous permettant de vous évader d’un simple regard. Vous imaginez dans un endroit plus paisible et plus calme que la ville qu’est New York. L’agitation vous trouble sans doute à un certain niveau … C’est intéressant à savoir.

Parfois, le peu de choses que l’on disait pour vait en dire beaucoup. Je m’approchais d’elle doucement et je venais appuyer mon coude sur le bar. Je la regardais dans les yeux avant d’avoir un sourire en coin.

- Vous recherchez quoi exactement en ma présence Maisie ? Alors que vous savez que cela ne se reproduira pas.

Je commençais par me demander pourquoi j’avais accepté de le suivre jusqu’à chez lui. La curiosité ? C’est possible oui. Je voulais voir dans quel environnement il vivait et je voulais voir s’il était différent en dehors du travail. Mais pour l’heure, je profitais de mon verre et de répondre à ses questions. Je prenais quand même le temps de les analyser avant car je ne voulais pas lui donner trop d’informations non plus. Si ce dernier finissait par apprendre que j’étais une demi-Dieu, ça en serait terminée pour moi et je mettrai toute ma famille en danger. Donc autant faire profil bas.

Le pire, s’est que ce dernier venait de me cerner parfaitement rien qu’en apprenant l’emplacement de mon appartement. Je manquais d’avaler de travers la gorgée de mon verre que je venais de prendre. Et lui alors ? Est-ce qu’il vivait dans une sorte de tour afin d’avoir ce sentiment de contrôle sur les gens en permanence ? Une chose était certaine, je ne le saurai probablement jamais. Notre cher directeur n’était pas vraiment le genre à répondre aux questions et encore moins à donner de détails sur sa vie privée. C’était logique quand on y pensait en fait.

« Oui, je dois bien avouer que vous avez très bien compris la subtilité de la chose. Je ne suis pas vraiment ville de base, je préfère la campagne. J’aime la verdure. »

Il plongeait son regard dans le mien et je le soutenais tout en lui rendant son sourire. J’haussais les épaules.

« Je ne sais pas, peut-être le père que je n’ai jamais connu dans le fond. Ou peut-être juste un homme mature qui a de l’expérience dans plusieurs domaines. Je me doute que vous devez avoir des choses à m’apprendre. Vous deviez être incroyable sur le terrain. »

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