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Ne serais-tu pas un peu mythologique par hasard ?

Sujet: Ne serais-tu pas un peu mythologique par hasard ?    Dim 11 Juin - 4:48
Darren White
Darren White
Mortel
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Ϟ Petite bio : Ne serais-tu pas un peu mythologique par hasard ?  Chris-pine-gal-gadot
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Ne serais-tu pas un peu

mythologique par hasard ?

Feat Emilia & Darren



J’avais l’esprit ailleurs ces derniers jours, à tel point que je me surprenais à refuser certains dossiers, même si c’était crucial de commencer à rembourser nos factures et, accessoirement, de payer un semblant de loyer. Même Sebastian s’en offusquait. Je refusais de profiter de sa position en tant qu’associé riche. Je voulais contribuer à ma manière, participer à ma juste mesure. D’ailleurs, il me laissait déjà habiter son luxueux appartement que je partageais avec Lici depuis plusieurs mois. Demander davantage aurait été inconcevable pour moi.

Cependant, mon esprit était véritablement absorbé depuis un certain temps. Les questions se bousculaient dans ma tête, se mêlant au mystère qui entourait ce monde énigmatique. Chaque visage croisé était une énigme à résoudre. Était-ce un être humain ordinaire, ou peut-être une créature semi-divine se dissimulant parmi nous ? Les doutes m’assaillaient jusqu’à remettre en question ma propre existence et les événements qui avaient secoué ma vie, en commençant par la disparition de ma petite sœur il y a quelques années. Même si les circonstances de cette disparition avaient été élucidées depuis, j’étais toujours réticent à accepter sa véritable nature et à associer le terme « mort » à ma chère sœur. Les récentes découvertes ont malheureusement réduit à néant le faible espoir qui subsistait en moi. C’était un fardeau lourd à porter, une charge insupportable. Pourtant, je me retrouvais sans autre choix que d’avancer, d’essayer de trouver des réponses.

Mais comment puis-je continuer à avancer alors que tous les signes me laissent penser que quelque chose ne va pas dans cette histoire ? J’ai découvert que mon père avait sciemment ordonné au légiste chargé de l’examen des os de ma sœur, Lys, de bâcler le rapport. Par chance, le docteur Moralès, un homme intègre, m’a transmis en secret un dossier complet contenant des preuves que mon père avait tout fait pour étouffer. Il est même allé jusqu’à pactiser avec la pègre pour faire disparaître ces preuves compromettantes. Mais de quelles preuves s’agissait-il exactement ?

Je me retrouve maintenant à tourner en rond, obsédé par cette affaire. Les marques étranges sur les os de ma sœur étaient bien trop suspectes pour les attribuer simplement à la tempête qui avait dévasté notre petite ville d’Indianapolis, et nos vies par la même occasion. Pourtant, je possède toujours ce fameux dossier non officiel transmis par le docteur Moralès à Callie, et je ne l’ai toujours pas ouvert. Il renferme peut-être les réponses que je recherche désespérément. Les vérités dissimulées à l’intérieur pourraient changer ma perception de la réalité et mener à la découverte d’une vérité bien plus sombre et complexe.

« — Que faire ? » lâchai-je dans un soupir, me murmurant à moi-même avant de remarquer l’existence de plusieurs courriels, tous provenant du même expéditeur. Intrigué, je pris le temps d’ouvrir le plus récent. Les informations mentionnaient de nouvelles disparitions aux alentours de New York. L’auteur de ces courriels semblait bien renseigné, peut-être même un peu trop à mon goût. Malgré cela, poussé par une curiosité étrange, j’ouvris un par un les autres messages qui mentionnaient d’autres cas de disparitions, principalement des jeunes, et souvent de jeunes femmes. La situation devenait préoccupante. Je me servis néanmoins une autre tasse de café, car mes paupières devenaient de plus en plus lourdes. Mais, manifestement, je me sentais trop épuisé ce soir pour résister. Sans m’en rendre compte, je laissai Morphée prendre toute la place nécessaire pour m’emporter dans son royaume.

J’aurais tant aimé avoir un sommeil sans rêves, juste un court répit pour me reposer et m’évader de mes tourments. Mais au lieu de cela, mon esprit était tourmenté par une succession d’images confuses, m’enfermant à nouveau dans cette ignoble cellule aux côtés de Lici. Son regard, d’ordinaire si doux lorsqu’il se posait sur moi, trahissait désormais un désespoir profond. Puis, comme des spectres sans visage, d’autres silhouettes prirent sa place dans la cellule, exacerbant mon sentiment de confusion et d’oppression. Et enfin, après quelques instants troublants, le visage d’une personne apparut, brisant l’étrangeté de l’instant. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir qu’il s’agissait de…

