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Bullets and Arrows | Tamara & Elias

Sujet: Bullets and Arrows | Tamara & Elias   Ven 12 Aoû - 2:24
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Elias n'ouvrit que les yeux lorsqu'on frappa à la porte. Il poussa alors un soupir en tournant la tête vers l'homme qui dormait encore à ses côtés. Un jeune serveur de la boite où, la veille, Elias était avec quelques amis. D'abord réticent à quitter son emploi quand le fils de Cupidon lui faisait des avances auxquelles il était pourtant naturellement réceptif, le pouvoir séducteur du demi-dieu avait fini par... "motiver" l'employé.

Seulement voilà, Elias n'avait pas d'appartement à Manhattan, où quelque part ailleurs d'ailleurs. Vivant pleinement à Novum Olympum, il ne se rendait qu'à New-York pour rendre visite à mère. Ce qui voulait dire que la chambre qu'il avait pour attirer ses conquêtes se trouvait dans le même appartement que cette pauvre mère... hélas habitué aux déboires de son fils. Il était très brièvement sorti avec une fille de Somnus il y a quelques temps, ce qui avait ses avantages pour endormir Emilia assez bien pour qu'elle ne soit pas dérangée par ce qu'il se passait sous les couettes de son fils et ses petit.e.s ami.e.s. Mais, comme la plupart de ses relations, elle n'avait pas duré, et le jeune adonis du soir était bel et bien totalement mortel et donc sans pouvoirs de ce genre.

Elias se redressa alors et quitta son lit, enfilant un peignoir pour être un minimum descent face à sa mère. Il souleva une dernière fois les draps pour se languir d'un dernier coup d'oeil, avant d'aller entrouvrir la porte.

Bonjour, maman, salua-t-il avec ce sourire mesquin qu'il avait l'habitude de lui affubler ce genre de matinée.

Bonjour, Don Juan, répondit-elle sur un ton parfaitement blasé par habitude. Loin de moi l'envie de déranger des descendants mythologiques, mais dois-je faire le repas pour trois ce midi ?

Doucement, il est parfaitement humain... quelque soit son nom, réfléchit-il en se rendant compte qu'il ne l'avait jamais demandé. Il leva un sourcil en tournant la tête vers son réveil. Midi, déjà ? Et bien va pour un déjeuner alors. Mais non, pas pour lui. Il finira bien par partir.

Emilia, habituée par ce genre de cérémonie, tournait déjà les talons. Qu'il parte vite, alors. Vous avez ruiné mon frigidaire cette nuit, si tu veux que je cuisine, tu vas devoir faire les courses.

Elle s'en alla là dessus, alors qu'Elias tourna la tête vers le jeune homme toujours endormi. Il soupira d'un air habitué. Renvoyer, larguer, ou quitter quelqu'un lui était parfaitement ordinaire... mais c'était une partie lassante, généralement.

Il fit le tour de la chambre (et du couloir) pour ramasser les vêtements qu'ils se sont enlevés, tria pour trouver lesquels ne lui appartenait pas, avant d'aller secouer l'épaule du séduisant inconnu dans son lit.

Es-tu sûr que tu n'es pas un enfant de Somnus ? Ton sommeil est à envier, mon beau.

Essayant encore de rassembler ses pensées, le jeune homme se frotta les yeux sans comprendre ce qu'Elias venait de dire.

Ne fais pas attention, je n'ai pas eu assez de mal à t'attirer pour ça. Ecoute, mon beau. Te garder sous le coude pour remettre ça un jour, je serais loin d'être contre. Mais nous sommes arrivés à la partie où je dois te dire que ce n'est pas toi, c'est moi, je ne suis pas prêt pour du sérieux, et nous sommes chez ma mère. Il lui tendit alors son linge et ses chaussures. Bonne journée. Souviens toi, le café contre la gueule de bois, ça ne sert absolument à rien.

Et la journée commençait donc sans grande nouveauté. De plutôt bonne humeur, Elias se doucha, s'habilla d'une chemise en lin blanche sur un short en jean, enfila des chaussures de ville, quelques bijoux, des écouteurs, et il sortit enfin pour aller à l'épicerie la plus proche dans laquelle Emilia faisait toujours ses courses.

