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(fb)Premier patient

Sujet: (fb)Premier patient   Ven 19 Mar - 18:53
Darren White
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Premier patient


ft Keyleen Towne



New York, trois ans plutôt…

Il faut que je vous raconte une histoire… commençais-je en tapotant avidement sur les touches de mon clavier. Il me restait encore quelques heures pour rendre mon article et clore définitivement mon enquête. Mais avant tout, je devais alimenter mon blog, qui constituait ma vitrine. C’est par ce canal, qu’on découvrait mon travail et aussi par ce biais que l’on pouvait me contacter. Je fis craquer les vertèbres de mon cou, avant d’étirer mes doigts pour eux aussi les faire craquer. Ma tasse de café, encore fumante, trônait près de ma souris, tandis que je fixer avec attention, l’écran de mon ordinateur avant que finalement, je reporte mon attention sur le cadre photo qui se trouvait à ma gauche. Les traits juvéniles de ma petite sœur étaient palpables sur ce cliché. Voilà des années que Lys avait disparu. En fait, elle s’appelait Elizabeth, mais préférait les diminutifs. Sa fleur préférée étant le Lys, nous avions décidé d’un commun accord qu’elle s’appellerait Lys. Je me souviens encore de son sourire édenté, de sa petite franche faite au ciseau contre l’avis de notre mère. Lys n’était pas du genre à se démonter malgré le jeune âge qu’elle avait à l’époque. Elle était intrépide et avide de grandes aventures.

- Bon aller Darren, arrête de te laisser distraire. Et j’avais raison de m’auto-engueuler. J’avais encore beaucoup de travail et peu de temps. Commençons ! Je ne choisis jamais mon sujet, je me plais à imaginer que c’est lui qui me choisit. Une pointe de légèreté vitale quand je commence une enquête… Par chance, j’étais assez inspiré pour ne pas avoir de blanc et comme par magie, sans discontinu, mes doigts glissaient avec virtuosité sur mon bruyant clavier noir tandis que les mots défilaient sur l'écran large de mon ordinateur de bureau.

Je bossais en free-lance depuis quelques années déjà. Qu’on se le dise, cela ne couvrait pas toutes les factures, mais ce mode de travail me permettait de mener mon boulot sur tous les fronts. D’autant plus que les journaux pour lesquels je travaillais, n’étaient pas des quotidiens, mais des mensuels pour la plupart. Avec plus de temps entre les parutions, je pouvais dès lors mener des enquêtes un peu plus poussées.
J’œuvrais seul dans mon bureau, je n’avais donc aucune limite dans mon approche. Un parti-pris qui, je l’avoue, m’avait déjà valu quelques ennuis, mais pas assez pour mettre à mal mon inaltérable quête de vérité. Wow ! Peut-être un peu trop héroïque, mais je vais le garder.

De longues minutes passèrent, sans que je ne m’en rende vraiment compte (si j’omettais délibérément de regarder l’heure sur la droite.) J’en étais au passage évoquant le Nouveau-Mexique, lieu où je m’étais rendu pour les besoins et de mon article et de l’enquête que j’avais accepté de prendre en charge. Pour la faire simple, il était question d’une jeune femme (pas plus d’une vingtaine d’années) qui avait disparu quelques semaines plutôt. Une recherche qui venait s’inscrire dans mon enquête sur la disparation de plusieurs jeunes filles qui avaient toutes un compte sur une des dernières applications de rencontres à la mode. Précisons, une application qui s’adressait à un jeune public, trop pour que cela ne paraisse pas un tantinet suspect.

