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Le namoureux

Sujet: Le namoureux    Sam 7 Mai - 20:53
Darren White
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Malaise néologique à venir
« J’ai décidé d’apprendre à m’aimer ; tout comme j’ai décidé d’aimer les autres… »

Mon regard s’attarda longuement sur les points de suspension et sur la barre verticale qui continuait à clignoter dans le vide. De toute évidence, je n’avais rien de mieux à écrire. Peu convaincu par ce que je venais de pianoter, je décidais dès lors de presser la touche « Suppr » pour faire disparaître cette hérésie de ma vue avant de me reprendre et de laisser mes doigts trainer sur le clavier.

« J’ai décidé de survivre. »

Le point était singulier et sans suspension ; preuve que la réflexion s’arrêtait là et que je n’avais nul besoin d’en écrire davantage pour exprimer ce que je ressentais au fond de moi.
C’était devenu comme une habitude. Chaque jour, je me forçais à rédiger un peu. Étant de la vieille école, j’aurais pu opter pour le journal intime. Mais n’étant point un grand admirateur du stylo, je privilégiais le clavier. Au moins, de cette façon, je pouvais, sans filet et sans la crainte d’écrire de la merde, laisser mes pensées se perdre sur un fichier Word ; le même de surcroit, je me contentais de mettre des dates pour séparer mes textes. Mon regard s’attarda soudainement sur ce que j’avais écrit la semaine passée.

« J’ai parfois l’impression de sombrer dans la paranoïa. Je me sens observé, épié, surveillé. Cela ne vient pas de Callie, elle est compétente et j’ai confiance ; assez pour ne pas douter d’elle. Elle m’a fourni les bonnes informations ; celles que l’on peut aisément classer dans un dossier rouge. Ce sentiment d’insécurité prend vie à l’extérieur, comme si dès lors, j’étais visible de tous. L’étais-je ? Le suis-je ? »

C’est vrai, que depuis quelque temps, j’éprouve le besoin constant d’observer mon environnement et d’avoir un œil sur mon épaule. Je n’irais pas jusqu’à dire que je sombre dans la paranoïa ; juste que je prends garde. Plus loin, le mot « euphémiste » souligné me rappela à quel point j’avais tendance à minimiser les choses. Si ce n’était pas un problème, pourquoi ai-je commencé à prendre des cours de combat ? Les puristes parleraient plus « d’autodéfense. » Toujours est-il que je ne ménageais pas mes efforts pour amoindrir cette désagréable sensation et pour accessoirement me rendre utile, si d’infortune des demi-dieux ou autres créatures mythologiques, se décidaient à mettre à mal une soirée guindée.

« Peut-être était-ce aussi une façon pour moi, de combler mon impuissance face à des êtres capables de tout. Devenir plus fort, se battre, prendre des coups… la protéger. Elle et personne d’autre. »

J’en avais fait assez, je ne pouvais me résoudre à trop me triturer les méninges pour avoir l’impression d’avoir écrit assez de mots pour me donner bonne conscience. De prime abord, je ne m’étais fixé aucun objectif, je devais juste me contenter d’écrire, qu’importe la longueur.
Je pris le temps de tout sauvegarder avant de quitter le bureau. Sac sur l’épaule, je regagnais la salle de sport, mon petit royaume. Par ici, j’avais désormais mes habitudes. Cela commence par quelques exercices d’échauffement avant d’accaparer le sac de frappes durant d’intenses minutes. Puis j’achève ma séance de torture quotidienne, par des poids, des haltères, des barres de tractions et tout ce qui requiert de la force dans le maniement.

À force d’habitude, la fatigue semble se tenir à bonne distance assez longtemps pour me donner l’impression d’avoir soulevé des montagnes ; chose que je demeure incapable de faire, pauvre mortel que je suis. Si chaque chose doit rester à sa place, autant que je reste à la mienne. Après une dernière salve de squats, je regagne les vestiaires pour me défaire de ma tenue, prendre une douche éclair et enfiler des vêtements secs. Je salue les quelques personnes à mes côtés, le gérant des lieux puis je disparais sans attendre pour rallier le métro. Écouteurs dans les oreilles, je reste aux aguets, observant discrètement les gens qui m’entourent. J’ai à nouveau cette sensation étrange qui m’envahit sans en comprendre la nature. Ça n’a pas de sens, pourtant j’ai l’impression que c’est on ne peut plus réel. Portable en main, je donne le sentiment de m’intéresser à autre chose, avant de descendre une station avant la mienne ; une façon pour moi de brouiller les pistes, si tentait qu’elles doivent l’être.

Enfin, me voilà près de l’immeuble où je passe le plus clair de mon temps à présent ; si bien que mon meilleur pote a fini par me convaincre de déménager et de m’installer ici avec Lici ; ce que j’ai fait, conservant quand même mon adresse officielle « au cas où. » Entré dans le hall, je souffle. Je vais vérifier le courrier sans plus de cérémonial avant d’enfin m’enfoncer dans l’ascenseur. Le « ding » final me sort de ma rêverie. Et me voilà devant la porte. Je toque une deux fois ; c’est le signal pour prévenir Lici de mon arrivée. Puis muni de mon trousseau de clés, je déverrouille la serrure et pénètre l’appartement.

 — C’est moi ! Il y a quelqu’un ? 
Sujet: Re: Le namoureux    Lun 9 Mai - 14:53
Licinia Alis
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Malaise néologique à venir
Depuis deux mois, j’essayais d’apprendre à vivre comme une mortelle. Pour me fondre dans le décor, comme disait Darren. Pour ma liberté. Pour parvenir à vivre car je n’avais plus aucun espoir d’un jour retrouver mes semblables, les ayant vues mourir sous mes yeux voilà de nombreuses années. Et même si certaines choses me semblaient difficiles à assimiler, j’avais Darren. Ce Mortel comptait énormément pour moi. Peut-être avais-je reporté sur lui toute l’affection que je ne pouvais plus porter aux membres de ma horde, ma mère, mes sœurs et amies. J’étais loin de ces considérations à vrai dire. Je me contentais de vivre tout simplement. Et d’apprendre. Il le fallait.

Ainsi, j’avais appris que la vie des Mortels était régie par ce que qu’ils appelaient « un travail », qui leur permettait de gagner des petites feuilles de papier vert de grande valeur qu’ils nommaient « argent », avec lesquelles ils pouvaient obtenir, « acheter » diverses choses comme de la nourritures, ou même un lieu où dormir. Selon moi, c’était bien trop se compliquer la vie pour des choses élémentaires, mais je devais m’y adapter.

Ce soir-là, Darren devait travailler tard et faire d’autres choses de Mortels et je restais donc un peu seule le temps qu’il rentre. J’en avais profité pour faire un tour en ville. J’avais ma propre clé de la grot… de l’appartement, ainsi, je pouvais rentrer quand je le voulais sans avoir à demander à mon gentil Mortel. La petite maison dans les bois me manquait, je détestais être en ville. Trop de bruits qui me faisaient peur, trop de mauvaises odeurs, trop de… mortels. Mais la nuit, c’était un peu moins intense, même si les affreuses voitures continuaient leurs allées et venues, c’était déjà plus vivable pour moi.

Ce soir-là, l’impensable s’était produit : j’avais retrouvé une stryge de ma horde, et pas n’importe laquelle, puisqu’il s’agissait de Stella, ma meilleure amie, celle que je considérais comme ma sœur. Elle n’avait pas été décimée avec les autres, elle avait réussi à s’en sortir. Mais à quel prix ! Des retrouvailles aussi inattendues qu’émouvantes, et je me sentais heureuse comme jamais, Après des heures à discuter, nous avions dû nous quitter, chacune pour regagner notre abri. Comme c’était dur de savoir qu’elle était là sans pouvoir dormir sous ses ailes. Les miennes me manquaient tant. J’étais impatiente de le dire à Darren et lui parler d’elle et des choses qu’elle m’avait dites.

