Erreur de calcul feat. Keyleen Towne

Angel continue de me flatter. Cela me fait sourire mais cela me met également mal à l'aise. Je n'ai plus l'habitude de ce genre de chose et en règle générale, si on me drague, je fuis. Hors là nous nous trouvons chez moi... Je ne peux donc pas fuir. Et pour être franche, je n'ai pas tant envie de fuir en cet instant. Je ne peux m'empêcher de rigoler à ce qu'il me dit...

- En effet hier tu étais dans un sale état mais tu as l'air d'aller bien mieux aujourd'hui. Ne sois pas désolé, tu t'es comporté assez bien pour la situation. Mais je me demande si on ne t'a pas frappé également à la tête car tu as l'air de dire pas mal de bêtises, sans doute dû à une commotion cérébrale... Je devrais peut être t'examiner à nouveau.

Bien sur j'ai dit cela sans aucun sous entendu mais en prononçant les mots je me rends compte qu'il peut les interpréter comme bon lui semble... Hors je voulais vraiment dire l'examiner comme l'infirmière que je suis. Pourvu que je n'ai pas le rouge aux joues.

Je rigole encore lorsqu'il parle. Je crois que je n'ai pas autant rigolé depuis très longtemps...

- Je n'ai pas eu trop le choix Angel... Je ne pouvais pas te laisser dans cet état en plein milieu de la rue... Et comme tu ne voulais absolument pas aller à l'hôpital, et que mon appartement était juste à côté... Je n'ai pas eu d'autre choix que de te ramener ici...

Je ne dis pas cela comme un reproche, juste comme une constatation. Il faudrait qu'il remercie mon sens du devoir, mon amour pour le métier que je fais. Je ne pouvais pas laisser un homme blessé, seul dans la rue.

Je le regarde manger tout en dégustant mon assiette. J'ai vraiment hâte d'en savoir plus sur lui, de comprendre ce qui a bien pu lui arriver. Ainsi donc il a été blessé par un agent du B.E.M... Le pauvre, heureusement qu'il est encore en vie. Hélas ce genre d'histoire n'est pas rare... Nous ne sommes plus en sécurité depuis quelques temps déjà nous les enfants de Dieux... Je suis contente d'apprendre qu'Angel a réussi à se défendre et a réussi à l'amocher également... Je suis contre la violence, lorsqu'il s'agit du B.E.M. Et puis, Angel a l'air d'aller bien, ce qui est rassurant. Je me dis aussi que l'agent ne l'a pas suivi par la suite, et qu'il ne viendra donc pas nous causer du tort dans mon propre domicile.

- Tu me complimentes bien trop Angel... Un vrai dragueur on dirait bien. J'ai des doigts de fée grâce à mon métier. Et mon sourire est normal, vil flatteur.

Eh merde, je rougis encore à son clin d'oeil. Il m'arrive quoi là ? Hors de question que je le laisse me charmer, et surtout que je tombe sur son charme. Il a l'air bien trop sûr de lui ; à coup sûr il fait cela avec toutes les femmes qu'il croise.

- Fils de Mars ? Le dieu des guerriers, de la jeunesse et de la violence ? Est-ce que tu tiens de lui ? À première vue je pourrais croire que oui. Pour ma part je suis fille de Somnus, le dieu du sommeil.

Lorsque le repas est terminé j'entreprends de débarrasser la table, regardant par moment mon invité. Je suis très intriguée par cet homme.

J’avais l’habitude charmée des femmes. J’avais l’habitude de les voir rougir et sourire alors que je leur parlais et pourtant, je voyais quelque chose de différent chez cette sublime blonde. Elle avait quelque chose de différent que les autres n’avaient pas. Je n’allais pas dire que j’étais amoureux d’elle, loin de là, mais elle avait un petit quelque chose de plus. Elle proposait de m’examiner et je sautais sur l’occasion.

- Oh, mais tu peux m’examiner de la tête aux pieds le nombre de fois que tu en as envie Keyleen. Il suffit simplement de le demander.

Je lui faisais un clin d’oeil satisfait de la voir rougir. Elle venait de m’ouvrir une porte tellement facile en fait. Je lui parlais ensuite de mon altercation avec l’agent du B.E.M. je n’avais pas peur d’eux. Je craignais plutôt ce qu’ils pouvaient faire à mes proches. Je me battrais jusqu’à la mort pour sauver une personne que j’aimais profondément. Je voulais protéger mia familia. C’était ainsi, c’était dans mon sang et dans mes gênes. Les seuls que j’avais hérités de ma junkie de mère. La violence faisait partie de mon quotidien . J’avais l’habitude malheureusement. Je ne m’en cachais pas à la belle. J’avais une vie assez bien remplie ordinairement.

