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Le refuge de Boston | Elias & Elisabeth

Sujet: Le refuge de Boston | Elias & Elisabeth   Lun 15 Aoû - 22:34
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Boston, quartier West Roxbury

Il y avait dans le quartier de West Roxbury, en banlieue de Boston, une maison de ferme isolée et discrète abandonnée depuis quelques années. Du moins, fut un temps. Soignement condamnée par un fils de Vulcain, elle n'était désormais abandonnée qu'en apparence. Depuis la veille, c'était maintenant un refuge temporaire, une étape dans un voyage pour le recruteur qu'était cet enfant de Vulcain. Ayant trouvé quelques demi-dieux en Floride, il essayait de les ramener en sécurité à Novum Olympum, en évitant d'être trop remarqué, et donc trop en danger : étaient exclus l'avion, mais aussi les hotels ou les restaurants durant le trajet, tout ce qui pouvait enregistrer des identités, même des fausses, afin de ne pas attirer ni les monstres, ni le B.E.M. (ce qui était relativement la même chose, au fond).

Et pourtant, malgré la prudence qu'il prenait, et la sécurité qu'il avait assuré dans cette maison modifiée, il finit par détecter une intrusion. Armes à la main, après avoir mis les enfants dans une chambre qu'il avait blindé, il s'approcha, prêt à attaquer...

Avant de baisser son arme.

Elias ?! S'écria-t-il dans un murmure. Tu n'es plus un recruteur, qu'est-ce que tu fais là ?

Le fils de Cupidon, adossé au mur près de la fenêtre par laquelle il était passé, polissait une de ses flèches avec un air assuré pour lequel on le connaissait un peu trop. Il lui adressa un sourire.

Non, je suis professeur de combat, répondit-il en levant la flèche pour illustrer ses paroles. Et je suis donc appelé pour combattre quand c'est nécessaire. C'est fou que si peu de gens ait compris que c'est pour ça que j'ai choisi ce métier.

Il haussa les épaules et se redressa, rangeant la flèche dans son carquois par dessus son épaule. Et j'ai été recruteur, donc je suis au courant de certaines choses. Nous devons parler, et vite, dit-il en s'avançant.

Et je peux savoir de quoi ? Demanda le recruteur, agacé.

D'un plan. Parce que le B.E.M. vous a localisé.

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *


Quelques heures plus tard


Malgré la maison sécurisée par les techniques du fils de Vulcain, les agents du B.E.M. n'eurent aucun mal à l'ouvrir par la porte d'entrée. Tout naturellement : Elias lui avait dit de les laisser entrer, et de désactiver autant ses cadenas que les pièges présents sur la porte.

Les agents purent donc entrer, mais évidemment, ils furent bien déçus, car la maison était entièrement vide. Aucun signe ni d'enfants demi-dieux, ni d'un plus âgé censé les recruter et les défendre durant leur expédition.

Aucun signe les premières minutes cependant, car un bruit finit par trahir leur présence au grenier. Et lorsqu'ils ouvrirent la trappe-escalier qui y menait... une bombe explosa.

Elias rigola en voyant le résultat. Ce n'était pas une bombe traditionnelle : la détonation eut pour simple effet de relacher un fort composant chimique qui déversa sur l'équipe une quantité gigantesque d'une espèce de pate colorée et colante comme du marshmallow fondu.

Je suis un éternel artiste, commenta Elias, caché bien plus loin, en regardant le résultat à travers des jumelles.

Puis il tourna la tête vers un fourgon blindé en retrait : là où les ordres étaient de toutes évidences données. Et il attendit que son message soit reçu : une feuille de pommiers qu'il avait lâché sur le parre-brise. Si n'importe qui aurait vu une simple feuille d'un des arbres de la campagne, il savait qu'elle était assez intelligente pour comprendre qu'il n'y avait pas de pommier autour d'eux, et que cet arbre était connu pour représenter l'Amour. Seul Elias pouvait lui envoyer ce genre de message. Un message destiné à l'attirer pour lui parler seul à seul. Dans un conflit ordinaire, aucun adversaire n'accepterait cela mais entre Elias et Elisabeth, le dialogue était étrangement ouvert. Chaotique, certes... mais ouvert.

Et elle détestait Tamara alors Elias la détestait moins que les autres, naturellement.