« — Emilia ! » m’écriai-je, me redressant précipitamment. Mon corps était couvert de sueur, mon cœur battait la chamade. Cependant, je me retrouvais seul, avachi sur mon bureau, face à l’écran d’ordinateur en veille. L’obscurité de la pièce semblait s’accrocher à moi, créant une atmosphère oppressante. Mes mains tremblaient légèrement tandis que j’essayais de reprendre mes esprits et de calmer mon rythme cardiaque effréné. Cette vision onirique m’avait laissé un goût amer, une inquiétude persistante qui s’insinuait dans chaque fibre de mon être. Quel message caché pouvait bien se dissimuler derrière ce rêve troublant ? Les questions se bousculaient dans mon esprit, mais les réponses semblaient toujours se dérober à moi, comme des ombres fuyantes dans la nuit.

Et si tout était lié ? Emilia avait-elle aussi été enlevée, après tout. Bien que j’ignore les détails de cette histoire, je ne pouvais nier le trouble que cela suscitait en moi. Les liens entre mes rêves troublants et la réalité semblaient de plus en plus flous. Cette pensée me poussa à agir. Sans prendre le temps de me remettre complètement de mon état de semi-sommeil, je me décidai à quitter les lieux, laissant derrière moi le confort de mon bureau. Une voix intérieure me disait que je ne pouvais plus rester passif, à attendre que les réponses me parviennent d’elles-mêmes.

Me voilà dans le métro, en route vers l’hôpital. Les lumières vives et les bruits assourdissants de la ville m’entouraient, créant une cacophonie chaotique qui reflétait mon état d’esprit agité. Les visages des passagers se fondaient dans une masse anonyme, chacun absorbé par ses propres préoccupations. Je me demandais encore comment justifier ma présence à l’hôpital, mais l’urgence de la situation dépassait les formalités. Je ne pouvais plus me contenter d’être un simple spectateur de ma propre histoire. J’avais besoin de l’aide d’Emilia, cette amie fidèle et perspicace, qui avait déjà été là pour moi dans les moments les plus sombres. Peut-être était-elle à même de m’apporter des réponses, d’éclairer le mystère qui planait sur ces étranges disparitions et sur mon rêve tout aussi étrange.

Alors que le métro filait à travers les tunnels sombres, le rythme régulier des roues sur les rails créait une ambiance hypnotique. Je sentais mon esprit s’apaiser peu à peu, se concentrant sur les possibles explications et sur les actions à entreprendre. Je me raccrochais à cet espoir, déterminé à trouver des réponses et à faire face à la réalité qui se dérobait devant moi. Les stations défilaient, me rapprochant de ma destination et des réponses tant attendues. L’adrénaline mêlée à une pointe de peur parcourait mes veines, mais j’étais prêt à affronter les vérités inconnues qui m’attendaient de l’autre côté de cette course effrénée.




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Sujet: Re: Ne serais-tu pas un peu mythologique par hasard ?    Dim 2 Juil - 17:25
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Ne serais-tu pas un peu

mythologique par hasard?


Ma journée démarre comme souvent avec le lever du soleil, un moment à juste se réveiller en geignant de manière animale avant de daigner envisager de se lever. Mon petit rituel du matin se déroule sans réelle pensée concrète et dans le brouillard de cette conscience partielle encore émergeante, prenant progressivement prise sur mon environnement et la réalité. Café, petit déjeuner, jogging, douche, habillage, maquillage, bougie, sac à main, et c'est le départ. Pourquoi la bougie? Pour ma défunte petite amie, j'avais pris l'habitude de lui faire un petit autel avec une bougie que j'allumais tous les matins et éteignais tous les soirs. Ca me donnait l'impression de lui dire bonjour et bonne nuit tous les jours et de ne pas l'oublier. Pour moi c'était aussi un rappel matinal de pourquoi j'étais devenue sage-femme afin de ne jamais perdre à l'esprit ce pourquoi. Mon papa trouvait que c'était m'enfermer dans une blessure du passé, mais je n'étais pas d'accord avec lui, c'était plus pour l'honorer elle ainsi que tous mes camarades disparus trop tôt. C'était elle et eux qui était à la base de ma vocation, celle de participer à propager la vie dans la bienveillance.