- Alors tu tiens peut-être tes doigts de fée de ton travail, mais ton sourire à quelque chose de différent. Crois-moi lorsque je le dis. Je sais de quoi je parle.

Je continuais de manger avant de lui révéler qui était mon père. Je riais un peu alors qu’elle me demandait ce que je tenais de lui. Elle voulait vraiment que je lui explique tout ça. Je me levais pour lui donner un coup de main. Je frôlais la belle à intervalle régulier. Je posais ma main sur son épaule avec douceur en lui disant de ne pas bouger alors que je posais une assiette dans l’évier. Je prenais un torchon pour essuyer la vaisselle et je croisais les bras en attendant qu’elle me file des morceaux. Quelqu’un aurait vu cette scène et nous aurait pris pour un couple normal, ayant une conversation normale.

- Oui lui-même très chère. Je tiens de lui cette carrure. Je tiens également mes pouvoirs de lui. Je vais tenter de t’expliquer, mais c’est un peu complexe. Lorsque je me bats, je connais le coup de mon adversaire en avance d’une fraction de seconde ce qui me permet de contrer son attaque et de me défendre plus rapidement. Ensuite, j’ai une sorte d’intuition capable de dire si la personne est hostile à mon égard. C’est assez particulier à décrire, mais j’ai senti ta bienveillance. Tu l’es encore en ce moment. Ah oui et je guéris plus rapidement que la moyenne c’est assez pratiquement mon boulot.

J’avais essuyé les tasses et les assiettes alors qu’elle me les tendait. J’étais calme comme jamais et je posais le tout sur le comptoir propre. Je continuais de la regarder faire et je souriais en coin.

- Alors fille de Somnus, quel est ton pouvoir?

Je remarquais une sorte de mousse blanche dans ses cheveux. Je m’approchais d’elle après avoir posé mon torchon et je retirais doucement cette dernière de sa belle et longue chevelure. J’étais à quelques centimètres de son visage.

- Tu avais un intrus qui gâchait le portrait de ta beauté. Je l’ai donc chassé.

Je lui souriais en coin tout en continuant de soutenir son regard.

- Retire mon bandage Keyleen. Tu verras que je ne mentais point sur ma guérison.

La plaie devait déjà être refermée de l’extérieur et faire une marque rouge foncé. Je continuais de la regarder dans les yeux.

Je souris lorsqu'il me dit que je peux l'examiner des pieds à la tête. Je pourrais le prendre aux mots juste pour voir sa réaction. Mais je ne demanderais pas, j'agirais, juste pour l'embêter. Et profiter un peu du spectacle. Ce n'est pas parce que j'évite de manger des gâteaux que je ne peux pas les regarder sous toutes les coutures non ? Oui je compare les hommes à des gâteaux... Je ne veux plus d'homme dans ma vie. Au début c'est sympa, cool mais bien vite cela en devient une mauvaise idée et on souffre. Comme pour les gâteaux. On en mange beaucoup et on tombe malade à en être écœurée.

- Attention je pourrais le faire réellement...

Je rougis encore et toujours comme une ado. Pffff ce mec me fait de l'effet mais je dois me ressaisir.

Nous continuons de parler et il continue de me faire des compliments tout en mangeant tranquillement. Cela me déstabilise un peu.

- Quelque chose de différent ? Je ne saurais dire mais allez je vais te croire. Pour moi il me semble normal, rien de particulier.

Autant de compliments en quelques minutes c'est si perturbant. Je me lève pour débarrasser la table et faire la vaisselle et c'est tout naturellement qu'il vient m'aider à l'essuyer. A chaque fois il me frôle... Cette situation me met mal à l'aise... On ressemble à un petit couple comme ça, et au fond de moi je trouve cela plutôt agréable mais jamais je ne l'avouerai.

Je souris et rougis lorsqu'il parle de sa carrure. Je l'écoute très attentivement, il a des pouvoirs incroyables ! Pouvoir anticiper l'attaque d'ennemi, et une super intuition c'est la classe. Mais cela veut dire qu'hier il a failli mourir... S'il peut anticiper un coup comment se fait-il que je l'ai trouvé blessé ? Son agresseur allait probablement lui donner un coup mortel. Cela me choque profondément et me chagrine. Mais cela ne m'étonne pas des agents du B.E.M.