Et comme je l'avais prédit, vous voilà, Sous-Directrice Caldwell. Je comptais sur votre vivacité d'esprit, mais c'est tout de même rageant de voir que vous n'êtes pas totalement stupide : c'est mon insulte préférée, l'accueillit-il lorsqu'elle vint le trouver plus loin, là où il n'y avait qu'eux.

Oh, attention à ça, la prévint Elias, volontairement trop tard, alors qu'elle marchait sur un minuscule piège qui engouffra ses pieds dans la même substance collante et visqueuse qui piégeait actuellement ses hommes.

Vous inquiétez pas, c'est pas une arme de science fiction qui vous piègera à vie. Ca fond au bout d'un moment. Par contre, je ne sais absolument pas ce que c'est, c'est un ami à moi qui l'a fait. Vous êtes venue le tuer, précisa-t-il en haussant les épaules, avant de lui affubler le sourire mesquin qu'elle connaissait déjà. Ce genre de coups puerils, Elias lui en avait déjà fait par le passé.

Alors, Elisabeth Caldwell. Ravi de vous retrouver.
Sujet: Re: Le refuge de Boston | Elias & Elisabeth   Mer 17 Aoû - 22:02
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Le refuge de Boston

- 17 avril 2022, aux alentours de Boston -

C’était le visage fermé et non sans une certaine appréhension que je montais dans le véhicule blindé, une fois que mes agents s’y soient eux-mêmes installés. Pourtant, c’est un sourire confiant que je pris soin de leur adresser, ne laissant rien paraitre de mon trouble. Depuis mon retour et le massacre du Guggenheim, c’était la première mission où l’on me sollicitait sur le terrain et je ne pouvais m’empêcher de penser aux pertes et aux épisodes particulièrement douloureux qui avaient ponctué cette soirée d’horreur. Le traumatisme était encore présent, tout comme les stigmates des blessures dont j’avais été victime et sans doute me faudra-t-il davantage de temps pour laisser tout ceci. Légèrement courbée et me tenant aux parois du fourgon, je regardais les hommes et les femmes face à moi. Malgré tout ceci, ils avaient immédiatement répondu présent lorsqu’on leur avait annoncé que je prenais la tête de cette opération et c’était-là une preuve et un témoignage suffisamment motivant pour me forcer à aller de l’avant. Avant de démarrer et de quitter les locaux du BEM, ils eurent droit à l’habituel discours de briefing et comme toujours, il fut concis, autoritaire à l’excès et ne manqua pas d’un certain mordant, arrachant quelques sourires de connivence chez ceux que je côtoyais depuis plus longtemps. Enfin, je tapais deux fois contre la grille pour avertir le chauffeur que nous pouvions démarrer ce voyage de près de quatre heures.
Assise à côté de mes coéquipiers, je ne participais guère à leurs conversations et leurs taquineries, préférant me concentrer en silence. La cible était une maison de ferme, abandonnée depuis quelques années et se trouvant non loin de Boston. Nous savions, de sources sûres, qu’un groupuscule de jeunes demi-dieux s’y étaient réfugiés temporairement, attendant d’être rapatrié vers leur nouveau sanctuaire. Un choix cornélien s’était vite imposé à moi : les supprimer sans attendre pour nous épargner des tracas à venir, ou les traquer jusqu’à la fin de leur périple et ainsi connaître l’emplacement de leur nouveau territoire pour faire une pierre deux coups. Les deux options avaient des avantages et des inconvénients. Mais finalement, après plusieurs heures d’analyse, je décidais de battre le fer tant qu’il était encore chaud et de profiter directement de l’information sans la faire fructifier plus avant. Les risques de cette filature sur une si grande distance étaient trop importants et réduisaient considérablement les chances de succès de cette manœuvre. Une autre occasion de ce genre se représentera bien assez tôt, j’en étais convaincue et de cela, je n’étais pas inquiète.  
Le moteur se coupa et les regards se tournèrent naturellement vers moi, attendant les directives prêtes à être suivies à la lettre. Chacun s’équipa et fit les dernières vérifications de son matériel et de son armement. Ma voix se répercuta dans leurs oreillettes et je pris place à l’avant du véhicule, à côté du chauffeur, tandis que les agents s’avançaient vers la vieille bicoque. Etrangement, ils purent entrer sans aucune difficulté, me relayant les informations toutes les minutes et chaque pièce fut fouillée méthodiquement. Rien. Personne. Vide. Je fronçais les sourcils, sentant le danger. Puis soudain, une explosion se fit entendre et je laissais échapper un cri de stupeur et d’effroi, perçant les tympans de mon voisin de siège et de tous ceux qui avaient encore leurs écouteurs ouverts. Et enfin, les voix de mes hommes me parvinrent difficilement, mélange de grésillements, de jurons divers et variés ainsi que d’exclamations courroucées. Apparemment, une sorte de…je vous demande pardon ? De guimauve ? Je cillais sous la surprise. Apparemment oui, une sorte de guimauve visqueuse et dense se serait abattu sur eux.Bon sang, quelqu’un peut me dire ce qu’il se passe là-dedans ?! exigeais-je en hurlant presque dans le casque. Main sur la portière et l’autre sur mon arme de service, je m’apprêtais déjà à débouler sur les lieux quand le chauffeur tenta de me retenir.N’y allez pas Elisabeth, c’est peut-être ce qu’ils ont prévu.Je pivotais vers lui et lui répondis avec une certaine condescendance :Si vous étiez en position de me donner des ordres, Morrison, vous seriez confortablement installé dans le bureau du 1er étage de notre institution et non pas en train de conduire ce véhicule.Je dégageais doucement ma manche de son étreinte et descendis du siège.Une dernière chose : pour vous, comme pour tous les autres, nous nous en tiendrons à ‘Agent Caldwell, Madame Caldwell ou simplement Caldwell’. Ce sera plus que suffisant, pas de familiarité entre nous je vous prie.Puis, je claquais la portière sans plus de cérémonies. Mon regard fut ensuite attiré par une feuille, perdue au milieu du pare-brise. Une feuille verte, assez ronde et dentelée sur ses contours. Une feuille de pommier. Je reniflais avec dédain…Wellington.