Maître des excès, il remplit trois sacs avec de quoi faire les repas de deux jours, les desserts et les apéritifs avec. Une bonne journée, une bonne humeur.

Jusqu'à ce qu'il voit un seul visage qui le ramena brusquement 7 ans en arrière. Au sol, dans l'herbe, un arc brisé à la main, du sang dans l'autre, qui n'était pas le sien. Et face à lui ce même visage qui avait massacré plusieurs de ses amis, et qui l'avait fait ravaler son égo en remportant largement leur duel.

Lond était le seul nom dont il se souvenait. Et honnêtement, il se fichait de son nom. Elias perdit tout sourire, toutes pensées légères qui l'habitaient depuis son réveil. Toutes les gênes de guerriers qui faisaient son ADN venaient de se réveiller, avec le désir accru de vengeance non pas seulement envers le B.E.M., mais envers elle tout particulièrement.

Il oublia tout l'objectif d'apporter ces courses à sa mère. La dette de sang devenait bien plus importante, soudainement. Alors il garda bonne distance mais se mit à la suivre. Chiron le tuerait s'il apprenait qu'un de ses professeurs avait engagé un combat dans les rues publiques de New-York en pleine journée, malgré la brume. S'il fallait attendre des heures que Lond soit isolée, alors soit, il attendrait des heures, mais il lui était hors de question de terminer sa journée sans l'avoir.

Et cela finit par arriver. Une rue plus discrète en périphérie, où personne ne passait. Elias lâcha ses sacs de courses et arracha le pendentif de son collier qui se mit à grandir en l'arc de son père.

La flêche se planta droite dans le mur à hauteur de son visage, juste en face d'elle, alors qu'il venait de tirer dans son dos.

La prochaine ne sera pas un tir d'avertissement, annonça-t-il alors. Et ces flèches ne servent pas à tomber amoureux, croyez moi. L'amour n'a jamais été dans mes spécialités, de toutes façons.

Il fit alors quelques pas prudents, sans baisser son arc, sans baisser le regard.

J'attends ce jour depuis mes 17 ans. Sept années sans oublier ton visage... Lond.
Sujet: Re: Bullets and Arrows | Tamara & Elias   Dim 21 Aoû - 17:31
Tamara Lond
Tamara Lond
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Bullets and Arrows | Tamara & Elias 242595Haybaby

Depuis la soirée au Guggenheim, où le B.E.M avait espéré mettre la main sur un demi-dieu de peintre nommé Hansen, la situation familiale avait dégénéré pour Tamara. Elle qui n’avait pas prévenu son mari, Haytham, fils de Mars, de son retour (sous couverture) au Bureau d’Extermination de la Mythologie, elle s’était retrouvée démasquée par lui… et autant dire que le caractériel demi-dieu n’avait pas apprécié cette découverte. Pourtant, par le passé, il n’avait pas été le dernier à faire des cachotteries, n’en faire qu’à sa tête sans tenir compte des avis et demandes de celle qui avait accepté, bon gré mal gré, de devenir sa femme.

Suite à cette révélation, qu’il avait pris comme une trahison, l’ambiance dans le couple était tendue. Le soir du retour de Tamara chez eux, quarante-huit heures après l’événement, car il fallait le temps aux médecins du QG du B.E.M pour retaper leurs agents un minimum avant de leur laisser un congé pour finir de guérir, le couple avait tenté de discuter. Il en était ressorti qu’il fallait du temps. Du temps… Qu’est-ce que cela voulait dire ? La patience n’avait jamais été le fort de l’agent Lond. Mais elle le savait, elle se devait de faire un effort. En effet, il n’était pas juste question seulement d’eux deux, il y avait aussi Eileen dans l’équation, leur petite fille de maintenant quatre ans. L’enfant, quart de déesse, ne savait pas ce qui se passait chez les adultes, et ceux-ci devaient faire preuve de retenue devant elle.