- Tu ne ressens que l'hostilité et la bienveillance ou tu ressens toutes les émotions qu'on peut ressentir pour toi ? Tu guéris plus vite ?

Lorsqu'il dit cela je me retiens de me jeter sur lui pour vérifier si ce qu'il dit est vrai. Je meurs d'envie de vérifier par moi-même mais il me pose une question tout en s'approchant de moi. Je retiens ma respiration et me force à ne pas bouger. J'expire lentement l'air lorsqu'il passe sa main sur mes cheveux.

- Je... Euh... Je peux endormir une personne. Parfois j'arrive à en endormir deux ou trois mais cela me prend beaucoup d'énergie. Les gens peuvent ainsi se reposer sans rien ressentir, sans rêver ou cauchemarder.

Je baisse les yeux. J'ai du mal à le regarder en face. J'ai peur qu'il puisse y voir le désir soudain que j'ai ressenti pour lui. Un désir qui est venu de je ne sais où... J'en ai mal au ventre tant cela a été soudain. Je déglutis. Mon regard chez le sien finalement lorsqu'il me demande de lui retirer son bandage. Je m’exécute alors lentement, en commençant par lui retirer carrément son haut, sans réfléchir. Puis je retire entièrement le bandage évitant au départ de toucher sa peau mais je ne peux me retenir bien longtemps et je fini par toucher sa peau du bout des doigts. Je me penche même légèrement pour mieux voir l'endroit que j'ai soigné hier. Il y a une marque rouge, c'est tout. Il guérit vraiment très vite.Je suis impressionnée.

Je me redresse et le regarde à nouveau dans les yeux. Ma main est posée sur son torse sans que je ne m'en rende compte caressant toujours la marque rouge.

- Tu... Tu n'as presque plus rien ! Ton don est incroyable. Mais cela veut dire que tu aurais pu guérir seul hier ? Ou tu avais vraiment besoin que je te soignes ?

Je suis soudain très curieuse d'en savoir plus sur lui, de savoir si je l'ai fait entrer chez moi pour rien, enfin pas pour rien puisque cela m'a permis de faire connaissance avec lui. Mais cela me cause du souci aussi, parce que je me rends compte que par moment je ressens du désir pour lui et ça c'est une très très mauvaise idée. Je ne peux pas laisser cela se produire. Je dois refouler cette envie physique. Certes il est charmant, charmeur et agréable mais j'ai décidé il y a un moment que je n'aurais plus d'hommes dans ma vie. Alors oui il m'arrive d'avoir des relations sans lendemain mais je sais d'avance qu'avec lui cela ne serait pas possible. Il est bien trop intéressant, bien trop gentil pour envisager un coup d'un soir. Oula !! Pourquoi je pense à ça moi ?

Je secoue ma tête pour chasser ces idées étranges. Il va s'en doute me prendre pour une folle à faire ce geste mais ce n'est pas grave. Je rougis juste un peu plus, mal à l'aise.

Comme une douce mélodie à mes oreilles. Le son de la voix de Keyleen avait quelque chose de doux et d’apaisant. Une douceur qui n’avait rien à voir avec ma brutalité qui me forgeait. Cette brutalité profonde qui me prenait et qui me faisait agir sans même que je ne sache pourquoi. Cette brutalité et cette soif de vivre qui m’avait permis de survivre dans les rues de Las Vegas. Un ghetto dangereux d’où j’avais été sorti avant de devenir un élève à Olympum. Cet endroit qui m’avait accueilli et qui avait augmenté mes capacités au maximum. Cet endroit où j’avais rencontré ce frère qui était le mien et ce fils de Neptune qui était mon ami.

- Je ne ressens pas les émotions, seulement les intentions comme la bienveillance et l’hostilité. C’est à la fois pratique et à double tranchant. Certes personnes sont hostiles pour un oui ou un non, mais toi tu ne l’es pas. Ça ne semble pas être ta nature profonde.

Le pouvoir de Keyleen avait quelque chose d’intéressant. Elle pouvait endormir une personne. Une sorte de sommeil vide et paisible. Je me contentais de lui sourire. Elle était charmante comme tout. Je me passais une main dans les cheveux avant de lui répondre.

- Je vais t’appeler si je fais de l’insomnie alors ou bien je te traîne avec moi pour m’éviter les décalages horaires ?

Elle retirait le pansement à ma demande et regardait ma plaie. Moi, c’était elle que je regardais. Je me mettais à sourire à ses propos et je passais une main dans ses cheveux. Exit ma demi-nudité. Je m’en foutais complètement et puis j’aimais bien lui faire du charme de toute façon.