J’étais donc rentrée la première et j’attendais, faisant les cent pas. Puis, le signal retentit, les coups sur la porte avant qu’il n’entre. Je m’étais immédiatement postée devant l’entrée, tout sourire, prête à lui raconter cette chose incroyable qu’il l’était arrivée. Je lui laissai à peine le temps de parler et d’entrer que je lui sautai au cou. Il n’eut pas même le temps d’allumer la lumière.

- Darren ! J’ai des choses à te raconter. Viens !

Je le relâchai pour le tirer par le bras en poussant de mon autre main la porte qui se ferma directement. J’étais si joyeuse que je ne me rendais pas compte que lui était peut-être fatigué de sa journée.

- J’ai vu Stella ce soir ! Tu te rends compte ? Elle n’est pas morte avec les autres, et elle est ici ! Oh, elle a tellement changé, mais pas trop, elle est juste plus grande… et ses ailes, elles sont magnifiques ! Et euh… elle dit des choses bizarres qu’elle a apprises ici aussi, elle t’a traité de namoureux, mais j’ai dit que tu étais un Mortel, elle devait pas le savoir. C’est quoi comme espèce les Namoureux ? Il y en a beaucoup à New York ? finis-je par demander en m’asseyant à côté de lui sur le canapé, dans la pénombre du salon.

Sujet: Re: Le namoureux    Mar 10 Mai - 0:14
Darren White
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« J’ai décidé d’apprendre à m’aimer ; tout comme j’ai décidé d’aimer les autres… »

La ville endormie était un doux fantasme, mais je ne pouvais me plaindre. Certains vivent dehors, sans un toit sur la tête, sans une once de protection et nul doute que pour eux, jamais le fantasme de la cité assoupie était permis. Cependant, malgré le luxueux appartement dans lequel je résidais à présent avec Licinia, je devais bien admettre que la maison dans les bois me manquait autant qu’elle manquait à mon invitée permanente. Une chance toutefois, que rien de compromettant ne se trouve dans cette demeure rustique, sinon quoi nous ne serions probablement plus là à savourer un semblant de liberté. Quoique ! Je me sentais épié en permanence. Devais-en parler à Lici ? Après tout, je n’avais aucune preuve et faire tenir tout un raisonnement sur une mauvaise impression, n’avait rien de probant ; sauf pour faire flipper ma protégée.
 As-tu envie de gérer une crise de panique à la sauce mythologique ?  Non, absolument pas. La fatigue se faisant, je ne me sentais pas prêt à chapeauter ce genre de problème. Partons du principe que je psychote et que je dois ça à la soirée « tableaux magiques » au Guggenheim.

J’achevais donc ma journée et mon périple sportif pour enfin regagner l’appartement. J’étais loin de me douter que j’étais attendu. J’eus à peine le temps d’en dire davantage que déjà Licinia se présentait à moi, plus exaltée qu’à l’accoutumée. Cependant, elle était souriante et laissait paraître un quelque chose d’inédit dans le regard ; comme une sorte de lueur, qui me laissait à penser qu’elle avait des choses à m’apprendre, à commencer par une bonne nouvelle. J’esquissais un tendre sourire, me surprenant à faire preuve de tolérance alors que j’étais fatigué et d’ordinaire pas enclin à me répandre en conversation ; sauf avec elle de toute évidence.

— Eh bien, je te suis !  Sans le moindre effort, elle m’entraina jusque dans le salon. Elle était forte, bien plus que je ne le serais jamais. Comment pourrais-je donc la protéger ? Chassant ces pensées de ma tête, je reportais toute mon attention sur cet être incroyable qui redonnait quelques couleurs à mon existence et boutait cette grisaille qui, jusqu’alors, m’empêchait d’avancer. Je devais beaucoup à Licinia, mais ma fierté m’interdisait de le lui faire savoir.

— Dis-moi tout ! Je m’assis aussitôt sur l’un des fauteuils à disposition.  — Qu’est-ce qui se passe ?  Rien de grave, il me suffisait de la regarder s’émerveiller pour le comprendre.

— Tu vas un peu vite. Qui est Stella ?  Car oui, si pour elle l’évidence était de mise, ça n’était pas forcément le cas pour moi ; et j’avais beau chercher dans mes souvenirs, ce prénom ne m’était pas familier. Je saisis après coup et parce que la belle brune qui me faisait face était affable en paroles, qu’il s’agissait d’une de ses semblables ; un détail qui n’était pas pour me rassurer. Et alors que mon esprit se dispersait, Lici me ramena à ses multiples interrogations parmi les plus gênantes.

Sur l’instant, je me sentis con, car j’étais incapable de savoir si son amie était au fait de son sujet ou si c’était juste Lici qui prononçait mal le mot en question. — Wow, ça je ne l’avais certainement pas vu venir. Tout d’abord, sache que je suis content que tu aies pu retrouver l’une de tes semblables.  Sors tes rames mon vieux ! — Quant au namoureux c’est… C’est vraiment le mot que ton amie Stella a employé ?  Dans le doute, sait-on jamais ?


Sujet: Re: Le namoureux    Ven 27 Mai - 13:01
Licinia Alis
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J'étais excitée comme une puce, une expression de Mortel que j'avais apprise et qui semblait parfaitement convenir à la situation. La joie de les retrouvailles avec Stella était si grande que j'occultais tout le reste, et il me semblait normal de la partager avec Darren. Aussi, à peine arrivé, mon gentil Mortel se vit entraîné au salon pour que je lui raconte tout de mon incroyable soirée.
J'eus un petit rire quand il me demanda qui était Stella. Je réalisai que je n'avais sans doute jamais prononcé son prénom devant lui. Sans doute pour m'éviter une tristesse liée au manque de cette stryge merveilleuse qui était l'une des personnes les plus importantes de ma vie. Je citais son prénoms tous les soirs avant de m'endormir avec ceux des autres membres de la horde, une façon pour moi de ne jamais les oublier, mais avec le temps, leurs traits se faisaient plus flous dans ma mémoire.

- Stella? C'était... C'est ma meilleure amie. Je l'aime colle une sœur. Je croyais qu'elle était morte avec les autres. Tu te rends compte ? C'est incroyable, elle est vivante elle a bien, et en plus elle est ici elle aussi !

J'avais l'impression de vivre un véritable miracle. Les dieux semblaient cléments et je les en remerciais.

- Elle a vécu toutes ces années seule sur notre île la pauvre. Elle a dû brûler tous les corps de notre horde, et elle a vécu seule tout ce temps.

Mon regard se fit plus triste en songeant de nouveau à cela. Nous, les stryges, nous sommes des êtres vivant en groupe, être seule est une chose difficile à vivre pour nous. Mais je souris finalement car la joie de la savoir bien portante et près de moi me ranimait.

- Elle a rencontré un demi-dieu sur les côtes près de l'île, il a été gentil avec elle, il lui a appris la langue que tu parles. Et il lui a proposé de venir ici avec lui.

J'expliquai ensuite le drôle de terme que Stella avait utilisé pour parler de Darren sans trop en dire d'avantage. J'avais juste cru à une erreur dans les termes. Il existait tellement de races différentes, je savais que je ne les connaissais pas toutes. Quand Darren declara qu'il ne l'avait pas vu venir, machinalement je me retournai comme s'il parlait de quelque chose qui nous arrivait dessus. Mais ne voyant rien, je me replaçai face à lui.

- Je vois rien non plus. Oui, c'est ce qu'elle a dit. Je lui ai expliqué que c'est grâce à toi que j'ai pu sortir de là où j'étais enfermée. Elle m'a dit qu'elle n'aimait pas trop les Mortels mais que toi elle voulait bien te rencontrer parce que tu es mon Namoureux. J'ai dit que tu étais un gentil Mortel. Le plus gentil de tous.

Je réalisai alors que de ce fait, il ne pouvait pas voir les creatures mythologiques, donc certainement qu'il ne savait pas plus que moi à quoi pouvait ressembler un Namoureux.

- Oh mais oui... Tu n'en as sans doute jamais vu toi non plus. Tu n'as pas les lunettes, commentai-je avec une pointe de déception.

Bon, je demanderais plus de précisions à Stella la prochaine fois. Nous n'avions pas eu le temps cette fois-ci, il y avait tant d'années à rattraper.