Contre toute attente, je ne pris pas la direction de la ferme, étant désormais -au dialogues frustrés que je percevais dans mon casque- à peu près certaine que mes hommes ne risquaient rien, si ce n’était un coup dur dans leur amour-propre. Lunettes adaptées sur le nez, je bifurquais sur ma gauche Madame Caldwell, où allez- vous ? Vous m’entendez ? Où allez-v..et coupais ma transmission que Morrison était en train de monopoliser totalement. Plus loin, je reconnus effectivement la silhouette ailée du jeune demi-dieu et son large sourire en disait déjà long sur son implication dans cette affaire. Ignorant superbement ses sarcasmes puérils je me contentais d’un Il est toujours plaisant de se savoir attendue.arrogant et froid. Alors que j’arrivais à sa hauteur, je trébuchais et faillis perdre l’équilibre, soudainement incapable de bouger mes pieds. Baissant le regard, je vis qu’ils étaient couverts de cette même substance colorée et tenace qui tapissait mes hommes de la tête aux pieds. Je tentais de me débattre pour m’en défaire mais évidemment, ce fut en vain car mes chevilles ne bougèrent pas d’un pouce.Très amusant.commentais-je avec mauvaise humeur alors qu’il m’expliquait que ce n’était heureusement pas permanent. Il haussa les épaules et je remarquais son carquois fixé en travers, contenant quelques flèches entretenues avec soin. Je me figeais et déglutis, les images du Guggenheim s’imposant subitement à moi. Des flèches à peu près semblables, pleuvant au-dessus de ma tête et finissant par me traverser de part en part. Je me crispais, momentanément désorientée, et finis par cligner plusieurs fois des yeux pour chasser ces visions de mes blessures dont je gardais les vestiges sous mon uniforme. Alors, je repris contenance et pliais les genoux, commençant à dénouer les lacets de mes chaussures pour ne pas avoir à subir la plaisanterie du gamin plus longtemps. Je n’allais certainement pas me laisser immobiliser de cette façon, et encore moins dans cette espèce de marshmallow inconnu.Navrée de vous décevoir Wellington, mais ce sentiment n’est pas réciproque. D’une main, je desserrais le nœud, gardant l’autre à portée de mon arme au-cas où le jeune souhaiterait en découdre. Il avait l’air pacifiste avec ses attrapes et ses tours acidulés, mais il n’en restait pas moins un demi-dieu. Et comme tout ceux de son espèce, il était loin d’être totalement dans mes bonnes grâces.Dommage que vous ayez demandé à votre ami de partir, je me faisais une joie de le rencontrer. Et je suis certaine que nous aurions eu beaucoup de choses à nous dire…moi qui ai fait tout ce chemin pour ça, je suis particulièrement déçue.    
 






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