- Je serais probablement mort au bout de mon sang avant de guérir. La guérison est rapide, mais pas à ce point-là. Tu m’as donc sauvé la vie et j’ai bien envie de te remercier.

Je l’embrassais comme ça. Pour le plaisir et pour la remercier. J’en avais envie et comme elle vivait seule pourquoi est-ce que je me priverais de goûter ses lèvres ? Elle était une femme sublime et parfaite. C’était étrange cependant pour moi d’agir ainsi avec une femme. J’approfondissais le baiser en me débarrassant du torchon pour essuyer la vaisselle. Je collais mon bassin contre le sien alors que ma main libre descendait sur ses reins.

Je suis soulagée qu'il ne puisse pas ressentir mes émotions mais seulement ma bienveillance. Je ne voudrais pas qu'il puisse savoir ce que je ressens actuellement, c'est à dire mon désir pour lui, mes idées coquines qui me passent dans la tête... Cela faisait un petit moment que je n'ai pas ressenti cela et j'aimerais le garder pour moi... Cet homme me drague un peu oui je le vois mais je ne connais pas ses réelles intentions alors je garde les miennes pour moi. Du moins j'essaie...

- Je suis loin d'être hostile en effet sauf si tu me cherches et là je pourrais le devenir, mais il faudrait pour cela que tu m'énerves beaucoup.

Je souris en disant cela. Je sais qu'il ne me donnera pas de raison de devenir hostile envers lui. Mais pour l'instant je suis encore un petit peu sur la défensive. Je ne sais que trop peu de choses sur lui. Et pourtant je lui confis la nature de mon don. C'est que j'ai un minimum confiance en lui. Je rigole lorsqu'il me propose de devenir son traitement personnel en cas d'insomnie ou de décalage horaire. Cela risque d'être compliqué... Et pour ses insomnies, j'aurais bien envie de me proposer d'une autre façon de temps en temps.

- Si cela ne devient pas récurent pourquoi pas. Si cela peut t'aider à mieux dormir fais signe et je verrais si je peux venir te faire dormir un bon coup.

Ou t'épuiser d'une autre façon... Oh lala... Purée... Il me fait de l'effet cet idiot... J'ai des pensées coquines tout d'un coup. Mais heureusement on parle de sa plaie et je me concentre que sur celle-ci. Le côté professionnel reprend le dessus. Je suis vraiment impressionnée par son don. Mais il avoue qu'il aurait bel et bien pu y laisser sa peau hier soir si je n'étais pas intervenue. Au moment où j'allais lui dire que ce n'est pas la peine qu'il me remercie puisque je n'ai fait que mon métier il m'embrasse. Sa main descend sur mes reins pendant qu'une de mes mains remonte jusqu'à ses omoplates, puis son cou, pour finir ensuite dans ses cheveux afin d'avoir une prise où s'accrocher. Et que l'autre descend pour tâter son beau petit cul. Le baiser démarra rapidement mais je le fais évoluer rapidement. J'emmêle ma langue à la sienne. Ce baiser est excitant, effrayant et dévorant ; totalement érotique... Mais j'y mets un terme à bout de souffle. Je ne bouge pas... Je reste face à lui, le regardant dans les yeux, le rouge aux joues d'avoir été si pleine d'audace en répondant à son baiser. J'avale ma salive et ouvre grand les yeux.

- Euh... Il vient de se passer quoi ? C'était...

Je ne trouve pas mes mots, je suis encore béate de ce qui vient de se passer. Si c'est comme cela qu'il remercie à chaque fois, je ferais en sorte qu'il ait besoin de me remercier régulièrement... Parce que punaise, j'ai vraiment aimé ce baiser... Je me demande comment les choses vont évoluer... Tant que je ne me mets pas à ressentir des sentiments amoureux pour lui, les choses pourraient être parfaites.

Je venais d’embrasser la jeune femme à pleine bouche en me fichant complètement de son torchon et du mien. Je prenais son corps pour le plaquer contre le mien et elle me répondait parfaitement. Mon torse nu butait contre sa poitrine alors que ma langue s’emmêlait avec la sienne sans la moindre gêne. Je caressais ses fesses avant qu’elle ne rompe le baiser. Je le regardais avec un petit sourire en coin.

- Il vient de se passer ça.