J’avais parcouru la moitié du pays après avoir interrogé plusieurs personnes. Des recherches poussées que la police n’avait pas jugée utile de faire et ce malgré les quelques similitudes dans les disparitions. Je n’étais pourtant pas habilité à faire ça, moi qui n’étais rien de plus qu’un « simple » journaliste spécialisé dans les disparitions inquiétantes. Un titre d’ordinaire réservé aux flics dans le meilleur des cas. Ce voyage m’avait ainsi mené à la frontière avec le Mexique. Sebastian, mon meilleur ami et accessoirement l’un des avocats les plus brillants du barreau new-yorkais, m’avait accompagné. Il me connaissait trop bien pour savoir à quel point, j’étais prêt à prendre tous les risques au nom de la sacrosainte vérité. Une vérité qui cette fois avait revêtu de sordides atours. tapotais-je avec conviction. En effet, la petite application de rencontre pour adolescents, n’était en fait qu’un piège tendu au plus naïfs d’entre eux, mais plus encore aux jeunes demoiselles qui se faisaient enlever lors des rendez-vous et venaient ainsi alimenter un sordide trafic qui passait par la frontière avec le Mexique avant de regagner New-York.

Forts de ces révélations, moi et mon fidèle compagnon d’infortune, avons regagné sans attendre la Grosse Pomme… Sebastian, en plus d’être un bon avocat, avait dans sa manche, d’excellentes cartes et accessoirement de bonnes relations au sein de la police. Je n’étais pas attiré par les feux de la gloire. Cela peut paraître présomptueux, mais seule la vérité m’intéressait tout en étant attaché à la promesse faite à ces deux parents qui m’avaient en amont contacté pour que j’aide à retrouver leur fille. La police a ainsi pu démanteler un petit trafic qui tendait à s’étendre. J’ai préféré rester discret cette fois, mes lecteurs et ce du journal « Investigation » seront ainsi les seuls à savoir que j’ai un peu aidés.

- ENFIN ! m’écriais-je en achevant de taper la dernière phrase de mon article que je m’empressais de relire tout en envoyant un sms au rédacteur en chef pour lui faire savoir que l’article était enfin prêt. Et j’étais à peu près sûr de recevoir, dans la foulée, une invitation pour fêter ça autour d’une bière, comme il était d’usage lorsque je parvenais à rendre mon travail dans les temps. Et comme à chaque fois, je ne me faisais pas prier.

Une fois le tout envoyé par mail et poster en ligne, je pris grand soin d’avaler le fond de café qu’il me restait puis enfilant précipitamment ma veste, je regagnais déjà l’extérieur. J’eus à peine le temps d’appeler un taxi, qu’une force invisible m’entraina dans une petite ruelle loin des regards. Ils étaient deux, vêtus de noir et d’une cagoule. « Comme dans les films, » pensais-je naïvement avant que les premiers coups ne tombent. La douleur fut intense, tellement que l’un d’eux dû poser sa main sur ma bouche pour m’empêcher d’hurler. L’autre continuait à taper avec un objet que je peinais à identifier. Sûrement une batte, mais qu’importe. Ils me massacraient littéralement et j’étais impuissant. Je vis le visage de Lys une dernière fois, avant de sombrer.



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Sujet: Re: (fb)Premier patient   Jeu 22 Avr - 11:04
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Premier patient


ft Darren White



New York, trois ans plutôt…

Fini l'école d'infirmière ! Ça y est, j'ai eu mon diplôme et haut la main. Je n'arrive toujours pas à y croire. J'ai travaillé tellement dur pour faire ce métier... J'aurais aimé être médecin à l'hôpital mais les études coûtaient trop cher donc j'ai opté pour quelque chose de moins coûteux mais de tout aussi passionnant. Être infirmière aux urgences est quelque chose de magique. Chaque cas est différent et ce métier ne laisse pas la place à la routine, c'est tout ce dont je rêve. Je touche un peu à tout grâce à cela, et qui sait ? Peut-être qu'un jour je reprendrais des études pour devenir médecin. Être infirmière me permettra d'acquérir pas mal de connaissance et d'expérience. Mais pour l'instant je n'y suis pas encore. Je suis enfin titulaire et je vais devoir voir et traité des patients seule. J'angoisse un petit peu. Avant, j'avais la possibilité de demander de l'aide à quelqu'un, maintenant je dois prendre moi-même mes décisions et agir grâce à mes connaissances...