Sujet: Re: Le namoureux    Ven 27 Mai - 20:38
Darren White
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De toute évidence, j’arrivais au bon moment. Lici irradiait de joie ; chose que je n’avais pas encore eu la chance de voir depuis notre rencontre. Difficile de ne pas esquisser un sourire en de telles circonstances. Cependant, je n’en demeurais pas moins curieux, assez pour chercher à comprendre ce qui poussait ma jolie invitée à agir de la sorte. Avant tout, je devais prendre place dans le salon, car attiré sans ménagement par ma complice.

Il était question d’une rencontre, plus précisément de retrouvailles avec une personne prénommée Stella ; un prénom que je n’avais jamais entendu dans la bouche de ma belle Italienne. J’étais alors à mille lieues de m’imaginer qu’il s’agissait d’une stryge ; bien que cela soit logique d’une certaine façon. La logique aurait voulu que je sois tout aussi enchanté, mais ça n’était vraisemblablement pas le cas. Dès lors, j’avalais bruyamment ma salive en laissant entendre presque de façon imperceptible, ma question rhétorique.  — Les autres ?  J’étais inquiet de savoir qu’une autre stryge se baladait dans les rues de New York. Elle était proche de Lici, assez pour que cette dernière la considère comme une sœur. J’en arrivais donc à me demander si ce lien spécial n’allait pas influencer Lici et lui faire prendre de mauvaises décisions.

— Et que fait-elle ici ? Comment est-ce possible qu’une nouvelle stryge se trouve dans le coin ?  J’essayais de ne rien laisser paraître et de m’intéresser à cette Stella qui venait soudainement de réapparaître dans la vie de ma protégée. Mais je peinais à cacher mon appréhension plus encore en entendant que l’autre stryge avait vécu seule sur son île, brulant au passage tous les corps de ses congénères.

— J’imagine qu’elle doit ressentir beaucoup de colère non ?  Je vis de la tristesse dans le regard de ma belle Italienne, ce qui refréna presque aussitôt ma curiosité à l’égard de sa camarade. Sans trop m’en rendre compte, ma main vint se glisser dans la sienne avant qu’enfin son doux sourire, tel un rayon de soleil, éclaire à nouveau son visage.  — Je suis rassuré de savoir que les demi-dieux peuvent être sympathiques.  Les tensions s’envolèrent et déjà la curiosité de Licinia reprenait le dessus.

 — Pour commencer, “voir venir est une expression.” Quand un mortel ou autre dit qu’il ne l’a pas vu venir, c’est pour signifier qu’il ne s’attendait pas à ça. Et au contraire quand tu notifies que tu l’a vu venir de loin, ça sous-entend qu’il était au courant que cela allait se passer. Tu comprends ? N’hésite pas à m’arrêter le cas échéant.  J’avais passé un cap, mais pas le plus dur. J’avais beau faire mine de ne pas saisir, je ne pouvais me mentir à moi-même. Le « namoureux » avait un sens bien que mal prononcé et j’allais devoir trouver une parade pour ne pas rendre la chose encore plus malaisante qu’elle ne l’était. Pour qui ? Certainement pas pour elle.

 — Lici…  commençais-je un brin gêné. J’aurais pu me raccrocher aux branches et détourner la conversation, mais pour une raison que j’ignore j’étais incapable d’omettre ce que j’avais entendu ; bien que je me réjouisse (d’un certain point de vue) que son amie ait envie de faire ma connaissance.

— Il n’y a pas besoin de lunettes pour voir un namoureux parce que ce n’est pas vraiment une créature mythologique. Et ça se prononce amoureux. Un amoureux c’est…  Je me grattais presque aussitôt le sommet du crâne ; pris à mon propre piège. — En fait un amoureux ou une amoureuse c’est quelqu’un qui éprouve de l’amour pour une autre personne.  Était-ce vraiment ça le nœud du problème ?  Putain, mais oui… Je suis en train de tomber amoureux d’elle !



Sujet: Re: Le namoureux    Sam 28 Mai - 15:43
Licinia Alis
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Jamais je n'aurais pensé pouvoir parler de Stella au présent et pourtant, ce bonheur existait aujourd'hui. J'étais heureuse de parler d'elle à Darren et entrevoir la perspective de la lui présenter. J'étais loin de me douter que ce serait peut-être stressant pour lui. Je lui expliquai donc la rencontre que ma sœur stryge avec un delidoeu6sur les côtes d'Italie et le fait qu'il l'ait invitée à venir chez lui à New York. Mon gentil Mortel écoutait attentivement, il semblait curieux et je trouvais cela adorable.

- Oh oui elle est très en colère, surtout quand je lui ai dit ce qui m'était arrivé. Elle était choquée de ne plus voir mes ailes, ajoutai-je en baissant un peu la tête.

Nos ailes étaient ce qui faisait de nous des stryges. Ça et notre cri paralisant. Deux choses que je ne pouvais plus utiliser. C'était comme si, même dehors, le B. E. M m'emprisonnait toujours.

- Moi aussi je suis en colère. Stella veut les tuer la nuit dans leur sommeil. Mais on ne sait pas où sont leurs grottes. Toi tu pourrais le savoir avec ta boîte où tu cherches les informations ?

Je parlais de son ordinateur qu'il m'avait brièvement montré. J'avais été impressionnée par la quantité de savoir contenue dans une si petite chose.
Son commentaire sur les demi-dieux me fit hausser les épaules.

- J'en sais rien, le peu que j'ai vu c'était chez les méchants Mortels du B. E. M et je devais me battre contre eux. Mais puisque Stella le dit, ça doit être vrai, le sien est gentil avec elle. Et c'est grâce à lui que j'ai pu la retrouver. Ah au fait, Stella a un tellphone, comme toi. Elle m'a donné son numéro, tu crois que je peux l'appeler avec le tien pour la prochaine fois qu'on voudra se soir ?

J'avais mémorisé le numéro pour pouvoir ne dinner à Darren. Je ne savais pas encore bien les écrire.
Puis, mon sauveur essaya de m'expliquer ce que c'était qu'un Namoureux. Apparemment je le disais mal. J'écoutais avec attention mais cela me semblait étrange.

- Je comprends pas très bien. C'est normal d'aimer d'autres personnes, et même d'autres choses. J'aime être allongée dans l'herbe, j'aime voler avec Stella, j'aime être avec toi, j'aime quand tu souris et qu'on voit tes petites dents. .. Je comprends pas bien pourquoi il faut un mot pour dire ça ?

Encore une fois, je trouvais que les Mortels se compliquaient beaucoup la vie.

- ça veut dire que tout le monde est Nam... Amoureux alors.

J'avais envie de comprendre parce que ça avait l'air important. En tout cas, c'était ce que laissait transparaître le visage de Darren.

Sujet: Re: Le namoureux    Dim 29 Mai - 14:55
Darren White
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J’étais face à l’inconnue. Gérer une stryge n’était (sûrement) pas chose facile et devoir en chapeauter deux, me filait les jetons rien que d’y penser. Si Lici se voulait raisonnable et désireuse de « s’assimiler » pour mieux se fondre dans l’hostile et grouillante masse humaine, j’ignorais qu’elles étaient les attentions de son amie. Avais-je seulement le droit de salir ce trop rare moment de joie pour mettre en avant mes petites appréhensions d’humain pas encore au fait de leur monde ? Après tout, quelle probabilité Lici avait, d’un jour retrouvé une « personne » comme elle ? Aucune, ça, c’est sûr. Ainsi, je me voyais mal ternir cet instant. Ça lui faisait plaisir, assez pour que je joue un tant soit peu la comédie sans laisser trop d’espace à mes angoisses de modeste mortel. Mais le simple fait de savoir qu’effectivement la dénommée Stella était en colère contre les mortels, mit à mal mon entreprise de « réjouissance. » D’un côté, je ne pouvais lui en vouloir d’avoir la dent dure contre les humains, surtout après ce qu’ils avaient fait à sa horde. Si j’étais à sa place, la colère m’aurait animé de bien des façons et nul doute que l’envie de vengeance prédominerait sur tout le reste. Mais d’un autre côté, je ne pouvais me résoudre à omettre que j’étais un mortel et potentiellement une cible.