Hors de question de m’arrêter en si bon chemin alors que la dame était pleinement consentante. Je la soulevais sous les fesses et je la laissais passer ses jambes autour de ma taille et je continuais de l’embrasser. Ça, c’était un matin comme je les appréciais. Je me rappelais sommairement où était la chambre et je l’amenais dans cette dernière. J’espérais qu’elle avait des capotes, car là, je n’étais pas chez moi et je n’avais clairement pas envie de me retrouver avec un Angel Jr. sur les bras. Je n’avais pas un train de vie pour avoir des enfants après tout.

Je la déposais sur le lit et mes plaques militaires pendant entre nous avant de buter contre sa poitrine. Je me mettais sur elle et je continuais de l’embrasser comme jamais avant de la regarder dans les yeux. Je voulais tout de même son consentement avant de passer à la vitesse supérieure bien que je me doutais complètement de la réponse.

- Si tu n’en as pas envie, on peut arrêter maintenant.

J’étais peu subtil, mais j’étais honnête. Je serais sans doute déçu, mais je n’étais pas violeur ou un salaud dans le genre. Je l’embrassais encore en attendant sa réponse. Le corps des femmes était vraiment un cadeau des dieux et le sien dépassait grandement mes espoirs. Il était vraiment parfait. Je rompais le baiser la laisser me répondre.

- Alors … Qu’est-ce que tu décides ? Parce que bientôt, je ne pourrai plus arrêter.

Ses mains sur mon corps me rendent folle et son baiser.... Il est juste divin... Ce qui se passe est magique et incroyablement bon. Je crois que c'est la première fois qu'on m'embrasse avec cette fougue, cette passion, et pourtant j'ai eu plusieurs hommes dans ma vie. Mais lui il y a quelque chose de plus... Un je ne sais quoi. Et je n'ai pas du tout envie que cela s'arrête.

- J'aime ce qui se passe...

J'enlace mes jambes autour de sa taille lorsqu'il me soulève. Je place mes bras autour de son cou et passe une main dans ses cheveux, les tirant très légèrement lorsqu'il m'embrasse. Je le laisse me conduire jusque dans la chambre. Je me retrouve rapidement sur le lit. Ses plaques militaires cognent parfois contre ma poitrine et bizarrement cela augmente mon excitation. Je resserre mes jambes contre lui pour le coller un peu plus contre moi. Son regard plonge dans le mien et je m'y noie durant deux petites secondes. Il veut avoir mon consentement. J'apprécie cela.

- Qu'est-ce qui te fait croire que je n'en ai pas envie ?

J'espère qu'il ne pense pas que je ne veux pas aller plus loin. Je pensais que mon corps avait déjà répondu à cette question.

- Alors ne t'arrête pas, mais ouvre le tiroir de ma table de nuit, y a des capotes.

Parce que oui, je veux bien coucher avec lui mais je ne compte pas avoir un gosse avec cet homme. Je ne veux pas d'attache, on se fait juste plaisir. Il s'agit d'une simple petite partie de jambes en l'air avec un pur inconnu, qui ne se renouvellera sans doute pas et cela me va parfaitement car c'est tout ce que je souhaite.

Je relâche mes jambes pour le laisser récupérer ce qu'il faut dans le tiroir. J'en profite pour retirer mon haut, laissant apparaître ma poitrine. Je veux sentir sa peau nue contre la mienne, sentir sa chaleur et surtout sentir ses mains et sa bouche sur moi. Je suis tellement impatiente que je caresse ses cotes d'une main, essayant de mémoriser chaque partie de son corps. Je me redresse un peu pour mieux le regarder, admirer ses muscles. Mon regard dérive souvent sur ses lèvres qui embrassent si bien et que j'imagine sur tout mon corps. Je me mords la lèvre inférieure en souriant. Ma main continue de caresser son corps du bout des doigts. Mon cœur s'accélère en même temps qu'augmente mon envie pour cet homme.

Je profitais du moment présent. Je ne me posais pas plus de questions que ça et j’ignorais jusqu’où irait cette fameuse relation. Je savais une chose, c’était qu’elle était réceptive à mes avances et qu’elle était célibataire. J’allais donc continuer mon petit manège tranquillement alors qu’elle entourait ma taille avec ses jambes. Je l’entraînais dans sa chambre alors que je la couvrais de baisers sans la moindre gêne. Une belle femme sublime qui faisait battre mon coeur et mon âme. Une femme comme moi et qui savait ce qu’était la vie et les risques d’être un demi-dieu. Je ne remarquais pas alors qu’il commençait à pleuvoir à l’extérieur. Un orage commençait à gronder, mais j’étais trop pris dans mon activité pour avoir une attention sur ce genre de détails.