Mon premier jour en tant que titulaire aux urgences se passe plutôt bien. Pour l'instant je n'ai vu personne. Aucun patient. Mais je sens que le vent va tourner et que les gens vont arriver... Il faut que je me tienne prête. Je revérifie le matériel que j'ai, regarde mes notes une dernière fois.

Soudain, une ambulance arrive avec mon premier patient. Mon tout premier patient... On m'explique que quelqu'un a appelé les pompiers suite à une bagarre dans la rue. Ils ont retrouvé un homme inconscient. Les constantes sont plutôt bonnes. Je demande à ce qu'on le transfère dans la salle une.

- Bonjour monsieur, je m'appelle Keyleen. Quel est votre nom ? Savez-vous où vous êtes ? Je vais vous examiner pour voir ce que vous avez exactement.

Tout en coupant les vêtements du pauvre homme je lui explique ce que je fais, aussi bien pour le rassurer que pour me rassurer. Lorsqu'il se retrouve torse nu je me remarque des contusions. Il a de sacrés bleus... Ils ont du le frapper avec un objet contondant. Ils n'ont pas été tendre avec lui. Les contusions sont sur tout son torse, et sur le cou. Ils n'ont pas visé, ils ont juste cherché à le cogner brutalement. Il a de sacrées ecchymoses profondes ainsi que des hématomes. Comme si plusieurs personnes avaient frappées avec une force différente. Il va falloir le passer au scanner et faire des radios pour voir s'il a des lésions internes et de possibles fractures.

- Monsieur, je vais devoir palper votre abdomen cela risque de faire mal. Prévenez-moi où la douleur est la plus forte...

J'appuie un peu maladroitement à différents endroits de son corps. Durant mes années d'étude je n'ai eu que très peu de cas de ce genre. Je n'ai pas l'habitude de voir des gens qui se sont fait tabasser et j'aimerais le faire souffrir le moins possible. J'interpelle un médecin qui passe par là pour lui expliquer le cas. Il sait que je viens d'être titularisé donc compte rester en retrait. Mais il prescrit de la morphine et me demande de le mettre sous perfusion, m'indiquant la posologie.

- Je vais devoir vous faire une perfusion pour vous donner la morphine que le médecin vous a prescrit.

Je prépare tout le matériel et prépare son bras. Je pique une première fois mais je rate la veine...

- Je suis désolée, je vais devoir repiquer...

Cela commence mal. Le stress monte en moi... Je ne supporte pas rater les piqûres. Je pensais y arriver du premier coup mais ce n'est pas du tout le cas... Je le plains...



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Sujet: Re: (fb)Premier patient   Dim 25 Avr - 14:15
Darren White
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New York, trois ans plutôt…

Je m’étais un point d’honneur à mener à bien mes enquêtes autant qu’à écrire mes articles. Sebastian n’avait de cesse de me dire que j’avais loupé ma vocation, qu’une carrière dans la police m’aurait apporté bien plus que celle que je menais en free-lance. Et le bougre pouvait se targuer d’avoir une profession onéreuse, assez pour se sentir obligé de me faire savoir que je valais mieux. Et il savait à quel point cela m’agacé de le voir ainsi me faire la leçon, sous prétexte qu’il avait réussi « sa vie » professionnelle. Sur le côté personnel je ne préférais pas m’avancer car j’étais tout sauf un exemple à suivre. J’achevais donc de me relire une dernière fois. J’étais du genre à taper vite et à faire quelques fautes d’inattention du plus mauvais effet pour un journaliste. Puis je passais traditionnellement par un correcteur, histoire de ratisser large dans la traque à l’erreur. Et ce n’est qu’une fois défait du moindre surlignage sur mon logiciel de traitement de texte, que j’envoyais le tout à mon rédac chef et dans les temps qui plus est. Un gage de qualité et le prétexte pour aller se boire un verre avec mon supérieur afin de glaner quelques infos sur les gros titres. Car ouais, j’aimais bien m’intéresser à ce que les autres faisaient et ne pas rester focalisé sur ma petite chronique.

