Salut ! Je suis venu te sauver ft Carwyn A. Keegan

« Juste pour info, je ne suis pas une assistante sociale Joshua » Son échange avec le faune résonnait encore comme pour illustrer le doute qui l’assaillait à présent. Était-ce vraiment une bonne idée que celle d’aller apporter son aide à un parfait inconnu, qui n’avait très probablement sollicité aucune assistance ? Joshua Pan avait beau être un ami, Hay ne pouvait ignorer les quelques mauvaises combines dans lesquelles il l’avait embarqué par le passé. Il restait donc un tantinet méfiant et le fut davantage en se rendant compte qu’il se trouvait face à ce qui ressemblait à un night-club.

« - Dans quoi je me suis encore fourré ? » commenta le fils de Mars après avoir tapoté avec véhémence contre la porte pour faire entendre sa présence à la personne susceptible de se trouver à l’intérieur.  Par réflexe, le quadragénaire consulta son portable. Peut-être qu’avec un peu de chance l’ami Joshua lui avait fait parvenir quelques informations, utiles de surcroît, pour l’aider à mener cette mission à laquelle il croyait à peine. Mais non, rien pas l’ombre d’un message sur son écran verrouillé qui laissait apparaître la petite frimousse d’Eileen tout sourire.

« - Bon sang, qu’est-ce que je fiche ici ? » réitéra-t-il en tapant à nouveau contre la porte de l’établissement. Des bruits de pas se firent entendre. Imperceptibles pour le commun des mortels, mais pas pour Haytham qui malgré La perte quasi totale de son ouïe côté droit, parvenait encore à percevoir avec finesse, des mouvements à l’intérieur du club. Par précaution et parce qu’il ignorait sur quoi il allait tomber, le demi-dieu recula d’un pas avant de voir apparaître un jeune homme à la mine sinistre. Sur son front perlaient quelques gouttes de sueur tandis que son souffle, malgré les efforts, peinait à être régulier. « Il ne manque plus que les tremblements intempestifs et nous aurons tous les symptômes du manque. » s’autorisait-il à penser lui qui ne connaissait que trop bien le monde de l’addiction, la sienne ayant été l’alcool.

Sans attendre et parce qu’il commençait vraiment à ressentir les morsures du froid sur sa peau plus habituée à de telles températures, Hay pénétra l’intérieur du club. « - Merci. » Plusieurs regards, ceux des employés, se posèrent sur lui avant de faire mine de regarder ailleurs. Il en fallait plus pour mettre le Marsien mal à l’aise. Il posa à nouveau son regard sur son interlocuteur. « - Vous êtes bien monsieur Keegan ? » Le prénom lui échappant, il préféra se rabattre sur le nom qu’il avait encore en tête. Il attendit la réponse, histoire d’être sûr de savoir à qui il s’adressait vraiment. « - Je suis Haytham Cassidy. Je crois que nous avons une connaissance en commun. Pourrait-on se parler en privé ? »

Avec le temps et malgré le semblant de confiance qu’il octroyait à Joshua Pan, Haytham restant toujours un tantinet méfiant quant aux agissements du faune qui maniait les retournements de situation avec tant de virtuosité qu’il en avait fait un art. Bien qu’il faille lui reconnaître ces derniers temps, un peu plus de « sagesse » dans le comportement. Dans le fond, Pan n’était pas un enfoiré sans vergogne, quoiqu’il arrive, il cherchait toujours à aider – à sa façon – les demi-dieux qu’il appréciait. Il aurait certainement fait un bon Evacatore si ce n’est le meilleur s’il ne s’était pas laissé aussi facilement distraire par une vie oisive. Mais personne n’est parfait, encore moins les faunes. Une pensée qui fit sourire Hay qui continuait à se peler le cul, dans l’attente de sa rencontre avec le fameux Carwyn A. Keegan qui après quelques secondes de latence, se présenta enfin à la vue du fils de Mars. Et le moins, que l’on puisse dire, c’est que derrière l’apparente décontraction dans l’attitude, le jeune homme avait le teint pâle, presque cireux, les traits tirés, tellement que l’on pouvait aisément se demander s’il avait dormi. Joshua n’avait pas menti sur le fait que ce type avait la tête dans l’eau. S’en rendait-il compte ? C’est bien ce que le fils de Mars avait l’intention de savoir.