 Arrête de penser Darren, surtout si c’est pour le faire aussi mal.  J’en arrivais à m’imaginer m’autogifler à chaque pensée. Peut-être, fallait-il revoir toute la copie et partir du principe que l’amie ne me verrait pas comme une menace et n’en serait pas une pour moi.

 — C’est une colère légitime, mais heureusement qu’elle a compris que tous les humains n’étaient pas semblables à ceux qui ont décimé votre horde.  Essayais-je de me rassurer en mettant en exergue le fait qu’il ne faille pas assimiler la totalité des mortels à des êtres sanguinaires ? Et voilà qu’à son tour la belle méditerranéenne laissa parler ses ressentiments et toute sa haine ô combien compréhensible à l’égard de ses tortionnaires. Qui ne rêverait pas d’anéantir de tels individus après ce qu’elle et son amie Stella avaient vécu ? Malheureusement pour elles, leur manque d’expérience et de connaissance de ce monde mettait à mal leur promesse de vengeance.

— Lici, ça n’est pas si simple.  J’étais désolé autant que l’être impuissant que je demeurais.  — On ne trouve pas tout avec un ordinateur. Et quand bien même je demandais l’aide-externe de M, je l’exposerai à un trop grand danger. Elle et les autres, n’ont pas connaissance de l’existence de ce monde et de toutes les malversations commises par ceux qui t’ont enlevé. Et puis je n’ai pas envie que tu prennes autant de risques sans au moins un peu de préparation. Tu comprends ?  Et là, précisément à ce moment, que je saisis à quel point je tenais à elle, assez pour craindre pour sa vie, presque plus que pour la mienne. Mais que pouvais-je faire ? La retenir ? Pathétique, je n’avais pas d’autre mot.

Ma belle étrangère avait dès lors d’autres préoccupations et souhaitait appeler son amie pour convenir d’une date prochaine pour se voir.  — Tiens !  Je n’hésitais pas une seconde à lui tendre mon cellulaire.  — Tu veux que j’entre le numéro ?  Attendant sa réponse, je décidais ensuite de me risquer à lui expliquer ce qu’était un « namoureux » une espèce très particulière il est vrai et bien malgré moi, j’en faisais partie à présent. Mais comment lui dire ? Comment lui faire comprendre une notion qui lui était parfaitement étrangère ?

 — Et bien je… Je crois que je ne suis pas la bonne personne pour parler de ça.  Pour dire vrai, son questionnement me troublait d’une part et me ramenait à ma condition de mortel non enclin à aimer. De plus, dites-moi comment expliquer l’amour comme ça en deux secondes à une personne qui ne connait rien à tout ce charabia ? Je me sentais mal, piégé, inculte, débile…

 — En fait de base, l’amour est un sentiment intense d’affection et d’attachement envers quelqu’un d’autre. Et ça pousse la personne à une proximité physique, intellectuelle et j’en passe avec l’être aimé. Tu comprends ? Il existe plusieurs types d’amour en fait. Tu as l’amour familial qui est une émotion que tu éprouves pour les gens de ta famille, de ta horde si tu préfères. Tu as l’amour platonique, qui est un amour chaste, sans passion, plutôt basé sur l’intellect. Puis tu as l’amour romantique qui unit deux individus qui s’aiment conjointement. Là, il est aussi question de… comment dire… de sexualité, de désir, de passion… Mais je ne suis pas certain d’être la personne la plus qualifiée pour parler de ça.  J’étais gêné, assez pour que cela se voit. Cela dépassait et de loin, mon cadre d’expertise.  — Et non, tout le monde n’est pas amoureux. C’est complexe, même pour moi. Je suis désolé, mais certains sujets me font défaut. Je ne suis pas l’humain le plus intelligent sur lequel tu sois tombé.  Mais je voyais bien dans son regard que malgré le fait qu’elle soit compatissante à mon égard, la curiosité et l’envie de comprendre ne la quittaient pas.

 — L’amour romantique, celui des amoureux est un sentiment qui doit être réciproque c’est la base quand même. Et ça englobe plein de choses. C’est avoir le cœur qui bat rapidement quand tu poses ton regard sur la personne que tu aimes. C’est sentir un manque lorsqu’elle n’est pas à tes côtés. C’est se sentir bien avec elle, assez pour se sentir rassuré. C’est avoir envie de se battre pour cet être, lui offrir le meilleur, le bonheur. La rendre heureuse, évidemment. Être amoureux c’est un sentiment, un état…  Mon regard ne la quittait plus. Qu’est-ce que j’étais en train de faire, dire ?



Sujet: Re: Le namoureux    Mar 31 Mai - 15:18
Licinia Alis
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Quand la journée avait démarré, je pensais qu’elle serait banale, comme toutes celles où Darren devait travailler. Rester seule à attendre son retour, aller faire un tour aux alentours de l’appartement quand il y avait un peu moins de monde, donc à la nuit tombée, et attendre son retour pour enfin le revoir. Je ne m’expliquais pas cette impatience que j’avais de le retrouver. Sans doute reportais-je sur lui cet esprit de groupe que les stryges avaient vivant en horde. Ma horde, c’était lui désormais. J’étais alors loin de me douter que la journée se terminerait de la plus belle des manières, en retrouvant Stella, et pouvant en parler à l’autre personne qui avait le plus d’importance à mes yeux. Je me sentais heureuse comme je ne l’avais pas été depuis bien longtemps.
J’expliquais donc à Darren mes retrouvailles avec Stella, comme elle avait changé mais à la fois pas tant que cela, comme elle était grande et belle, comme ses ailes étaient magnifiques, et aussi ce qu’elle avait vécu, toute seule sur notre île pendant toutes ces années. Et sa colère aussi envers les méchants Mortels qui nous avaient fait du mal.

- Oui, heureusement que vous n’êtes pas tous pareils, je l’ai découvert grâce à toi, dis-je en hochant la tête.

A vrai dire, absolument tout ce que j’avais découvert, c’était grâce à Darren. Sans lui, je serais toujours dans ce sous-sol froid et blanc à survivre en attendant qu’un jour, un coup me soit fatal. Je parlai ensuite à mon sauveur de notre plan de vengeance. Stella avait ravivé en moi cette flamme, et à présent, je trouvais l’idée intéressante : trouver les méchants Mortels et les tuer tous pendant leur sommeil. Je comptais sur la boîte magique ordinateur de Darren pour nous aider à les trouver, puisqu’il semblait qu’elle contenait à peu près toutes les informations que l’on voulait. Mais le Mortel venait de me dire que ce n’était pas si simple. Je m’étonnai alors.

- Pourtant, quand tu cherches dedans, ça a l’air simple.

Il me parlait de sa collègue M, qui semblait avoir plus de facilités pour les recherches, mais ne voulait pas la mêler à cela étant donné qu’elle ne connaissait p as l’existence des êtres comme moi. J’affichai une mine un peu renfrognée, presque vexée qu'il ne nous croit pas capables de monter un plan d'attaque.

- On sait se préparer à l’attaque, tu sais. Les stryges, nous sommes de redoutables chasseresses.

Enfin, en étais-je toujours une ? Je me rapprochais plus d’une Mortelle que d’une Stryge à présent, sans mes ailes et mon cri. Il ne me restait que mes griffes et mes dents.
Néanmoins, les Mortels avaient des inventions étonnantes et pratiques, comme le tellphone. Stella en avait un comme tous les Mortels, aussi je voulais donner le numéro du sien à Darren pour qu’on puisse l’appeler.

- Oh oui s’il te plaît, enregistre, comme ça on pourra l’appeler demain.

Je lui dictai alors le numéro que j’avais appris par coeur.
Et parlant de Stella, je voulus comprendre la définition du mot qu’elle avait employé pour parler de Darren. Je compris un peu, mais beaucoup de choses me paraissaient floues. Je hochai la tête aux choses que j’assimilais, comme l’affection pour la famille chez les Mortels, et la horde chez les stryges. Cela me semblait logique. Je ne comprenais pas bien ce qu’il voulait dire par amour platonique et romantique. Je le regardai, la tête sur le côté, cherchant dans la suite de ses explications quelques éclaircissements. Mais Darren insistait sur le fait qu’il n’était pas le mieux placé pour en parler.