Je n’avais juste pas prévu de voir ma quotidienneté aussi violemment chamboulée dans un coin de rue, sombre, comme dans les films. A ceci près que tout ça n’avait rien d’une fiction. J’étais bien seul contre deux types pourvus de toute la panoplie du parfait petit agresseur. Deux enfoirés bien décidés à faire mal et sans modération. J’étais balloté comme une poupée de chiffon, frappé comme si je n’étais rien de plus qu’un vulgaire punching-ball. J’aurais pu me défendre, mais j’étais fermement retenu par l’autre enfoiré. Je voyais défiler les coups, impuissant et incapable de comprendre. Mais je flippais, oui j’avais peur comme un enfant dans le noir qui se demande quel monstre va venir frapper à sa porte ce soir. Un monstre que je ne connaissais que trop bien qui avait choisi une autre porte que la mienne.

Des cris, ceux de ma sœur, me ramenèrent soudainement à moi et à cette douleur incroyable paralysant tout mon corps. Je suis allongé sur une civière, je crois. Le gyrophare d’une ambulance m’éblouit, avant que je vois paraître au-dessus de moi, des visages inconnus. Je ne comprends pas ce qui se passe, mais la douleur est bien là. Le brouhaha se transforme peu à peu en quelque chose d’audible et je comprends que je suis à l’hôpital. J’ai mal partout, c’est atroce, tellement que je me demande ce qu’ils attendent pour faire quelque chose. Surgi alors une jeune femme, Keyleen je crois. Je ne saisis pas trop ce qu’elle me demande et de toute évidence, il me faut mobiliser une énergie que je n’ai pas pour aligner ne serait-ce qu’un mot. « - Darren… » Faute de mieux je préférais au moins donner mon prénom.

J’étais encore dans le flou total, même après plusieurs minutes. « - J’ai…mal… » Il fallait que je parvienne à le faire entendre et tant pis si je grillais le peu d’énergie qu’il me restait. Je sentis le froid de ses mains parcourir mon torse. J’aimerais tant pouvoir lui dire ce qui m’est arrivé, mais de toute évidence la douleur m’empêchait encore de m’exprimer. Il n’y a pas à dire, ils ne sont pas allés de main morte ces enfoirés. Et alors que je tentais de reprendre contenance, je sentis les mains de la toubib se poser sur mon abdomen ce qui me fit presque hurler tant la douleur était intense. « - Ici… Oui… j’ai mal… » Je la vois ensuite s’adresser à quelqu’un d’autre. Je ne comprends pas grand-chose, hormis le mot morphine qui ressort et qui me laisse espérer une petite accalmie.

« - Morphine… Parfait… » J’aurai voulu lever le bras pour lui faire signe, mais rien n’y faisait, je demeurais incapable de bouger sans avoir mal. Une douleur qui prit une autre intensité, moins forte mais tout aussi désagréable lorsque je sentis l’aiguille de la seringue se planter dans ma veine ou du moins à côté. « - Respirez… Calmement… » l'encourageais-je une dernière fois en priant pour qu'elle ne se loupe pas à nouveau.





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Sujet: Re: (fb)Premier patient   Sam 12 Juin - 18:05
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Il est mon premier patient et les choses commencent mal... Je ne comprends vraiment pas d'où vient ce stress. Ce n'est pas comme si je n'avais encore jamais soigné de patients... Il n'est pas mon premier. Enfin si dans un sens mais j'en ai eu avant lui. C'est juste que cette fois-ci je ne dois pas attendre l'aval de mes supérieurs... Et je n'ai pas un petit cas tout simple... Il a des contusions partout, il souffre énormément.

J'apprends qu'il s'appelle Darren. C'est un bon début. Et je comprends qu'il a mal. Mais ça je le savais déjà. Cela se lit sur son visage qu'il souffre.