Après la petite courbette théâtrale, qui ne fit pas du tout sourire Haytham, le jeune homme qui lui faisait face consentit à l’entraîner vers un ailleurs un peu plus privé, sûrement une loge privée, pour pouvoir discuter à l’abri des oreilles indiscrètes. Carwyn A. Keegan n’avait pas l’air méchant bien que totalement à la ramasse selon les premières observations de Cassidy, plus encore lorsqu’il se mit à se frotter les mains alors que la température intérieure était acceptable, assez pour ne pas devoir se réchauffer.

« - Merci pour la proposition, mais je n’ai pas soif. Vous avez froid ? » tenta-t-il sans quitter son regard de ses mains. « - ça fait partie du package, comme une sudation excessive ou des troubles du sommeil et quelques autres douleurs physiques peu accommodantes. » Il marqua un léger silence avant de reprendre. « - Alcoolisme pour ma part. Mais je n’ai pas bu la moindre goutte depuis plus de trois ans. C’est pour ça que ce cher Joshua Pan, m’a missionné pour venir vous voir. Il a ses défauts, sûrement un truc de faune, mais en général lorsqu’il s’inquiète pour quelqu’un ce n’est pas pour rien. Fils de Mars et vous ? »

Haytham n’était pas le genre de type à passer par quatre-chemins, ni à mettre les pieds dans le plat. Une attitude qu’il arborait depuis sa rencontre avec Angel des années auparavant. À quoi bon perdre son temps avec les courbettes et les formules de politesse ? Autant aller à l’essentiel et puisqu’il était là pour aider, autant rentrer dans le vif du sujet sans attendre. Il avait toutefois conscience que son attitude un brin cavalière, pouvait surprendre, voire désarçonner un potentiel interlocuteur pas au fait de ce caractère bien trempé.

D’ailleurs, Carwyn n’avait pas trainé pour cacher ses mains, qu’il frottait encore énergiquement quelques secondes plutôt. Preuve quasi-irréfutable pour le fils de Mars, qu’il était dans le vrai. Mais loin de savourer une victoire qui n’en était pas une, Cassidy resta attentif, car il savait par expérience, que moins il s’exprimait et plus la personne en face de lui était incline à prendre la parole – sûrement, pour combler les blancs malaisants, qui plus est – Il ne voulait pas le reconnaître, mais dans le fond, le Marsien était un fin psychologue ou peut-être était-il tout simplement capable percevoir la souffrance, lui-même ayant été à sa botte durant des années.

Et effectivement, quelques secondes, plus tard, le maître des lieux consentit à reprendre la parole, ce qui décrispa légèrement Haytham pour le coup, assez pour qu’il reprenne la parole à son tour. « - Ouais, je crois que ce cher Josh cherche à se refaire une conduite. Ou peut-être que bookmaker ne paie plus assez finalement. » Pour ce qui est du passage sur la souffrance, le quadragénaire se contenta d’acquiescer ne voulant pas, pour sa part, rentrer dans les détails. Et puis ça n’était pas lui le problème. « - On s’en sort quand on le veut vraiment. » lâcha-t-il ensuite en guise de pique pour stimuler son interlocuteur qu’il savait en défaillance avant de rebondir sur un autre sujet. « - Un thé sera parfait. J’ai connu une fille de Cupidon. Elle devait avoir cinq ans de moins que vous. Elle avait pas mal de problèmes d’ordre sentimentaux. L’attaque de 2015 ne l’avait pas laissé indemne, non plus. Je ne sais pas pourquoi je me suis pris d’affection pour elle. Peut-être parce qu’elle avait l’âge de ma fille ou peut-être parce que sa détresse m’a touché. Toujours est-il que j’ai voulu l’aider et je n’ai rien trouvé de mieux que de l’emmener en mission avec moi. A ce moment-là je n’étais pas très bien vu à la Novum Olympum. Donc pour me racheter une conduite et éviter d’être affublé ad vitam aeternam du titre de traitre, je me suis lancé dans la recherche des pommes d’or du jardin des Hespérides. Le plus ironique, c’est que ce n’étaient même pas des pommes, mais des kakis. Toujours est-il que nous avons vécu une sacrée aventure. J’aime à me dire que désormais elle va mieux et qu’elle a passé outre le deuil. Car en 2015, elle a perdu le garçon qu’elle aimait dans la bataille. »