Arrivée à l'hôpital par la porte de service réservée aux employés, les premières salutations de collègues plus ou moins connus à qui je réponds machinalement avec ce sourire que très peu ne me rende pas. Je me dirige rapidement vers le vestiaire pour éviter la stimulation sonore de tous ces bruits qui caractérisent cet endroit et sont trop agressifs à mon arrivée. Ce petit moment à me changer en compagnie ou non d'autres personnes prenant ou quittant leur service est un petit refuge sensoriel, une zone tampon avant de se jeter dans le feu de l'action qui rythme ce travail qui est le mien. Au moment ou je saisis la poignée de la porte, un petit soufflement les yeux fermés pour laisser toute éventuelle négativité dans cette pièce et ne pas l'emmener avec moi. A peine quelques instants plus tard, je suis dans le service natalité dont je fais partie, envahie du bruits des machines, des discussions et salutations des collègues, des regards heureux, inquiets ou impatients mais très souvent fatigués et usés autant des pères dans le couloir que des mères dans leurs chambres. Je prends ma fiche de route pour voir les patientes qu'on m'a assigné et les dernières informations importantes à leur sujet des derniers jours. En ce faisant, j'ai un petit mot gentil personnel auprès de chacun de mes collègues que je finis rapidement par croiser.

Je me promène toujours avec un petit carnet violet, officiellement pour ne pas rater ou perdre une information importante, ce qui m'arrive sans être la vraie raison d'être de ce carnet. Son utilité plus officieuse et principale est de garder des informations utilisables en cas de disparition d'enfants qui arrivaient bien trop souvent et me renvoyait à ma propre tentative d'enlèvement au début de mon adolescence. J'avais ressorti ce carnet que je n'utilisais que les premières semaines après mon arrivée dans le service après avoir fait la rencontre de Darren, ce détective dont la dévotion et la ténacité concernant les disparitions d'enfants avait su me toucher. J'aimais bien imaginé les gens comme des animaux, allez savoir pourquoi, et lui je le voyais comme un vieux renard ou mature disais-je pour ne pas le vexer bien qu'il ne s'en formalisait guère que par principe. Je ne pouvais pas vraiment m'assurer en permanence de ne louper aucune information importante, ne pouvant savoir à l'avance quelle information était importante et certaines journées étant bien trop chargé pour tout percevoir ou tout noter. Entre les constantes à vérifier, les accouchements à assister les gynécologues, les bains à donner, les langes à préparer ou à faire pour apprendre aux jeunes parents, les mamans dépressives ou juste en excès émotionnel post naissance, les journées se remplissaient très vite. Ca pouvait être difficile, mais en vérité, j'adorais ça de tout mon coeur car je savais vers quoi était dirigé mon énergie et j'en étais fière de la dépenser sans compter.

Au fil des heures, je sentais que Darren apparut plusieurs fois dans mon fil de pensée de manière inconsciente avec une pointe d'inquiétude, cela me surprit sans y porter plus d'attention que cela. Il n'y avait aucune raison particulière que je pense à lui et j'avais bien trop à faire pour que m'attarder sur un tel détail soit un luxe dont je n'avais pas le temps de me le permettre. Heureusement je disposais de pause à intervalle régulière pour souffler un petit peu dans la salle prévue à cet effet qui ressemblait plus à une petite cuisine salle à manger au style datant d'il y a au moins deux décennies. Les sièges y étaient plutôt rustiques et peu agréables mais ça faisait son affaire tant qu'il y avait le café, le micro ondes pour les petites faims, la fenêtre pour laisser l'esprit vagabonder et un frigo où chacun et chacune étiquettait ses denrées de manière territoriale. J'essayais de me vider l'esprit mais celui-ci se dotait à nouveau de ces pensées au sujet de Darren accompagné d'un léger picotement à la nuque me provoquant une mine d'incompréhension. Je pris le temps dont je disposais assise en buvant mon café le regard porté vers l'extérieur comme pour y jeter la tension accumulée de la journée
lumos maxima
Sujet: Re: Ne serais-tu pas un peu mythologique par hasard ?    Lun 3 Juil - 16:34
Darren White
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Ne serais-tu pas un peu

mythologique par hasard ?

Feat Emilia & Darren



Mais qu’est-ce qui me traversait l’esprit ? Adossé contre la barre métallique du métro, je sentis mes idées sortir de la brume. L’adrénaline ne pulsait plus dans mes veines et mes pensées chaotiques semblaient se remettre en ordre. J’avais clairement la tête dans le cul, mais j’avais déjà parcouru la moitié du chemin. Je ne pouvais donc pas faire demi-tour et retourner au bureau, entre mes piles de dossiers et ces e-mails étranges qui me laissaient penser que le danger planait de nouveau sur New York. Mais cette fois-ci, il ne s’agissait pas de créatures mythologiques, mais bien d’êtres humains.

L’annonce sonore avertissant les passagers de la fermeture imminente des portes me ramena brusquement à la réalité. Je levai les yeux et observai les inscriptions lumineuses indiquant le nom de la station : « Broadway. » Je me demandai combien de temps il me restait avant d’arriver à l’hôpital. La rame était remplie de gens pressés, impatients de se rendre à leur destination. Je sentais une certaine excitation dans l’air, mêlée à une pointe de tension.