- Bonjour Darren. Nous en faites pas je vais m'occuper de vous et faire en sorte que vous ne souffriez plus.

Du moins je l'espère sincèrement. Mais au besoin je lui ferais faire un petit somme le temps de m'occuper correctement de lui. Lorsque je touche certaines zones de son abdomen je comprends qu'il a encore plus mal. Hum... Il a des cotes cassées, mais ses poumons vont bien heureusement. Je lui souris lorsqu'il répète le mot morphine. Il sait que je vais le soulager avec cela. Et quand il souffrira un peu moins je pourrais lui faire des radios et d'autres examens plus approfondis pour voir ce dont il souffre réellement.

Je tente donc de piquer une première fois mais je me loupe royalement. Darren me demande de respirer calmement... Le pauvre... Il tente de me rassurer alors que c'est lui qui aurait bien besoin de cela. Je m'exécute, fermant les yeux un court instant pour contrôler ma respiration. Puis je pique une seconde fois et miracle j'y arrive. J'ai presque envie de pousser un petit cri de joie mais cela ne serait pas professionnel. Je lui passe ensuite la morphine comme indiqué par le médecin.


- Darren, je vais vous conduire en radiologie pour qu'on puisse voir l'intérieur de votre corps et voir si vous avez besoin de chirurgie. Je resterais avec vous tout le temps. Comment est votre douleur ? Souffrez-vous encore beaucoup ?

J'ai de plus en plus envie de le faire dormir un petit peu pour être sûre qu'à son réveil la morphine fasse effet. Je n'aime pas voir souffrir les gens. Mais il faut que je fasse attention lorsque j’utilise mon don… Il ne faudrait pas que je me fasse prendre. Une fois en radiologie je l’abandonne quelques secondes le temps de laisser le radiologue faire les clichés puis je retourne à ses côtés en attendant les résultats. Il faudra que le médecin les regarde avant de me dire quoi faire.



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Sujet: Re: (fb)Premier patient   Ven 2 Juil - 21:37
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« Les risques font partie du métier. Vois ça comme un package. » Celui que je considérais encore comme un mentor, malgré ses multiples déboires juridiques, m’avait souvent dit ça sans que j’en prenne la pleine mesure avant aujourd’hui. Pour dire vrai, quand j’ai commencé à gratter le papier, je ne m’imaginais pas devenir journaliste d’investigation et encore moins me rendre sur le terrain pour traiter mes sujets. Je ne m’imaginais pas non plus devenir un gratte-papier évidemment. Toujours est-il que je n’avais aucune grande prétention quand tout a commencé. Il aura fallu que le passé se mêle encore à mon présent et que des nouveaux éléments apparaissent dans l’enquête sur la disparition de ma petite sœur. Ce n’était pas grand-chose, mais juste assez pour raviver la flamme en moi et m’inciter à ne m’occuper que des affaires d’enlèvements non élucidées ou délaissées par les autorités. Lequel cas, je me faisais le pourfendeur des causes perdues sans rien attendre en retour.

Certains m’appellent le « casse couille » ou « le roquet » ça dépend des versions. Mais je mentirais si je rétorquais ne pas avoir quelques ennemis. Sauf que jusqu’à présent, les affaires que je traitais n’avaient rien de grandiloquent. Là, j’avais mis le pied dans un engrenage infernal. Vous saviez que le trafic d’être humain était le plus lucratif de tous les trafics, juste derrière les armes et la drogue ? Moi, je l’ignorais et peut-être que si je l’avais su en amont, je n’aurais pas pris autant de risques pour mener à bien mon investigation.

Est-ce que je suis mort ? Non, probablement pas, sinon quoi les limbes ont une drôle de gueule. J’étais à l’hôpital, l’odeur ne pouvait tromper personne. Et le moins que l’on puisse dire c’est que sur une échelle de 1 à 10, j’étais à 11 pour ce qui est de la douleur. Et même ma virilité exacerbée ne parvenait pas à contenir les grimaces et autres gémissements mettant en exergue la douleur. Il me fallait plus que des encouragements et pourquoi pas un peu de morphine ? Rectification, beaucoup de morphine ! Manque de bol, j’étais face à une jeune femme charmante au demeurant, qui n’avait peu voire pas d’expérience.