Il marqua à nouveau un silence, conscient d’avoir beaucoup parlé, trop peut-être. Carwyn lui-même reprit la parole, mais chercha implicitement à détourner la conversation. « J’ai visé juste. » pensa Haytham ravit de voir qu’il était encore capable de faire preuve d’autant d’empathie malgré sa rustre apparence doublée d’une attitude qui l’était tout autant pour ceux qui ne pouvait prétendre le connaître. Mais n'étant pas du genre à lâcher facilement, il omit délibérément de centrer la conversation sur ce cher Joshua Pan et relança la discussion sur un sujet précédemment avorté et au combien douloureux.

« - Le deuil n’est jamais quelque chose de facile à gérer. Et parfois, certains se perdent en route, tellement qu’ils pensent être incapables de refaire surface. Et puis c’est vrai quoi, c’est plus simple d’essayer d’oublier, de se perdre dans des paradis perdus. On va se tutoyer ça sera plus simple. Écoute, Joshua m’a sollicité pour que je vienne te rencontrer. Il s’est dit que l’ancien alcoolique et ennemi publique numéro 1 du camp, serait la personne la plus adéquate. Et aussi parce que j’ai morflé sévère par le passé. J’ai failli couler plus d’une fois, mais je m’en suis sorti assez pour prétendre pouvoir te foutre un sérieux coup de pied au cul. Donc je suis là pour t’aider. Je peux être un cadeau, ton pire cauchemar, ou les deux. C'est toi qui vois. »

De l’histoire de Carwyn Keegan, notre cher Haytham ne savait que peu de chose, mais il avait bien compris au vu de son passif d’addict qu’il était confronté à une personne du même acabit. Et à en juger pour tous les stigmates – visibles bien malgré eux – l’addiction était à un stade avancé et préoccupant. Fort de son expérience et de ses rencontres, le demi-dieu se risqua à faire le parallèle avec l’une de ses connaissances, une fille de Cupidon rencontrée quelques années plutôt. Une jeune demoiselle capable de voir physiquement les liens réunissant (ou pas) les personnes qu’elle rencontrait sur sa route. Elle, qui jadis était une petite fille pleine de vie, avait connu le malheur et la perte de l’être cher et c’était ainsi murée dans un profond désespoir. Un de ce qui vous rapproche indubitablement de l’abîme. Hay l’avait sauvé avant qu’elle ne franchisse le pas, et même si aujourd’hui la demoiselle avait tourné la page, ce souvenir demeurait gravé dans la mémoire du quadragénaire. Preuve que l’attaque de 2015 avait laissé des traces, même auprès de celles et ceux qui n’étaient pas présent.

Parler d’une de ses demi-sœurs, sembla éveiller l’intérêt de Carwyn, assez pour qu’il consente à se montrer ouvert à la discussion et pose quelques questions. « - Son pouvoir ? Comment t’expliquer ça ? Disons qu’elle semble capable de voir les liens qui unissent les gens entre eux. On ne peut vraiment pas la lui faire à l’envers en tout cas. Je me plais à dire qu’elle est comme un détecteur de mensonges, mais avec les sentiments. » Et voilà, qu’après ces quelques explications d’Haytham, visiblement un peu plus en confiance, le jeune monsieur Keegan commença à se confier sur sa sœur jumelle qui partageait le même pouvoir, mais semblait le maitriser à l’inverse de son jumeau.

