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Interview with the Red Devil

Sujet: Interview with the Red Devil   Dim 1 Mai - 0:17
Darren White
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Interview

with the Red Devil

L a folie. Si un seul mot devait résumer cette nuit au musée, nul doute que la folie serait le plus adéquat. Mais l’hystérie collective ne fait pas tout et encore moins un bon article pour le blog que je m’évertue à tenir en jonglant entre les missions freelances et ma nouvelle activité de privé. Je n’étais pas peu content d’avoir obtenu ma licence si bien que je me tâtais à le faire savoir sur la devanture abritant « Lys Investigation » qui, plus que jamais, portait bien son nom. Mais force est de constater que je peinais encore à accepter de faire totalement mon deuil ; et même si voir mon entreprise prendre un nouveau tournant m’emplissait de fierté, l’évocation de Lys me laissait un goût amer en bouche. Et comme toujours, pour ne rien laisser paraître, je préférais m’enfermer dans le travail, quitte à m’oublier ne serait-ce que l’espace d’un instant.

Par chance, j’avais de quoi faire avec notre folle nuit au musée. La version officielle faisait état d’une hallucination collective due aux vapeurs de plombs dégagées par les toiles ; en sommes, une erreur de débutant. Cependant, bon nombre de personnes, bien que saisies par l’effroi, semblaient avoir accepté cette version de l’histoire ; pas moi. Et n’y voyons pas ici la manifestation d’une paranoïa encline à s’accroitre. Étant au fait d’un monde qui me dépasse, je ne pouvais me résoudre à l’ignorer ; tout comme je ne pouvais me résigner à calmer mon insatiable curiosité à l’égard de ce qui me semblait être un groupuscule en charge de l’éradication des créatures mythologiques. Je les avais vu œuvrer au cours de la soirée au Guggenheim, et le moins que l’on puisse dire, c’est que nous n’avions pas affaire à des enfants de chœur. Apte à utiliser une arme et à se défendre contre une menace à caractère mythologique ; je pouvais affirmer, sans me mouiller, qu’il s’agissait de professionnels aux services d’un organisme finalement bien loin du groupuscule si l’on se fit à l’endroit où Lici était captive.

Je continuais à laisser mes doigts défiler avec virtuosité sur le clavier. De mon point de vue, je narrais nos mésaventures sans omettre le moindre détail. Tout n’était qu’un brouillon évidemment ; pour dire vrai, je n’étais pas certain de publier, car au mieux, j’aurais l’air d’un fou, au pire j’attirerai l’attention des mauvaises personnes ; une alternative que je ne pouvais me résoudre à envisager ayant plus à perdre qu’à gagner.

Alors que faire ? Devais-je poursuivre nos aventures de mon point de vue sans la perspective d’une parution ? C’était bien peu pour espérer quoique ce soit. Je devais aller plus loin si vraiment je souhaitais avoir quelque chose de complet. Et qui dit investiguer, dit aller sur le terrain. C’est ainsi, que pris d’une motivation nouvelle, j’allumais mon ordinateur utilisant les logiciels que j’avais à disposition grâce à mon statut nouvellement acquis de détective. Je devais commencer par référencer tous les hôpitaux où les blessés ont été pris en charge ; rien de bien difficile de prime abord. Mon regard se posa ensuite sur l’accréditation ensanglantée qui trônait tel un trophée sur mon bureau. Aux dernières nouvelles, j’étais toujours journaliste, je pouvais donc exercer ce métier sans entrave et qui plus est interroger d’hypothétiques témoins.

Certains agents avaient été touchés ; des blessures trop importantes pour omettre de passer par la case-hôpital. Dès lors, j’avais bon espoir (sans être trop naïf) que certains de ces agents blessés aient été admis dans l’un des établissements référencés. Mon but était de les approcher pour les sonder subtilement et ainsi récolter quelques informations. J’étais conscient de prendre quelques risques, mais mon statut de journaliste donnait du crédit à cette approche.

« Quand on veut, on peut. » J’aime ce leitmotiv, bien qu’un tantinet simpliste. Toujours est-il qu’au bout de trois jours, je me retrouvais avec quelques pistes à explorer. Et j’étais fier, autant que peut l’être un coq dans sa basse-cour. Mais à bien y réfléchir, cette comparaison était foireuse, assez pour que je regrette d’y avoir songé. Toujours est-il que dès lors, je trainais mes petites fesses dans le Queens ; direction l’hôpital ; un endroit que je n’apprécie guère en temps normal, mais qui aujourd’hui était le centre de mes préoccupations.