- OK. Qui sont les Mortels qui savent mieux en parler ? Est-ce que c’est important de comprendre ça ? Je ne savais qu’un seul mot pouvait avoir autant de significations différentes.

Mais sa dernière explication me sembla plus claire, enfin, un petit peu. Je le ressentais ça : le coeur qui bat vite, et le manque quand il n’était pas là. Me sentir bien avec lui, vouloir qu’il soit heureux. Mais comment Stella avait pu comprendre cela alors que moi-même je ne le savais pas, et qu’en plus, elle n’avait jamais vu Darren ?

- Ah oui je vois. Mais comment on sait que c’est réciproque ? Tu dis que c’est la base, mais qu’est-ce qui le montre ?

J’eus soudain une idée. Ne lui laissant pas le temps de répondre, je m’avançai vers lui rapidement et écartai les pans de sa chemise, un peu violemment sans doute, faisant sauter les boutons, et je collai mon oreille contre sa cage thoracique. Je voulais écouter les battements de son coeur pour savoir s’ils étaient plus rapides.

- Est-ce que tu dirais que là, ton coeur bat normalement ou rapidement ?

Sujet: Re: Le namoureux    Dim 11 Sep - 0:22
Darren White
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L’esprit de contradiction, voyez vous ! Vous savez quand tout parait simple et que ça ne l’est pas. J’étais présentement dans cet inconfortable entre deux. Chacune de mes émotions se heurtait à son parfait opposé. J’étais heureux qui Lici gagne en liberté et retrouve l’une de ses congénères. Mais je ne pouvais m’empêcher de voir quelque chose de nocif dans ces retrouvailles. Peut-être était ce la colère que semblait avoir transmise Stella ; une colère due à leur réciproque désir de vengeance. Je serais le dernier des hypocrites si j’essayais de ne pas lui faire entendre raison. Évidemment que ce désir était légitime autant que ma quête de vérité quant à la mort de ma sœur. Mais Lici était résolument prête à aller jusqu’au bout de sa démarche, quitte à y laisser quelques plumes. Non, faites comme si vous n’aviez rien lu, ce semblant de métaphore est foireux. Mais reprenons…

Comment aurais je pu lui faire la leçon en de telles circonstances ? Je me contentais donc de la regarder en arborant un léger sourire lorsqu’elle me fit entendre que tous les mortels n’étaient pas voués à être des enfoirés. Oui, j’avoue que ce n’est pas ainsi qu’elle a formulé la chose, mais dans le fond l’idée est la même. — Je suis content de t’avoir fait découvrir que les mortels n’étaient pas tous les mêmes. Après évidemment, il subsiste des exceptions, personne n’est parfait. Mais en règle générale, les mortels ne sont pas si mal quand on prend le temps de les découvrir. 

Malheureusement pour moi, le plan « vengeance » était toujours d’actualité et la motivation de Licinia à toute épreuve. Me voilà donc contraint de jouer les rabat-joie ; un rôle pour lequel je n’aurais préféré pas exceller de la sorte.  — Oui c’est simple de trouver certaines informations, mais pas toutes.  M était bien plus qualifié que moi pour naviguer en eaux troubles, mais je me refusais à lui demander quoique ce soit susceptible de mettre à mal sa liberté et sa vie par extension. Mon manque de collaboration semblait toutefois mettre à mal la bonne humeur de la stryge que je venais de vexer, du moins c’est ce que son attitude démontrait.

 — Déjà, sache que je ne me permettrais jamais de remettre en question tes capacités de chasseresse. Ce que j’essaye de t’expliquer maladroitement, c’est que même préparé à l’attaque, il est possible que votre plan ne fonctionne pas. Ces mortels là sont dangereux, ils ont surement tout un tas d’armes pour se défendre. Je ne veux pas qu’il t’arrive malheur Lici, ni que tu te retrouves à nouveau enfermé.  Oserais je lui dire qu’il était fort probable que je ne supporte pas cette alternative et que la savoir captive de nouveau me briserait le cœur ? J’aurais pu, mais il était fort à parier qu’elle ne saisisse pas et qu’elle m’oblige à expliquer quelque chose que je peinais encore à comprendre.

Si je m’étais douté une seule seconde que notre conversation prendrait cette tournure, jamais je ne l’aurais cru. Nous étions bel et bien en train de causer « sentiments » et je faisais de mon mieux pour lui expliquer l’amour après l’évocation de ce néologisme dont j’étais le sujet principal. Me voilà donc à causer affection, amour familial, platonique, romantique avec une maitrise relative, tellement que j’en suis réduit à me rabaisser à nouveau. Comment pouvais je causer amour alors que jusqu’à présent l’on ne peut pas dire que Cupidon s’était montré concilient à mon égard ? Malgré l’incertitude, je continuais à développer mon argumentaire en me demandant où cela nous mènerait si d’aventure Lici venait à comprendre ce que j’étais en train de lui expliquer.

 — Les mortels qui savent mieux en parler ?  répétais-je légèrement hébété.  — Pour ce qui est de la compréhension j’imagine que oui. Ce sont des notions importantes pour comprendre les humains et ainsi mieux s’adapter. Enfin, j’imagine.  Elle n’avait pas tort sur le fait qu’il existe tant de façon de parler d’amour. Encore fallait-il le comprendre pour l’évoquer en toute sérénité. Cependant et visiblement inspiré, je me risquais à une dernière explication, qui, contrairement aux autres, était calquée sur mes propres ressentis et je n’étais pas peu fier d’y être parvenu cette fois, tout ça sans quitter le regard de Licinia.

 — Tu vois ? Genre tu as compris ?  tentais-je surpris et presque content d’avoir été clair pour une fois. — Que c’est réciproque ? Eh bien j’imagine que ça se ressent.  Je n’eus pas le temps de développer davantage, car la demoiselle venait de s’avancer vers moi.  — Lici qu’est-ce que tu fais ?  Elle écarta les pans de ma chemise sans se faire prier et colla son oreille contre mon torse. Dès lors, je me retenais de respirer tant je me sentais mal à l’aise par cette étrange proximité.  — Ce n’est pas ainsi qu’on le sait.  Ma main se posa sur sa joue avec douceur pour l’inciter à se redresser et lorsqu’enfin elle me fit face, je lui souris. — Je pense que le regard en dit long sur ce qu’on ressent. Et si tu as déjà ressenti tous les symptômes que je t’ai précédemment énuméré, il est fort à parier que cela est réciproque. 




Sujet: Re: Le namoureux    Jeu 29 Sep - 1:31
Licinia Alis
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Il y avait tant de chose qui m’échappaient encore dans le mode de vie des Mortels. Pourtant, il était vital que je parvienne à m’y fondre. De plus, avec Stella, nous voulions venger nos sœurs, et détruire les méchants Mortels du B.E.M. Ils ne méritaient que cela après ce qu’ils avaient fait à toutes les stryges de notre île, et ce qu’ils m’avaient fait toutes ces années. Mon corps portait de multiples cicatrices, sans compter les mutilations que j’avais subies avec l’ablation de mes ailes et l’atrophie de mes cordes vocales qui m’empêchait d’avoir recours au cri des stryges pour me défendre. Je ne pouvais plus non plus voler. Il ne me restait que mes griffes et mes crocs. Mais, comme je l’avais dit à Darren, grâce à lui, j’avais compris que d’autres types de Mortels existaient, des « gentils Mortels » comme lui. Lui en tout cas, il était à présent ce qui se rapprochait le plus d’une famille pour moi. Et il y avait Stella de nouveau maintenant. Je me sentais heureuse d’avoir ces deux personnes qui comptaient pour moi, je me sentais bien mieux, et moins seule. Je souris un peu à la remarque de Darren sur les Mortels. Les découvrir ? Avais-je le choix ? C’était difficile pour moi, parce que chaque fois que je croisais une Mortelle femelle avec un petit, j’avais l’impression de devoir me retenir d’avoir faim.
Darren semblait dire qu’il n’était pas toujours aisé de trouver les informations voulues via son appareil nommé ordinateur. J’en étais surprise, ça paraissait si simple de le voir faire… Disait-il cela pour me dissuader de chercher les grottes-appartements des méchants Mortels du B.E.M ? Je le regardai d’un ai suspicieux avant de l’écouter me donner son avis. Je hochai lentement la tête pensivement. Bien sûr, tout plan comportait une probabilité d’échec, j’en étais consciente.