« - Je vois ! Vous êtes tous les deux des empathiques. Logique pour des enfants de Cupidon. » Il expliqua ensuite qu’il demeurait incapable de contrôler l’intensité de son pouvoir sans une aide. En l’occurrence le pendentif qu’il avait autour de son cou. « - Quand j’étais plus jeune, j’étais incapable de contrôler une partie de mon pouvoir. Lorsque l’adrénaline était trop forte ou la colère trop grande, ma force se décuplait et j’étais incapable de me contrôler. Ca n’a pas été facile, parce que tu as toujours peur de faire du mal à quelqu’un. J’avoue ton pouvoir diffère du bien, mais le manque de contrôle est le même. Pour en revenir à ta demi-sœur, elle est passée par une phase très noire et a plongé très profondément, jusqu’à en arriver à vouloir que tout s’arrête. Le hasard m’a mis sur sa route. À l’époque, je n’étais pas forcément la personne adéquate et niveau sagesse, il fallait repasser ou se lever très tôt. Mais ça a bien matché entre nous et nous nous sommes mutuellement aidés. Spoiler alerte, elle s’en est sortie. Et me voilà sur ta route. »

Il esquissa un léger sourire, car dans le fond et bien au-delà du fait de ne voir en lui qu’un ancien alcoolique, l’ami Joshua Pan avait compris, que de par son expérience, Haytham était le plus à même de réussir à secouer le charmant Carwyn Keegan. « Foutu faune ! » s’autorisait-il à penser alors que le fils de Cupidon reprenait la parole.

« - Si tu veux mon avis, les cures de désintox, c’est comme les régimes, c’est de la connerie. Le plus important, c’est toi et toi seul. Et en reconnaissant à l’inconnu que je suis, le fait que tu veuilles t’en sortir, ça en dit déjà beaucoup. Pour ce qui est de la gueule de déterrer, je n’ai pas les talents pour y remédier. Mais pour ce qui est de mon aide, il y a moyen que cela s’arrange. Pendant ma période de sevrage, moi j’ai vomis mes tripes, j’ai insulté les infirmiers et le toubib qui s’occupaient de moi, mais j’ai aussi pas mal écris et j’ai fais du sport. Ce qu’il te faut, c’est une activité fixe et quotidienne. Quelque chose qui va te permettre de ne pas te focaliser sur le manque. Donc je peux éventuellement te proposer une remise en forme. Mais attention, je suis un fils de Mars, donc je ne connais pas la demi-mesure, ni la pitié. » Il lui sourit à nouveau, pour lui faire comprendre qu’il pouvait aussi avoir de l’humour malgré l’aspect austère qu’il pouvait renvoyer de prime abord.

« - Pour ce qui est de la traitrise, j’ai disons fricoter avec l’ennemie, que j’ai épousé accessoirement. Mais c’est une histoire longue et compliquée, que je pourrais éventuellement te raconter lors de nos séances. Par contre mon gars, je ne te ménagerai pas sois en sûr. Je suis là pour te secouer et te mettre le bon coup de pied au cul qu'il te faut. Alors, avons-nous un deal ? »

« Haytham… » La voix lointaine de Chiron délesté d’une trentaine d’années, se rappela aux « bons » souvenirs du demi-dieu qui faisait présentement face à Carwyn. « La colère fait partie intégrante du deuil tout comme un tas d’émotions que tu peux ressentir. Ne t’interdit pas d’être faible ». Le jeune Haytham qu’il était alors, venait d’arriver à Olympum et sous l’égide de son demi-frère Angel, le Marsien s’en donnait à cœur joie pour faire des conneries et sans cesse défier une autorité dont il ne voulait pas. Mais pire encore, il refusait à se laisser aller en émotion, de peur de paraître faible et rétorquant à qui voulait l’entendre, que la faiblesse n’était pas le fait de notre naissance, mais une perspective pour des êtres faibles. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il en avait parcouru du chemin depuis.