« — Faites donc… » trouvais-je la force de faire entendre avant qu’elle n’occulte mon abdomen. Bon Dieu que c’était douloureux ! Par chance, la sainte Morphine allait faire son entrée sous peu. Encore fallait-il que la charmante demoiselle arrive à me piquer au bon endroit. Reprenant le peu d’esprit qu’il me restait, je tentais non sans mal de la rassurer pour qu’elle ne me loupe pas et que j’ai ma petite dose de morphine ; car de vous à moi, la douleur devenait de plus en plus insoutenable. Silence, un souffle, elle se redresse et voilà que je sens s’enfoncer dans ma veine, une petite aiguille. « — Merci… » laissais-je entendre soulager qu’elle y soit ENFIN parvenue. « — Vous… conduisez-moi où vous voulez sauf dans une ruelle sordide. Pour ce qui est de la douleur, ce n’est pas encore l’extase, mais je serre les dents. » Mais voilà que déjà les blouses blanches me conduisirent vers un ailleurs incertain.

« - Attendez… » lançais-je à la jeune femme. « - C’est quoi votre nom déjà ? »




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Sujet: Re: (fb)Premier patient   Jeu 22 Juil - 10:12
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Je le vois grimacer et je l'entends gémir. Cela me fait mal au cœur pour lui. Je suis soulagée quand j'arrive enfin à le piquer et à lui passer de la morphine. J'étais à deux doigts de l'endormir quelques instants le temps de trouver une veine et de piquer correctement sans lui ajouter plus de douleur que nécessaire. J'ai envie de pousser un soupir de soulagement mais cela ne serait pas très professionnel. Ça m'énerve cette situation. Pendant mon internat j'ai toujours réussi du premier coup ; je n'ai jamais eu de problème pour mettre une perfusion, et maintenant que je suis titulaire il faut que je me rate sur mon premier patient... Je suis une petite idiote qui stresse trop pour rien. J'en ai fait des centaines de perfusion, et des milliers de prise de sang, donc je sais piquer...

- Sincèrement désolée de ne pas avoir réussi du premier coup, pardonnez moi.

Il va garder une mauvaise image de moi, je vais peut être hanter ses nuits... Et moi je vais sans doute l'oublier dans le flots des patients que je vais voir... Quoi que non, il a été mon tout premier patient rien qu'à moi. Donc je ne pourrais pas l'oublier même si je le voulais.


- Ne vous en faites pas, la morphine va vite faire effet et vous ne sentirez plus rien. Et les médecins vont bien s'occuper de vous. Cette douleur sera bien vite qu'un mauvais souvenir.

Je laisse alors mes collègues prendre la relève. Je leur tends le dossier de monsieur White après avoir ajouté le dosage de morphine que j'ai mis et l'heure de la pose. Je commence ensuite à nettoyer le matériel lorsque mon patient me demande comment je m'appelle. Sans doute pour faire remonter l'information à mes supérieurs. Il va peut être se plaindre... Mais je l'aurais mérité.

- Je m'appelle Keyleen Towne. Prenez soin de vous monsieur White.

J'allais ajouter de faire attention à ne plus aller dans des ruelles mais je n'ose pas cette pointe d'humour. Je le regarde partir durant quelques secondes puis reprend mon travail de désinfection avant d'accueillir mon deuxième patient. J'espère qu'avec lui cela se passera bien mieux. Je respire un grand coup, me passe la main sur le visage et dessine un joli sourire sur mon visage pour inspirer a confiance et montrer que je sais ce que je fais. Je ne veux pas traumatiser tous mes patients.



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Sujet: Re: (fb)Premier patient   
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