- Alors dans ce cas, nous allons danser ensemble ce matin, belle infirmière.

J’avais son consentement. Je ne connaissais pas les goûts de la femme, mais c’était la beauté d’une rencontre non ? Je caressais son corps alors qu’elle mentionnait l’emplacement des capotes. J’étirais mon bras pour fouiller et mettre cette dernière près de nous lorsque nous en aurions besoin. Je savais que ça ne serait sans doute pas bien long, mais j’avais envie de la déshabiller et de l’observer un peu. Je voulais juger ses réactions sans la moindre pudeur. Elle avait retiré son haut alors que j’étais occupé et je souriais en coin. J’étais déjà torse nu de toute façon pour ma part.

- Vilaine, tu me retires mes privilèges.

Je la taquinais un peu avant de caresser sa poitrine, son ventre et ses hanches. Je l’embrassais comme un dingue alors que nous entrions dans une danse qui était la nôtre. Je me laissais guider par mon instinct et ses caresses. Je ne me posais pas plus de questions que ça en réalité. Ma bouche se dirigeait vers sa poitrine. Je jouais avec ses mamelons avant de recapturer ses lèvres. Ma main glissait pour lui retirer le bas alors que je sentais mon sexe gonfler dans mon pantalon plus que jamais. Je retirais ce dernier pour me sentir plus à l’aise et je butais contre elle à mon boxer. Une autre femme au compteur. Une autre rencontre d’un soir. Bah d’une journée dans ce cas de figure. C’était ma vie. Qui pouvait s’attacher à un homme comme moi après tout ?

Il n'y a qu'une idiote qui ne profiterait pas de ce moment sensuel. Je suis sans attache sentimentalement, je peux donc faire ce que bon me semble, et c'est encore mieux lorsque c'est avec un homme aussi séduisant qu'Angel. Le petit plus est qu'il soit lui aussi un demi-dieu. Danser ensemble ? Quelle jolie façon de parler de sexe entre adultes consentants. Chaque caresse qu'il me fait laisse une agréable sensation sur ma peau, des petits picotements.

Je souris lorsqu'il dit que je suis une vilaine parce que j'ai commencé à me déshabiller sans attendre qu'il le fasse lui-même. Mais j'étais bien trop impatiente de sentir sa peau sur la mienne. Mais promis je le laisserais ôter le reste.

- J’adore ce genre de sport de bon matin. Ne t’inquiète pas, je ne m’éterniserai pas. Je reprends mes esprits et je te laisse à ta petite vie beauté.

Je lui faisais un clin d’oeil avant de retourner mordiller sa poitrine. Autant profiter de l’accès que m’offrait la belle sirène non ? Elle pouvait bien m’endormir pour me garder près d’elle, je m’en foutais complètement. J’avais passé un moment délicieux en sa compagnie et je me surprenais à penser que ça serait agréable de recommencer à nouveau.

- Moi aussi j'aime beaucoup. Rien de mieux pour passer une bonne journée.

Je suis presque, je dis bien presque, déçue qu'il veuille partir si vite. Mais effectivement pourquoi resterait-il ? Je dois aller bosser dans quelques heures et nous n'avons aucune attache lui et moi. Mais j'ai bien envie de le revoir... Pour recommencer encore et encore.

- Je ne peux pas te retenir. Par contre il va falloir qu'on se revoit toi et moi. Pour que je vois l'évolution de la cicatrisation.

C'est l'excuse parfaite. Mais c'est sincère. Je veux vraiment m'assurer qu'il va mieux. Bon d'accord, il n'y a pas vraiment besoin... Mais je n'ai trouvé que cela pour le faire revenir. Je n'allais pas lui dire que j'ai envie de le revoir pour coucher à nouveau avec lui... Ce n'est pas ma façon de faire. Je couche et je ne revois pas les hommes par la suite. Comme cela je ne risque pas de m'attacher.

Je reste couchée contre lui, caressant sans m'en rendre compte son torse. Son corps est chaud, c'est très agréable. Je crois que cette sensation m'avait manqué. Restée collée contre un corps d'homme nu, musclé... Ouais, cela m'avait manqué. Et Angel est particulièrement bien foutu et intéressant. Je ne comprends pas pourquoi j'ai envie de le revoir. C'est un jeu dangereux de faire ça. Je pourrais tomber en amour pour lui... Et cela ne doit pas arriver. Je ne suis pas prête, je ne veux plus.