« - Parle ! » commençait-il sans autorité, mais avec la certitude que le jeune homme en avait vraiment besoin. « - ça fait toujours du bien de causer, je t’assure. » Et c’est ce que fit Carwyn en évoquant Maeve sa sœur pour laquelle, malgré la tragédie les ayant séparés, il éprouvait encore une très grande admiration qui transparaissait dans son soliloque. « - Je pense qu’avant de remonter à la surface, il faut toucher le fond. La souffrance ne doit pas être un frein, ni un obstacle à éviter, c’est une marque indélébile dans notre cœur, comme une cicatrice. Mais c’est aussi ton héritage, ton humanité. Certains d’entre nous, le voient comme une faiblesse et j’y ai longtemps cru. Mais non, on peut en faire une force. Ne cherche pas à paraître fort Carwyn, ne garde pas tes émotions fermées à double tort. Tu vois bien que ça ne t’aide pas à avancer dans la vie et je suis quasi sûr que Maeve n’aurait pas supporté de te voir comme ça. Je me trompe ? »

Haytham, contrairement à ce que l’on pourrait imaginer venant d’un fils de Mars, n’était pas sanguin et avait acquis avec les années et la maitrise, une certaine sagesse qui faisait plaisir à voir surtout pour Chiron qui l’observait de temps à autre. Pour l’heure, bien au-delà de jouer les maîtres Yoda, le Marsien continuait à observer le fils de Cupidon dont les mains tremblaient encore. Alors pour détourner l’attention du jeune trentenaire et ne pas trop l’accabler, l’ancien soldat tenta d’apprendre à le connaître avant d’enfin lui proposait son aide, sous la forme d’une remise en forme.

« - La musique peut aussi être en parallèle un bon exutoire. Mais avant tout, je pense que tu as besoin de lâcher prise et peut-être que ma petite remise en forme pourra t'y aider. On ne m’a fait que très peu de cadeaux quand je me suis fait interner il y a quelques années pour soigner mon addiction à l’alcool. Je ne vais pas te mentir, au début ça n’est pas facile. » La porte s’ouvrit alors sur l’un des serveurs venus leur apporter de quoi boire un thé, ce qui valut un sourire de la part d’Haytham qui n’avait certainement pas l’habitude de prendre un thé à cette heure de la journée. Il évoqua ensuite Tamara sans pudeur malgré son passif.

« - Je n’en reviens pas de dire ça, mais notre amour avec ma femme ne sera jamais affilié à de la trahison, bien au contraire.  Elle, ma femme a pris de mauvaises décisions en partie à cause de moi. C’était il y a très longtemps et elle aussi était en colère. Mais tu as raison, ça n’est pas une mauvaise personne, la preuve, elle a fini par épouser un demi-dieu malgré la colère qu’elle a longtemps ressentie à notre égard. Preuve que même les personnes les plus têtues peuvent changer. En tout cas ça fait plaisir de savoir que je ne suis pas un traitre aux yeux de tout le monde. Peut-être devrais-je tenter d’aller parler à Chiron. J’ai bien réussi à éviter un procès, alors je suppose qu’il peut bien m’octroyer une petite conversation. Mais ça n’est pas ma priorité. Non, ma priorité c’est de t’aider. »

Carwyn, malgré les tremblements répétés, se saisit de la main que venait de lui tendre son aîné pour officialiser ce deal qu’ils avaient entre eux. « - Je vais te laisser quelques jours. On va commencer en début de semaine. Prends le temps de te reposer parce que je suis du genre matinal. » Il esquissa un sourire léger avant de porter la tasse de thé légèrement fumante jusqu’à ses lèvres.