Raban Alexander Harker | fiche de présentation

Raban possèdes encore quelques bribes du passé concernant sa mère. Un éclat de voix douce. Un parfum qui lui échappe trop rapidement. Un rire qui meurt trop rapidement. Mais la mémoire est une faculté qui oublie et l’enfant était trop jeune pour s’agripper à plus que quelques chimères restantes. Des volutes de fumées qui peinent à tracer un portrait adéquat de la femme qui l’a mis au monde. Raban avait à peine quatre ans lorsque sa mère est décédée. Les causes, si elles ne lui sont pas inconnues, sont néanmoins très peu claires et même aujourd’hui, il aurait du mal à expliquer à qui voudrait en savoir plus.

L’orphelinat dans lequel il a été placé très rapidement ensuite n’avait pas pour but de s’intéresser adéquatement et personnellement à chacun de ses élèves, alors il entendit quelques récits qui tournaient tous plus ou moins autour d’un accident semblable, mais jamais tout à fait pareil. Rapidement, le petit garçon commença à oublier. À l’orphelinat, les jours passaient tranquillement, se ressemblaient tous, ennuyants à mourir, rigides de droiture et de silence. Le silence… Raban n’arrive encore aujourd’hui pas à l’endurer, se remémorant fatalement ces longues périodes de silence obligatoire dans l’orphelinat, torture pour de jeunes esprits qui auraient dû être enjoués.

C’est de ce passé un peu triste que l’envie de plaire de Raban vient. Besoin plus qu’envie, même. Enfant, il observe chez certains camarades plus âgés des interactions étranges avec des membres du personnel. À cet âge, il ne saurait trop comprendre ce qui se passe, même si maintenant ce n’est plus un mystère pour l’homme qu’il est devenu. Des sourires, quelques battements de cils, une main qui glisse sur une cuisse… Raban apprend en silence comment avoir de l’attention de la mauvaise façon. Il quittera l’orphelinat à ses douze ans, avant de se perdre dans un jeu trop dangereux à un âge trop jeune. D’ailleurs, c’est d’une étrange façon que le garçon se retrouve l’obligation d’autres…

Des taquineries qui deviennent un peu trop dures. Raban, ravalant ses larmes, lançant des regards haineux à son jeune adversaire, un autre pensionnaire de l’orphelinat. Puis, se penchant vers lui, quelques mots qui le plongent encore parfois dans un profond désarroi. « Pourquoi ne sauterais-tu pas par la fenêtre plutôt que de me les casser ? ». Inutile de préciser que Raban ne s’attendait pas, quelques minutes plus tard, à voir un petit corps plonger dans le vide. Rattrapé de justesse par quelque chose que personne d’autre ne semblait avoir vu… Penché sur le vide, là où son compagnon de chambre venait de sauter, Raban contemplait la scène, hébété : son camarade remit sur pieds par une créature pas tout à fait homme, pas tout à fait cheval…

Un Evacatore du camp des demi-dieux, comme il l’apprendra plus tard. Si les mésaventures de Raban avec la Brume furent moins nombreuses que pour plusieurs autres fils de dieux, puisqu’il vivait en quelques sortes reclus à l’orphelinat, il n’en restait pas moins que la présence du centaure et ses explications éclairèrent Raban sur plusieurs incidents survenus notamment au cours de la dernière année… Des compagnons en crise qu’il était le seul à parvenir à calmer. Des demandes qui aboutissaient un peu trop facilement. Et bien sûr quelques visions étonnantes qui disparaissaient après qu’il se soit frotté les yeux.

C’est un peu tout de travers que Raban arrive au camp des halfbloods, sous tutelle puisqu’il est orphelin. S’il restera toujours un peu brisé par une enfance pas assez guidée, il se trouvera néanmoins dans son élément parmi ces enfants de dieux qui comme lui, ont tous un petit quelque chose de différent. Certes, il n’est pas un grand guerrier et ses seules vraies aptitudes au combat sont en archerie, où il excelle, mais ça ne l’ostracise pas, au contraire. Son charme naturel, ses beaux sourires et sa voix ronronnante en font un garçon plutôt bien entouré assez vite ! Les amis qu’il se fait, il y tient réellement et n’hésite jamais quand l’un d’eux a besoin de lui. Mais des rumeurs courent… Un don dont personne ne désire la compagnie. Celui d’influencer. Certaines journées deviennent plus dures derrière le sourire imperturbable, lorsque le doute assaille des amis, qui craignent de devenir victimes.