- Je connais leurs armes, les miennes et moi-même en avons fait les frais. Je suis préparée maintenant.

J’étais touchée cependant de l’entendre dire qu’il ne voulait pas qu’il m’arrive malheur. J’esquissai un sourire un peu plus doux. Il était si gentil. Je ne voulais pas être séparée de lui. Me retrouver là-bas encore me tuerait sans doute cette fois.
Il fut ensuite question d’un mot nouveau, et même d’une notion nouvelle en fait, pour moi. Aimer. Mais pas aimer voler, manger ou dormir au soleil. Aimer d’autres êtres vivants. Comme j’aimais ma mère ou ma Stella ? Visiblement non. Être « namoureux », c’était encore quelque chose de différent. Darren me disait ne pas être le mieux placé pour en parler, alors je lui demandai quels Mortels l’étaient, mais il répéta ma question ; Je hochai la tête pour insister.

- Si c’est important, je veux comprendre, commentai-je.

Il m’expliqua alors l’amour des namoureux était différent, et m’énuméra les caractéristiques. Je hochai la tête sans le quitter du regard.

- Oui, j’ai compris.

Aussi, je voulus savoir la notion de réciprocité. Il parlait d’un coeur qui battait vite, donc d’instinct, je voulus aller écouter le lien. Je ne saurais dire la sensation qui m’habita lorsque ma peau toucha la sienne. J’avais mon oreille collée à son torse pour écouter son coeur, et sentir la chaleur de son corps me procura un sentiment de bien-être incroyable. Tout comme le moment où sa main vint toucher ma joue. Je sentis mon coeur faire un bond dans ma poitrine. Je levai mes yeux vers lui, l’air déçu.

- Si c’est pas comme ça, comment alors ?

Je me remis droite, face à lui. Nous n’étions plus séparés par beaucoup de vide, et je devais reconnaître que cela me plaisait.

- Le regard ? Mais…

Je ne savais pas interpréter les regards… Cette situation commençait à me désespérer, et je ne comprenais pas pourquoi cela revêtait autant d’importance soudain. Peut-être tout simplement parce que je m’étais reconnue dans chacune des choses qu’il avait dites. Mon coeur battait rapidement quand je le voyais, je ressentais un manque quand il n’était pas là, ce qui arrivait maintenant quasiment quotidiennement parce qu’il devait aller travailler. Je me sentais rassurée en sa présence, d’ailleurs c’était bien le seul avec Stella à me donner cette impression. Je voulais qu’il soit heureux bien sûr, et je n’aurais pas hésité à me battre pour lui une seule seconde… Tout y était. J’étais une « namoureuse »  alors, même si j’étais une stryge ?

- Réciproque, ça veut dire que c’est les deux personnes. Comment je sais si toi aussi ? Et puis moi, est-ce que je peux être « namoureuse » même si tu suis une stryge ? Qu’est-ce que ça fait de moi si j’ai ces symptômes ? Est-ce que c’est grave ? Est-ce que je deviens une Mortelle ?

Mon regard devait sans doute exprimer à quel point j’étais perdue. J’attrapai alors sa main qui avait touché ma joue quelques secondes avant et l’observai

- Est-ce que ta main a de la magie ? Quand tu as touché ma joue avec, ça m’a fait quelque chose là.

De ma main libre, je lui montrai ma poitrine.

Sujet: Re: Le namoureux    Jeu 29 Sep - 23:55
Darren White
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Je suis le genre de type qui met des barrières pour tenir à distance quiconque tenterait de s’approcher d’un peu trop près. Je ne veux pas m’attacher, même s’il subsiste quelques exceptions. Est-ce que je regrette ? Parfois oui. Je me dis qu’il aurait été plus simple que je m’enferme dans ma solitude, tâchant de survivre comme je pouvais. Et il y a des jours où je me dis que je suis chanceux d’avoir fait des rencontres qui pour certaines se sont transformées en liens indéfectibles ; à commencer par Sebastian, sans qui je ne serais probablement plus là aujourd’hui. Il est le seul à être parvenu à franchir les barrières, du moins il l’était encore jusqu’à récemment.

J’avais beau lutter, rien n’y faisait. Je me sentais attiré par Licinia et plus je résistais, plus l’attraction redoublait en intensité, mettant à mal mes dernières réserve. C’est cliché, j’en conviens, mais dès que j’ai croisé son regard, j’ai compris que ma vie ne serait plus la même et que nos destins s’en retrouveraient intimement liés. Mon cœur cognait ardemment à chacune de nos rencontres, trahissant des sentiments qu’il m’était impensable d’avoir pour un tel être. Ça, c’était la première excuse ; l’appartenance à une autre espèce. Mais au fond de moi, j’avais compris que je me voilais la face. Il me fallait un prétexte pour à nouveau dresser des barrières et ce dernier était tout trouvé.

Et voilà qu’à présent, forte de ses retrouvailles avec une sœur, la belle Lici naviguait sur une mer que j’aurais préféré ne pas explorer avec elle. Cette conversation était lunaire, mais elle me renvoyait en pleine face des évidences que je cherchais à occulter en vain. Faire « comme si » alors que rien n’allait et dans ma tête et dans mon cœur. Et voilà qu’à présent, sa candeur et sa curiosité maladive m’obligeaient à me mettre à nu. Elle voulait comprendre les mortels pour mieux s’intégrer. De prime abord, cela semblait innocent. Si seulement, c’était aussi simple. Sauf que ce n’est pas avec des « si » que l’on bâtit un monde et encore moins une vie.

Et me voilà à déblatérer tout un tas de choses, moi qui d’ordinaire suis peu loquace. Je me surprenais à chercher mes mots pour être le plus compréhensible possible. Tout comme je me surprenais à faire preuve d’une trop grande sincérité dans mes propos explicatifs. Le film de ma vie se jouait dans ma tête et le fait d’avoir été confronté à tant d’horreur, m’incitait à lâcher la bride, à me dire « tant pis » avec nonchalance dans un coin de ma tête. J’étais fatigué de faire semblant, de tenir à distance quiconque cherché à tisser un lien.

Le contact de sa peau contre la mienne par ce geste abrupt, éveilla de drôle de sensations. Voilà bien longtemps que l’on ne m’avait pas touché de cette façon. J’aurais pu être mal à l’aise (la situation s’y prêtait) mais au contraire, je savourais ce rapprochement avant de laisser ma main se poser avec douceur sur sa joue pour l’inciter à se redresser et me faire face. Je voyais bien qu’elle était déçue de ne pas comprendre, ce qui me fit sourire.

— Certains disent que le regard est la fenêtre de l’âme. En gros, c’est une métaphore pour dire que l’on peut interpréter bien des choses par un simple regard. Et oui, réciproque veut dire que ça marche dans les deux sens. Lici, mon cœur bat rapidement quand je te vois, je ressens un manque quand tu n’es pas là. Je me sens bien avec toi, même si tu es une stryge. Donc, j’ai comme l’impression que c’est réciproque. Et non, ce n’est pas absolument pas grave d’avoir tous ces symptômes, au contraire, ça prouve que l’on peut avoir des sentiments, que nous sommes humains. Nous le sommes tous après tout. Toi aussi, tu es humaine avant d’être une stryge. Et moi, je suis humain avant d’être mortel. 