J’ignorais tout de la personne que je m’apprêtais à interviewer, mais d’après mes sources, elle était présente lors de la soirée. Il pouvait s’agir d’un simple moldu, tout comme il pouvait s’agir du genre d’individu susceptible de m’intéresser ; professionnellement parlant. Je n’avais en ma possession qu’un numéro de chambre. Et me voilà dès lors à toquer avec parcimonie contre la porte. Je n’espérais qu’une chose, ne pas tomber sur un ou une adepte de la gâchette ; bien qu’en un tel lieu, il soit peu probable qu’un arme soit à portée de main. Mais dans le doute, je préférais rester prévoyant.









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Sujet: Re: Interview with the Red Devil   Mer 17 Aoû - 2:25
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Interview with the red devil

- 23 décembre 2022, chambre d'hôpital n°324 -

Paupières closes, j’écoutais les allées et venues du couloir et le tintement régulier des machines de monitoring disposées autour de moi. Cette fois encore, la nuit avait été pénible, douloureuse, entrecoupée d’images sombres, et l’absence de sommeil laissait présager qu’une nouvelle journée aussi longue qu’éprouvante était à venir. Je laissais échapper un soupir, m’enfonçant un peu plus dans les oreillers placés sous ma nuque pour tenter de trouver une position confortable, qui serait susceptible de m’apporter davantage de répit. Chaque mouvement m’était encore difficile, les blessures que j’avais reçu étant encore trop récentes pour être en mesure de les ignorer et de les réprimer. Mais malgré tout, je gardais le silence et les plaintes ne s’exprimaient que lorsque je retrouvais la solitude entre les murs de ma chambre. Par fierté tout d’abord, mais aussi par reconnaissance je suppose. J’étais là. En vie. Et c’était déjà beaucoup, comparé à d’autres. Si l’on en croyait les témoignages, il s’en était fallu de peu pour que j’y reste à mon tour.
De cette soirée au Guggenheim, beaucoup de choses restaient indistinctes et quand bien même je tentais de me concentrer pour tenter de reconstituer les faits, il restait de grandes zones d’ombres dont je ne parvenais pas à me défaire. Au nombre et à la gravité des blessures, je devinais que j’avais dû demeurer inconsciente un long moment, ce qui expliquait les pièces manquantes du puzzle. Mais à cela, s’ajoutait des images, des visages, qui pour certains ne m’étaient même pas familiers. Peut-être que je les avais simplement imaginés pour palier aux introversions trop difficiles à endurer et qu’ils n’étaient pas réellement présents. La véracité des choses devenait soudainement très suggestive et tous ces détails finissait inlassablement par se mélanger, me laissant dans une confusion passagère un peu gênante. Ce dont j’étais sûre, en revanche, c’est d’avoir été conduite dans l’hôpital le plus proche et contre toute attente, il ne s’agissait pas de celui du BEM mais de celui qui se trouvait au bout de ma rue, dans le Queens. Apparemment, le trajet jusqu’au bureau se serait révélé trop long et je n’y serais jamais parvenue à temps si on avait choisi de m’y envoyer…quoiqu’il en soit, j’avais reçu les soins nécessaires -de ce que je pouvais en juger- les contrôles médicaux étaient fréquents et fixes. Des examens nécessaires auxquels j’avais bien du mal à m’accoutumer, d’une nature très peu tactile et facilement incommodée par le contact avec autrui. Néanmoins, cela rythmait un peu mes journées et me permettait de voir du monde car s’il y avait bien une chose que je ne pouvais nier et que ces blouses blanches avaient aussi remarqué, c’est que je manquais cruellement de compagnie. Ce point était sensible, car la déception s’était fait sentir et avait même fini par s’installer en se trouvant une place de choix au creux de ma poitrine pourtant déjà malmenée par les flèches olympiennes. Un sentiment rendu plus amer dès lors que j’avais compris que j’allais passer Noël et les fêtes de fin d’année de ces prochains jours ici. Oh bien-sûr, je ne m’étais pas attendue à un cortège de visiteurs, je n’avais pas tant de connaissances et de proches à prévenir. Au moins quelques collègues, peut-être une partie de mon équipe…sans doute avaient-ils été retenus ailleurs. Sheppard avait appelé à mon arrivé, assurant à la réceptionniste qu’il viendrait. Il ne l’avait pas encore fait depuis…

La médication -injectée à intervalles réguliers- faisait effet et bientôt, je sombrais dans un demi-sommeil, criblé de chimères chaotiques, de cris, et de cauchemars persistants. Ouvrant subitement les yeux, la respiration saccadée, je fus tirée de ces spectres inconscients par des coups frappés à la porte. Désorientée, je m’accordais quelques secondes pour reprendre contenance. James ? Se pourrait-il qu’il soit enfin venu, comme il l’avait annoncé ? J’esquissais un fin sourire malgré moi, le premier parmi les grimaces de douleurs qui avaient façonné mon visage ces derniers jours.Oui ?articulais-je simplement, pour inviter mon visiteur -pour inviter James- à entrer.  