Si Tamara Lond avait toujours été une dure à cuire, il y avait certaines choses qui étaient difficiles à encaisser pour elle… Et aussitôt que cela touchait Hay, c’était le cas. Il était son point faible, indéniablement.
Le retour au Bureau s’était fait plus ou moins normalement. Comme à son habitude, sa supérieure, Caldwell, s’était montrée adorable… Non, tout le contraire en réalité. Tam n’avait qu’une envie, tous les descendre et faire exploser la tour du quartier général, se venger pour ce qu’ils avaient fait à sa mère, et pour l’avoir forcée à vivre en exil pendant quatre ans pour sauver sa peau et celle de son mari et sa fille… dont ils ignoraient l’existence, heureusement. Mais il fallait la jouer fine, et la fille aînée d’Haytham, Maisie, travaillait toujours au B.E.M, tout comme leur meilleur ami commun, Marvin, devenu sous-directeur de la section informatique et liaison. Tamara était fière de cette ascension, même si elle aurait préféré que ce soit pour une autre société… mais après tout, l’un comme l’autre, entrant au Bureau, n’avaient aucune idée d’à quel point ils se fourvoyaient. Chaque personne travaillant comme agent avait ses propres raisons, des démêlés avec demi-dieu ou créature, mais ce jugement était biaisé par la haine, car il était évident désormais que pas toutes les personnes appartenant à une espèce étaient mauvaises… Tam l’avait réalisé en retrouvant Haytham, après plus de vingt ans de séparation.

Tam avait l’avantage de pouvoir voir à travers la Brume sans lunettes conçues par le B.E.M. Cela provenait du traumatisme qu’elle avait vécu à l’âge de onze ans, quand Haytham s’était fait attaquer par une créature et que sa mère s’était sacrifiée pour le sauver. Lui s’était enfui sur ordre de sa mère, qui mourut, et celle de Tamara devint totalement muette. Cet événement avait déclenché chez la jeune adolescente une sorte de mécanisme de défense qui lui permit dès lors de voir à travers la Brume, en plus de développer une haine sans pareille envers les créatures et les demi-dieux, ayant alors compris, plus tard, ce qu’était réellement son ami d’enfance.

Ce « don », si l’on pouvait l’appeler ainsi, était pratique pour son travail. Après moult négociations, ses supérieurs l’avaient enfin renvoyée sur le terrain. Il était temps. Sa mission consistait à retrouver un cyclope. Pour lui, il y avait de réelles preuves de ses méfaits, du coup, l’agent de terrain ne voyait aucun inconvénient à le capturer ou le tuer. La traque était l’une de ses spécialités, l’autre le tir. Sa vision extrêmement précise avait fait d’elle un sniper hors pair pour l’armée avant d’être recrutée par le B.E.M. Cependant, en commençant cette journée dans l’espoir de se sortir de la tête sa chaotique vie personnelle, la brunette était loin de se douter qu’elle tomberait sur un demi-dieu revanchard qui lui en voulait pour ses exactions du B.E.M voilà à présent sept années.

La flèche venait de se planter sans le mur à hauteur de son visage. Aussitôt, elle fit volte-face, dégainant son précieux neuf millimètres chargé de balles en métal spécial, ayant la capacité de blesser mortellement créatures et demi-dieux.

- ça se voit… répondit-elle alors que le jeune homme déclarait que l’Amour n’était pas dans ses spécialités.

Il connaissait son nom… et il parlait d’un événement ayant eu lieu sept années auparavant. Le sac du camp Olympum.

- Les gens changent, gringalet. J’ai déjà eu cette conversation avec un dénommé Carwyn, tu le connais ?

Disons qu’avec Carwyn, plusieurs paramètres différaient… Ils étaient en présence de témoins en plein dans un café Starbucks, et un plus il y avait Eileen… Ici, face à ce gamin, ils étaient seuls et il la menaçait avec une arme.

- Puisque tu connais mon nom, peut-être pourrais-je connaître le tien ?

Elle le tenait en joug, tout autant que lui avec son arc ridicule.

- Je vois que vous ne vous êtes toujours pas modernisés… On dirait que ça ne vous sert pas de leçon, à chaque fois que vous vous faites botter le train. Bon écoute, si j’avais voulu te tuer, ce serait déjà fait. J’aurais plus vite fait de te tirer dessus avec mon flingue que toi avec ton jouet. Alors je te propose qu’on relâche la pression et qu’on s’en retourne chacun gentiment à nos occupations.

_________________
Captain Beau-Gosse + Colonel Badass = Princesse Pirhaña


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