Nos mains se retrouvèrent sous son impulsion. Elle cherchait encore des réponses. — Non, je n’ai rien de magique.  Je décidais de m’approcher, posant délicatement nos mains liées sur sa poitrine. — On dit amoureux, pas namoureux. Ferme les yeux !  dis-je avec douceur attendant qu’elle s’exécute. Ainsi, mes lèvres s’approchèrent suffisamment pour qu’elle sente mon souffle sur son visage. Puis à nouveau, ma bouche se posa sur la sienne tout en laissant mes mains glisser le long de ses hanches. C’était agréable, mais je ne pouvais me résoudre à continuer sans être sûr qu’elle en avait envie. Alors subtilement, mes lèvres reprirent de la distance à l’inverse de mon regard qui ne quittait plus le sien.

— Si ça t’embête, que tu es mal à l’aise, dis-le-moi d’accord ? Je ne veux pas que tu te sentes contrainte de quoique ce soit. Ici et maintenant, c’est toi qui décides de ce que tu veux. Ok ?  Je lui souris avant de laisser ma main lui caresser à nouveau la joue. J’avais envie d’elle, mais je ne pouvais me résoudre à aller plus loin, car j’avais l’impression de profiter et je ne pouvais m’y résoudre.





Sujet: Re: Le namoureux    Sam 8 Oct - 2:32
Licinia Alis
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J'avais toujours aimé apprendre et je le re-découvrais dans ce monde qui m'était inconnu, et grâce à Darren j'avais la chance de pouvoir le faire. Chacune de nos discussions avait son lot de découvertes, que ce soit sur les us et coutumes des Mortels, leur façon de vivre, de manger, de s'amuser. Et cette fois, j'appris encore une subtilité de leur mode de vie complexe : les namoureux. Curieuse après cette discussion avec Stella qui avait qualifié Darren ainsi, je voulais tout savoir sur cette catégorie de Mortels.

Je réalisai alors, suite aux diverses explications de mon gentil Mortel, que moi aussi j'éprouvais les mêmes choses que les namoureux, à l'encontre de Darren. Copperjbcela se pouvait-il ? Je n'étais pas une Mortelle, j'étais une stryge ! Et chez les stryge, je n'avais jamais entendu parler de ça.
J'avais tant de questions, et il me semblait qu'à chaque réponse que j'obtenais, de nouvelles ce aient se greffer.

- Oui, j'ai bien compris pour les yeux, mais moi je ne sais pas lire dedans... dis-je d'un air dépité.

Mais le plus important fut ce qu'il dit ensuite. Il m'expliqua que lui aussi avait les mêmes symptômes. J'étais perdue. Pourquoi ne me l'avait-il pas dit ?

- Ah toi aussi ? Mais... Depuis quand ? Pourquoi tu ne l'as pas dit ? Alors on est des... Amoureux ?

Je fis l'effort de dire le mot correctement suite à sa correction. J'étais rassurée de ne pas être toute seule dans cette situation, parce que je ne savais pas vraiment ce que cela voulait dire, ce qu'il fallait faire. C'était une information vraiment complexe à assimiler. Tout était toujours complexe de toute façon avec les Mortels.
Et que dire de la main de Darren qui, en touchant la joie, m'avait provoqué un sursaut dans la poitrine. Je me mordillai la lèvre inférieure, tâchant d'emmagasiner les informations. Il me demanda finalement de fermer les yeux. Je n'avais aucune idée de pourquoi, mais je lui faisais confiance et n'avais pas peur de ne pas voir, du moment qu'il était là. Je voulus néanmoins demander pourquoi mais alors que j'ouvris la bouche, je sentis son souffle chaud sur mon visage. Le sien était tout proche alors. Et la seconde d'après, sa bouche vint caresser la mienne. Oui, une caresse, c'était ça, une caresse de bouche. C'était doux et agréable, et je sentis des frissons me parcourir, et la chair de poule envahir mes bras quand sesbmaibs sur posèrent sur mon corps. Elles étaient si chaudes, si agréables. Puis il arrêta. Je m'autorisai à rouvrir les yeux.

- Pas de magie ? Regarde ce que tu as fait, dis-je en levant mon bras pour lui montrer la chair de poule sur mon avant-bras.

Puis je réalisai ce qu'il venait de dire. Je ne comprenais pas et fronçai un sourcil.

- Pourquoi je serais contrainte ou mal à l'aise ? Je ne comprends pas. Qu'est-ce que je dois décider ? Pourquoi c'est moi qui décide, d'ailleurs ?

J'avais sûrement manqué encore une étape dans les conventions des Mortels. Mais Darren devait savoir, il avait l'air de savoir. Copel toujours, j' étais d'une ignorance affligeante. Pourquoi n'était-ce pas plus simple de se comprendre et vivre ensemble ?

- Moi ce que je veux, c'est apprendre à être comme toi pour pouvoir rester avec toi. Et aussi encore des caresses de bouche, ajoutai-je avec un petit sourire.

Je n'avais jamais vu ça ailleurs que chez les Mortels et maintenant que je comprenais mieux, je trouvais ça bien. Je me souvins alors de la premières fois que nos lèvres 's'étaient touchées, dans ce motel alors que nous avions échappé à la pluie tonitruante, après que j'aie passé deux jours à le chercher. Il avait dit que c'était poir se rassurer ou quelque chose comme ça.

- Est-ce que là aussi c'était pour te rassurer ?

Sujet: Re: Le namoureux    Ven 28 Oct - 0:03
Darren White
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Le namoureux
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J’étais perdu à bien des égards, car d’aussi loin que je m’en souvienne, je n’avais jamais ressenti de tels sentiments pour quiconque. J’avais pourtant eu quelques béguins au lycée, puis des flirts. J’étais même sorti avec quelqu’un ; sans jamais me risquer à entretenir la relation pour qu’elle dure. Certains pourraient aisément vous dire qu’il s’agit ni plus ni moins de la peur de s’engager ; peut-être (sûrement.) Moi, j’idéalisais la chose, en me disant que je n’étais ni plus ni moins qu’un bourreau des cœurs, un collectionneur d’histoires sans lendemain, le genre de type qui s’imagine entretenir un tableau de chasse. C’est si simple de se voir comme un salaud et j’avais appris avec le temps à m’en faire une carapace. Mais avec « elle », tout volait en éclat si bien que ces faux semblants n’avaient aucune importance. Et sa candeur ne la rendait que plus perspicace encore, m’obligeant à ramer pour trouver les bonnes explications.

« First Time Ever I Saw Your Face. » La mélodie de sa chanson me revenait en tête presque instantanément. Et je ne saurais dire pourquoi, je me sentais idiot, autant qu’un adolescent vivant ce qui semble son premier émoi.

— Les humains sont certainement l’une des races, si ce n’est la plus compliquée qui existe sur cette terre.  Et il est vrai qu’en termes de complexité, nous n’étions pas les derniers. Mais je ne pouvais me permettre de lui sortir des phrases toutes faites, je devais lui expliquer les choses au risque d’en dire trop.

— Je crois que dès notre première rencontre j’ai ressenti quelque chose, mais je n’ai compris que depuis peu la véritable nature de mes sentiments. Ce sont des choses qui ne s’expliquent pas, tu sais.  Je remarquais toutefois qu’elle avait fait l’effort de prononcer correctement le mot qui définissait un semblant de quelque chose que je me refusais encore à appeler « relation. » Cependant, je ne résistais que très mal à l’envie de m’approcher d’elle et de lui faire goûter le plaisir d’un baiser. Mais pour profiter pleinement de cette caresse, il me semblait primordial qu’elle ferme les yeux. Ce qu’elle fit presque aussitôt ; preuve de sa confiance à mon égard.

Nos lèvres se retrouvèrent moins furtivement que la fois précédente (et dans d’autres circonstances.) Je pus dès lors sentir son cœur cogner plus rudement contre sa poitrine et le grand frisson envahir peu à peu son corps. Mes mains se posèrent ensuite sur ce corps que je commençais à désirer plus que de raison.  Non Darren, c’est trop tôt !  Cette petite voix qui gagnait en intensité dans ma tête m’incita à m’arrêter et à chercher son regard pour m’enquérir de son état d’esprit.

— Parfois certains humains sont mal à l’aise quand il y a trop de promiscuité. Parfois aussi, certaines personnes veulent faire plaisir alors elle préfère ne pas faire savoir que ça les incommode , tentais-je pour la rassurer ; ou peut-être était-ce pour me rassurer moi. Sa réflexion me fit sourire puis rire, qu’elle était adorable dans sa candeur.