Sujet: Re: Interview with the Red Devil   Dim 4 Sep - 23:30
Darren White
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L a vérité. Je l’érige tel un totem sacré, lorsque je me lance dans une exploration journalistique. Elle m’habite depuis longtemps ; que dis-je, elle me hante depuis la disparition de ma sœur. J’ai l’impression que cette quête perpétuelle de vérité est une sorte de devoir qu’il me faut perpétuer en son nom. Ou peut-être est-ce une façon de me voiler la face quant au fait que je me sente coupable de la disparition de ma sœur. Peut-être devrais je consulter, car de toute évidence, je demeure incapable de trancher à propos de la nature de mes ambitions.

Une chose à la fois…

Je m’étais convaincu d’investiguer sans savoir si j’avais l’intention de publier le moindre papier. En l’absence d’éléments tangibles et de matière à développer, je ne pouvais me résoudre, une fois n’est pas coutume, à trancher. Néanmoins, je ne résistais que très mal, à l’envie de mener mon enquête et de réunir les pièces d’un puzzle qui me dépasse. Il est vrai qu’il est difficile (pour le simple mortel que je suis), de concevoir un monde où cohabitent diverses créatures mythologiques, ainsi que des progénitures semi divines. Cependant, la présence de Lici n’avait de cesse de me le rappeler. Je m’étais donc convaincu de mener l’enquête pour comprendre ce qui s’était passé lors de cette soirée au musée. Mais aussi (je l’espère) pour mieux accepter cette réalité dans laquelle je dois vivre à présent.

Me voilà face à l’hôpital après des jours de recherches. Le soupire que je laissais entendre, trahissait mon appréhension et le manque d’envie d'entrer dans un tel lieu. Car oui, sans grande surprise, j’exècre les hôpitaux (comme bon nombre de mes congénères.) Je n’ai, de cet endroit, qu’une vision mauvaise, autant que les nouvelles que l’on m’a données, les rares fois où je me suis rendu en terres aseptisé. Mais je dois prendre sur moi et arborer un semblant de confiance dans la démarche. Je ne dois rien laisser paraître, puisque j’ignore en face de qui je serais en pénétrant la chambre dont je possédais le numéro. J’imagine que les agents de terrain, en plus d’être du genre « méchamment badass », peuvent se targuer de connaitre quelques tips en matière d’interrogatoire et de psychologie ; assez pour que le moindre signe de faiblesse se retourne contre l’interviewer.

La voix lointaine d’une femme me sortit de ma réflexion, m’incitant à tourner la poignée de la porte tout en la poussant avec prudence. « — Bonjour ! » tentais-je presque timidement en pénétrant la chambre. Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant l’identité du patient qui s’avérait être une patiente.  Immédiatement, un flot de souvenirs assaillit ma mémoire, me ramenant presque aussitôt à cette tragique soirée au musée. Cette femme à la chevelure flamboyante était restée calme, presque imperturbable face à un excité de la gâchette. Je me souviens avoir échangé quelques mots avec elle avant de découvrir bien malgré moi, le fait qu’elle appartienne à cette sordide organisation à l’origine de la captivité de Lici.

« Ne laisse rien paraître  Darren » n’avais-je de cesse de me répéter en frôlant du bout des doigts mon carnet de notes dans la poche de ma veste.

« — Nous nous sommes déjà rencontrés, il me semble », tentais-je en m’approchant toujours avec prudence. « — Vous étiez présente à la soirée de vernissage au Guggenheim ? Quoique, ce sont des questions rhétoriques, car si vous n’aviez pas été présente lors de cette soirée, je ne serais pas ici à poser les jalons d’un semblant d’échange. Je suis journalise et l’ont m’envoie sur le terrain pour faire un autre papier. Accepteriez vous d’échanger avec moi ? Si toutefois vous ne vous sentez pas en état de le faire, je n’insisterai pas. »












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Sujet: Re: Interview with the Red Devil   
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