Le seul qui, lui semble-t-il, n’a jamais cessé de lui faire confiance, c’est Carwyn. Un garçon arrivé en même temps que lui au camp, pour lequel Raban n’a jamais manqué de tendresse. Ils ne se perdront jamais de vue, pas même lorsque leur chemin devrait se séparer. Après le camp, pour Raban, c’est direction les études des beaux-arts. Ils l’ont attiré toute sa vie, à l’instar de sa douce mère. La peinture, surtout. Mais Raban est un homme qui se cultive. Il aime chanter, jouer la comédie, écrire de la jolie poésie… Et il utilise différents médiums pour essayer de reproduire aux yeux de tous ce qu’il ressent intérieurement.

Pendant ces premières années dans le « vrai monde », il convainc Carwyn de vivre avec lui. Il ne l’avouera jamais, même si son ami doit le savoir, mais il a peur d’affronter cette nouvelle vie seul. Ils deviennent partenaires de crime dans une vie de débauche qu’il regrettera lorsqu’il réalisera que Carwyn n’a pas le même contrôle que lui. Ils deviennent amants aussi. Si personne d’autre n’aura jamais le même goût que son ami et ses baisers à la fois tendres et passionnés, il n’en dira toutefois rien, assumant qu’il n’en faudrait pas plus pour briser leur amitié que de la dénaturer. Ils quitteront finalement le petit appartement qui avait vu le début de leur vie se créer, mais Raban en gardera toujours des souvenirs doux.

Au fil des ans, Raban se crée des relations dans le domaine des beaux-arts. A quelques mécènes, dont un tout particulièrement qui le loge dans un superbe loft dans les hauteurs de New-York en échange de sa compagnie ponctuelle. Ce n’est pas une façon modeste de parler de prostitution, d’ailleurs, même si ça aurait peut-être pu l’être. Le vieil homme cherche la discussion intelligente, le charme tout en pudeur et le bri de la solitude. Raban peut le lui apporter sans rougir de sa situation. Il en profite même allègrement ! Il a toujours aimé les belles choses, les choses qui brillent. Son appartement est le reflet de sa personnalité artistique et matérialiste.

Si le camp aurait dû être un passage plus coloré dans sa vie sur lequel il ne se retournerait plus jamais vraiment, pourtant lors de la guerre de 2015, Raban ne peut rester insensible aux appels à l’aide des siens. Il essaie pourtant. Une hésitation qu’il camouflera en message reçu tardivement. Il n’en est néanmoins rien et Raban s’en veut encore aujourd’hui, surtout vu ce que cette guerre a finalement coûtée à Carwyn…

Lui-même s’en est tiré avec une blessure qui aurait pu être fatale. Une blessure qui a même fait douter qu’il puisse un jour retrouver toute sa motricité, mais c’était sans compter sur le sang de Phoebus qui circule dans ses veines. Il guérit péniblement tout en restant aux côtés de Carwyn comme il le peut pendant que ce dernier en fait de même à sa façon, plongé dans un sommeil qui lui semble parfois éternel.

Raban va maintenant souvent visiter une petite demoiselle au camp des sang-mêlés. Il lui donne des nouvelles d’un oncle qui n’y va peut-être pas assez souvent ! Et il s’est bien promis une chose : si un appel à l’aide est à nouveau lancé par les siens, il ne restera pas les bras croisés à s’asseoir sur sa petite vie confortable et extravagante… Ça ne lui ressemble pas. Pas après tout ce que le camp a fait pour lui.

Voilà tous tes efforts ont payé, tu fais à présent partie de notre petite communauté, il y a plusieurs choses qui pourraient t'être utiles afin de devenir le padawan parfait. Tout d'abord tu peux aller ouvrir une fiche de liens afin de connaître tes camarades ou au contraire tes ennemis du monde. Pour regrouper tes petites aventures tu pourras créer ta fiche de sujets Si tu as besoin d'un lieu, tu peux très bien en faire la demande par ici. Et surtout il te vaut aussi passer par les bottins juste ici pour recenser ton avatar et ta profession. Voila, maintenant tu connais les clés d'un bon démarrage pour les jeunes padawans. Bon jeu à toi.

PS: Si le cœur t'en dit, le Discord est à ta disposition.