 — On ne dit pas caresse de bouche, mais baiser. Et là, je t’ai embrassé et tu sembles avoir apprécié non ?  Puis le souvenir du motel et de cette journée pourrie me revint en mémoire lorsqu’elle me demanda si c’était pour me rassurer cette fois.

 — Non ce n’était pas pour me rassurer. Lici, tu es un être exceptionnel et depuis que tu es entré dans ma vie, j’ai comme l’impression de revivre. Oui, moi qui ai toujours fui les sentiments, avec toi je les découvre.  À nouveau je me rapprochais.  — Je voudrais te faire découvrir quelque chose de bien plus agréable que les baisers. Mais cela implique que tu aies confiance en moi et que nous soyons très intimes.  Ma main caressa à nouveau sa joue. — Mais avant tout, je veux que tu sois d’accord sans te sentir contrainte. Cela s’appelle le consentement. Tu comprends ? Pour un humain, c’est important, enfin disons que pour certains ça l’est. Qu’est-ce que tu en penses ? 




Sujet: Re: Le namoureux    Sam 29 Oct - 20:16
Licinia Alis
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Le namoureux
Malaise néologique à venir
Je venais, grâce à Darren, de mieux saisir la notion d'être amoureux, et je devrais reconnaître que c'était en plein ce que je ressentais. J'étais donc amoureuse, c'était indéniable. Comme une Mortelle aurait pu l'être. C'était étrange, je n'avais jamais entendu parler d'un tel sentiment lorsque je vivais avec mes semblables. Il y avait l'amour de notre famille bien sûr, nos mères, tantes, sœurs, cousines. Mais jamais pour une personne extérieure, pour un Mortel. Je découvrais tant de choses, beaucoup m'effrayaient mais certaines me fascinaient. Et ceci en faisait partie.
Je souris en l'entendait dire qu'il avait ressenti quelque chose la première fois qu'il m'avait vue. Ce qui me plut, ce fut que ce qu'il avait ressenti n'était ni de la peur ni du dégoût. Contrairement aux Mortels qui me voyaient grâce à leurs lunettes quand j'étais enfermée au B. E. M. Moi cependant j'avais eu peur de lui car je ne savais pas qu'il était gentil, qu'il ne me ferait pas de mal, et même quil' irait jusqu'à me libérer dès le lendemain. C'était trop beau pour être vrai, et pourtant ça l'était, une histoire incroyable digne de celles des Dieux eux-mêmes.

Puis, j'avais écouté sa demande et fermé les yeux, et sa bouche avait retrouvé la mienne. Je trouvais cette caresse agréable, au point que j'en eus des frissons. Je lui avais dit, d'ailleurs. J'écoutais son explication en hochant pensivement la tête. Tout ne me semblait pas très clair mais j'imaginais que je finirais bien par comprendre à un moment donné. Puis il me donna le nom de cette caresse buccale.

- Baiser ? Oui je vais m'en rappeler. J'ai apprécié baiser, c'est ça ?

Je penchai la tête de côté une nouvelle fois, étonnée de ce qu'il disait.

- Comment tu fais pour fuir quelque chose d'abstrait comme un sentiment ? Personne ne peut fuir ça.

Sinon les gens échapperaient à la peur. Or je ne pensais pas cela possible. Mais ce qui m'interpella fut la suite. J'écarquillai les yeux.

- Plus agréable encore que ça ? Qu'est-ce que c'est ? Montre-moi !

J'étais très enthousiaste mais son air sérieux me calma un peu. Je ne comprenais pas.

- Bien sûr que j'ai confiance en toi. Tu es le seul Mortel en qui j'ai confiance. Ça veut dire quoi "très intime"? Je ne suis pas contrainte puisque je te demande de me montrer. Ça a l'air compliqué.

Ils avaient toujours plein de mots pour peu de choses, ces Mortels. Mais il fallait que je sache, que j'apprenne. Je devais être comme eux, et je voulais l'être le plus possible pour pouvoir être avec Darren. Je ne voulais pas qu'il ait honte de moi.

Sujet: Re: Le namoureux    Dim 30 Oct - 1:26
Darren White
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Le namoureux
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Mon cœur vacillait, cognait, tambourinait. Son regard empli de douceur et sa candeur enfantine me désarmaient plus que je ne l’aurais cru. Comment était-ce possible qu’en aussi peu de temps, Lici ait fait valdinguer mes certitudes ? Moi, qui ne voulais m’attacher à personne, je me retrouvais confronté à un être pour lequel j’étais résolument prêt à tout, même jusqu’à faire tourner mon monde autour d’elle. Cependant, je me refusais encore à dire les fameux trois mots, mais nul doute qu’à un moment donné, je saurais l’assumer. Pour l’heure, je préférais profiter de l’instant.

Mon sourire s’agrandit après avoir échangé un nouveau baiser avec elle. C’était agréable et naturel ; tellement que j’avais envie d’y retourner, avant que ma fonction de pédagogue ne me rappelle à l’ordre.

— Attention ma belle ! Notre langage a malheureusement bien des subtilités. Un baiser c’est ce que font deux personnes qui s’embrassent. Mais ce mot peut aussi être un verbe qui veut dire tout à fait autre chose.  C’était gênant, non pas que j’étais prude de nature, mais je devais malgré tout lui expliquer cette subtilité afin de lui éviter quelques déconvenues.

— Le verbe “baiser” est une façon vulgaire de désigner l’acte sexuel. J’imagine que tu ne sais pas ce que cela veut dire ?  Jamais, je n’aurais cru avoir ce genre de conversation et pourtant nous y étions et je me demandais comment j’allais m’en sortir cette fois. Mais puisqu’il fallait le faire, autant se lancer.

— Alors disons que comme vous, nous nous reproduisons. Initialement, c’est censé être l’une de nos grandes facultés. Mais il y a des centaines, voire des milliers d’années, l’homme s’est rendu compte que bien au-delà du fait de se reproduire, il pouvait prendre du plaisir dans l’acte sexuel. Mais la religion nous a bridés durant des siècles, en nous faisant savoir que c’était mal de prendre du plaisir, que notre fonction première était de se reproduire. Enfin, tout ça pour dire que baiser, lorsqu’il est un verbe, signifie de façon vulgaire qu’il est question d’avoir des relations sexuelles. Mais parfois, certains humains le font sans sentiments, c’est comme un besoin qu’il faut assouvir. Puis d’autres le font parce qu’ils s’aiment. Dès lors, puisqu’il y a des sentiments et qu’il est question d’amour, on ne dit pas baiser, mais faire l’amour. Je sais c’est compliqué à expliquer. Je serais bien tenté de te dire d’aller sur internet, mais j’ai peur que tu tombes sur des choses pas très agréables à voir.

Je lui pris alors les mains, après avoir évoqué quelque chose de bien plus agréable qu’un baiser. [b — C’est là que je voulais en venir. Je veux me donner à toi, te faire découvrir le plaisir. Je sais que tu as confiance en moi, mais il est important que tu saches que le consentement est primordial. Ainsi, à n’importe quel moment, si tu veux arrêter, je le ferai. D’accord ? [/b] Je lui souris, sentant à nouveau mon cœur se tordre dans ma poitrine. Ma main se glissa alors dans la sienne pour que je l’entraine dans sa chambre. — Très intime, ça veut dire que nous allons être très proche. Laisse-toi guider !  Je me mis face à elle pour me déshabiller avant que ma bouche ne trouve à nouveau la sienne pour ensuite venir se perdre dans son cou tandis que mes mains commençaient à la dévêtir avec une infinie douceur. Ma bouche se posa alors sur son épaule avant que je ne m’arrête pour sentir les cicatrices tapissant ses omoplates ; des marques que j’embrassais avec douceur tout en continuant à la déshabiller.

Nous étions à présent nus tout le deux et je lui faisais face, découvrant sans gêne son corps, autant qu’elle découvrait le mien. Je lui souriais encore, serein malgré la situation. — Ça va ?  lui demandais-je en l’entrainant sur le lit.




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