Perdu dans mes pensées, je laissai errer mon regard sur les visages et les mouvements autour de moi. Mon attention fut captée par un petit garçon qui se tenait près de moi, un sourire éclatant illuminant son visage juvénile. Ses yeux brillaient d’admiration alors qu’il fixait les baskets rouge vif et blanches d’un jeune homme en face de lui. Ces chaussures devaient être des Air Jordan, reconnaissables à leur design distinctif. Je n’étais pas un grand connaisseur en baskets, mais je me souvenais que, dans ma jeunesse, j’avais harcelé mes parents pour en obtenir une paire similaire. Les souvenirs s’entremêlaient dans ma tête, évoquant l’excitation du matin de Noël, lorsque nous déballions nos cadeaux avec ma sœur Lys. Je ne pouvais m’empêcher de sourire, me remémorant la fierté et la joie dans les yeux de ma mère à ce moment-là.

Le métro continuait son trajet, emportant avec lui son flot incessant de passagers. Je me perdais dans mes réflexions tandis que les bruits sourds des roues sur les rails et le brouhaha des conversations environnantes se mêlaient à la symphonie urbaine new-yorkaise, créant une atmosphère vibrante et captivante. Je savourais ce court instant de calme relatif, avant que le tourbillon de la vie ne me rattrapât à nouveau.

Le temps filait si vite que je ne m’étais pas rendu compte à présent que j’arrivais à mon terminus. Il me fallut donc pousser les quelques personnes qui entravaient mon chemin avant que les portes ne se referment. Je bondis hors du métro juste à temps, évitant de peu d’être piégé à l’intérieur.

Une fois sur le quai, j’inhalai profondément l’air frais de la ville. Les passants pressés se déplaçaient autour de moi, chacun ayant sa propre destination et ses préoccupations. Les rayons du soleil perçaient à travers les hauts buildings, projetant des ombres changeantes sur les trottoirs animés. Je me frayai un chemin parmi la foule, me faufilant entre les corps pressés, jusqu’à ce que je trouvai enfin un peu d’espace. Mon regard se posa sur l’horloge de la station. Mon cœur battait un peu plus vite, mêlant l’excitation à une pointe d’appréhension.

Je m’engageai dans les rues animées de New York, marchant d’un pas rapide vers ma destination. Les gratte-ciels imposants se dressaient autour de moi, témoins silencieux de l’effervescence de la ville. Les enseignes lumineuses clignotaient, attirant mon regard avec leurs couleurs vives et leurs messages tentateurs. Avant que je ne reprenne ma marche.

L’hôpital où travaillait Emilia était à une dizaine de minutes à pied, ce qui me laissait encore un peu de temps pour cogiter et mettre mes idées en place. Qu’allais-je bien pouvoir lui dire ? Devais-je lui parler des mystérieux mails que j’avais reçus ? Ou devais-je évoquer cet étrange rêve dans lequel elle semblait jouer un rôle important ? Une alternative était plausible tandis que l’autre m’amenait à penser qu’il était préférable de l’omettre.

Arrivant enfin à l’entrée de l’hôpital, je franchis les portes automatiques, pénétrant dans un univers parallèle. Les odeurs de désinfectant et de médicaments emplissaient l’air, créant une ambiance à la fois familière et déconcertante. Les gens allaient et venaient, enfermés dans leurs bulles personnelles. Les conversations à voix basse se mêlaient aux soupirs de soulagement ou de frustration. Je me sentais étranger à cet environnement, un observateur solitaire dans un monde qui ne partageait pas mes préoccupations.

Je me dirigeai vers la réception, scrutant du regard les uniformes blancs à la recherche d’Emilia. Cependant, son visage familier ne se démarquait pas parmi la foule de blouses blanches. Un sentiment de déception s’empara de moi, mais je savais que la patience était de mise, même si elle me faisait souvent défaut.

Alors que j’attendais dans le hall d’accueil, l’attente semblait s’étirer, mêlant nervosité et curiosité. La foule autour de moi continuait d’évoluer, les gens vaquant à leurs occupations, préoccupés par leurs propres soucis. Je me sentais à la fois isolé et absorbé par cette réalité qui m’échappait. Jusqu’à ce que finalement, les traits familiers d’Emilia se dessinent devant moi.

« — Emilia ! » m’écriai-je en lui faisant signe depuis la salle d’attente. J’abandonnai le magazine que j’avais commencé à lire et quittai les lieux pour rejoindre mon amie sage-femme. « — Salut ! J’aurais dû t’appeler. Est-ce que je profite de toi si je te prends un peu de ton temps hypothétiquement libre ? » demandai-je, cherchant à connaître sa disponibilité malgré l’agitation qui régnait autour de nous.



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Sujet: Re: Ne serais-tu pas un peu mythologique par hasard ?    
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